Alors que le score de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017 pourrait ne pas être aussi élevé que prévu, ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande ne semblent assurés de pouvoir se présenter à cette élection.

A la suite des élections régionales, plusieurs élections législatives partielles devraient avoir lieu dans les prochains mois. Celles-ci inquiètent la droite comme la gauche et les enjeux sont réels, puisque les rapports de force à l'Assemblée nationale pourraient être modifiés.

Ce dimanche 13 décembre marquait la fin des élections régionales de 2015. Le FN, donné en tête dans 6 régions au premier tour, n'aura pas su décrocher une seule d'entre elles.

Au lendemain du 1er tour des élections régionales, les constats s’imposent.

L’offre partisane n’en finit pas d’être en total décalage avec la réalité des citoyens.

Nicolas Sarkozy a rencontré jeudi 28 octobre Vladimir Poutine à Moscou pour discuter de la crise syrienne.

En début de semaine, les tensions au sein des Républicains se sont exacerbées avec pour objet de désaccord le nombre de bureaux de vote mis en place pour la primaire.

Les scénarios imaginés pour les prochaines élections présidentielles ressemblent à s'y méprendre au deuxième volet de 2012... Une hypothèse qui ne réjouit pas les Français, et qui laisse donc un espace politique ouvert à la surprise.

Chaque élection présidentielle voient progresser le nombre de citoyens qui ne souhaitent par participer au scrutin ou soutenir un candidat. Le prochain président pourrait être désigné par moins d’électeurs que de gens ayant boudé l'élection. Ce qui pose un réel problème de légitimité du pouvoir en place.

La répartition géographique des bureaux de vote devant accueillir les primaires de la droite et du centre a fuité hier. Paris devrait en accueillir 313, la Creuse 13. Mais de nombreux problèmes restent encore à régler et notamment le choix des équipes chargées localement de l’organisation, qui est un enjeu majeur.

François Hollande a tenu sa sixième conférence de presse lundi 7 septembre.

A plus de 70% les électeurs interrogés rejettent la candidature du président actuel comme celle de son prédécesseur, pour autant, la vraisemblance d’un tel scénario reste forte elle aussi.

Alain Juppé est dans une bonne dynamique auprès des sympathisants de droite, tandis qu'à l'approche des élections régionales qui se tiendront en fin d'année, Républicains et Centristes sont en pleine négociations pour un accord.

Alors que la très grande majorité des commentateurs imaginent une élection présidentielle entre Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et François Hollande, des événements potentiels pourraient bousculer le paysage électoral.

Nicolas Sarkozy s'est lancé à la reconquête du pouvoir. Un ancien président s'est déjà essayé à l'exercice : Valéry Giscard d'Estaing qui après sa défaite en 1981 a tenté un retour. Sans succès.

Nicolas Sarkozy, dans une interview au Figaro, a déclaré que "voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second". En revanche, "voter pour l’UMP n’a jamais fait gagner la gauche." Même si cette analyse n'est plus tout à fait d'actualité, le message envoyé à l'électorat de droite reste positif et volontariste.

Si l'élection législative partielle du Doubs ne peut être représentative, elle nous indique néanmoins que l'élimination du candidat UMP dès le premier tour pourrait bien se reproduire au mois de mars lors des élections départementales.

Le candidat PS a remporté dimanche 8 janvier la 4e circonscription du Doubs avec à peine plus de 800 voix d'avance sur la candidate FN. Une victoire qu'il doit en partie à la "résistance du vote PS" dans les villes.

Le Front national fait son entrée au Sénat avec les élections de David Rachline et de Stéphane Ravier. Une "victoire historique" selon Marine Le Pen. Quant à l'UDI, il a enregistré une assez forte progression avec 8 sénateurs supplémentaires.

Si Alain Juppé, dont la candidature à la future primaire à droite est appuyée par François Bayrou, représente le centre-droit, le maire de Bordeaux va devoir convaincre des adhérents et sympathisants de l'UMP, majoritairement plus à droite que lui.