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Les différents modes de scrutin produisent des effets bien particuliers en fonction des pays. Avec un même score de 33 - 34% des voix, il y a une absence de majorité RN en France et une vague travailliste historique au Royaume-Uni.

Ensemble et la Nupes, c’est 12% des inscrits chacun, à peine plus de 50% des suffrages exprimés et pourtant vraisemblablement 4/5e des sièges a l’issue du 2d tour. Comment retrouver un système partisan excluant moins de Français d’une véritable représentation ?

L'ancien président de la République François Hollande a indiqué mercredi au quotidien régional La Montagne qu'il « récusait » l'accord entre La France insoumise et le Parti socialiste.

Jean Messiha, ancien membre du Rassemblement National et ex-porte-parole de la campagne d'Eric Zemmour, a annoncé ce jeudi 28 avril sur CNews qu'il quittait Reconquête! pour reprendre ses activités antérieures.

Au vu des résultats, il est possible de dire que la stratégie de Nicolas Sarkozy du nini (NDLR : ni PS ni FN en termes d’alliance) l’a emporté.

Dimanche 6 décembre a lieu le premier tour des élections régionales, repoussées en raison de la réforme territoriale. Le mode de scrutin, qui repose sur des listes départementales, pourrait fausser les résultats attendus.

Chaque élection présidentielle voient progresser le nombre de citoyens qui ne souhaitent par participer au scrutin ou soutenir un candidat. Le prochain président pourrait être désigné par moins d’électeurs que de gens ayant boudé l'élection. Ce qui pose un réel problème de légitimité du pouvoir en place.

Au lieu de choisir un seul candidat, le jugement majoritaire demande aux électeurs d'évaluer les mérites de chacun des candidats sur une échelle de mentions (très bien, bien, passable, à rejeter etc.). Un mode de scrutin qui a le mérite de redonner la parole aux citoyens.

Si les répercussions de certaines échéances électorales sont évidentes, celles des municipales posent la question de l'influence d'une couleur politique à l'échelle locale.

Le scrutin du premier tour des législatives témoigne de la volonté des Français de donner à François Hollande les moyens de gouverner mais se calque également sur la présidentielle, un mimétisme préoccupant pour la démocratie.