Effet papillon
Avortement : le gouvernement « soutiendra avec force » la proposition de loi pour inscrire le respect de l'IVG dans la Constitution
Après la décision de la Cour suprême américaine, les députés LREM-Ensemble vont déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution. La Nupes débattra d'une proposition similaire lundi.
La Première ministre Elisabeth Borne a apporté son soutien samedi à la proposition du groupe LREM-Ensemble d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution française. La chef de file des députés LREM-Ensemble Aurore Bergé avait annoncé le dépôt d'une proposition de loi à cet effet, après la décision historique de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'IVG.
La Nupes a également annoncé vouloir discuter lundi d'un projet de loi en ce sens.
« Le gouvernement soutiendra avec force cette proposition de loi. Pour toutes les femmes, pour les droits de l'Homme, nous devons graver cet acquis dans le marbre », a indiqué Elisabeth Borne sur Twitter, estimant que « le Parlement doit pouvoir se retrouver très largement autour de ce texte ».
Sur France inter, Aurore Bergé a évoqué la situation aux Etats-Unis, une décision « catastrophique pour les femmes dans le monde. Cela appelle aussi à ce que nous prenions en France des dispositions pour qu'on ne puisse pas avoir demain des revirements qui pourraient exister ».
Sa proposition de loi, transmise à l'AFP, stipule que « nul ne peut être privé du droit à l'interruption volontaire de grossesse ». La patronne des députés LREM-Ensemble a précisé sa démarche :
« On ne change pas la Constitution comme on change la loi » donc « c'est une garantie qu'on doit donner aux femmes ».
La chef des députés LFI, Mathilde Panot, a annoncé aussi qu'elle proposerait dès lundi à l'alliance de gauche Nupes « de déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution » française.
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