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Mais il faut laisser le choix aux parents

A l’occasion de l’été, Atlantico remet en avant certains des articles publiés pendant l’année. Fin 2018, au cours des états généraux de la bioéthique, 80% des participants s'étaient dits opposés à l'extension de la PMA, à l'inverse de l'avis rendu par le CCNE.

Le Comité vise par cette décision a "pallier une souffrance" pour les couples de femmes et les femmes seules.

L’actualité téléscope curieusement plusieurs informations très différentes, qui dressent un portrait sombre de l’état moral et sanitaire de la majorité silencieuse dans ce pays.

La décision prise par le Comité d'éthique de valider la PMA a été votée aux deux tiers par les membres du comité, dont sont exclus les membres des différents cultes religieux. L'annonce de cette décision, qui contrevient à celle adoptée en 2005 par ce même comité a provoqué une réaction importante des cultes religieux.

La décision du comité d'éthique sur la question de la légalisation de la PMA pour les femmes seules sans problèmes médicaux opère un virage à 360° par rapport au rapport précédent sur le sujet datant de 2005.

Un groupe d'une vingtaine de citoyens français sélectionnés par l'Ifop à la demande de l’Élysée a été auditionné par le CCNE sur la question épineuse du suicide médicalement assisté. La méthode, autant que la composition du Comité, fait débat.

Le pasteur Louis Schweitzer et le rabbin Michael Azoulay n'appartiennent plus au Comité consultatif national d’éthique. Curieusement, ils n'ont pas été remplacés par des religieux.

Le Comité d'éthique se dit "divisé" sur la légalisation du suicide assisté que n'avait pas exclu le rapport Sicard.

Rapporteur de la loi de 2005 sur la fin de vie, l’ancien ministre se dit satisfait de l'avis rendu par le Comité d'éthique ce 1er juillet.

Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) vient de se déclarer favorable aux nouveaux tests de détection de la trisomie 21 par des tests génétiques fœtaux dans le sang maternel. Le CCNE affirme être favorable à leur introduction en France, même s'ils seraient dans un premier temps réservés aux femmes à risque.

Dans un avis rendu ce mardi, le Comité d'éthique dit craindre qu'une telle assistance entraîne un risque de "dérives".

Le Premier ministre a assuré lundi qu’un projet de loi sur la famille incluant la PMA sera bien examiné "avant la fin de l’année", mais après l’avis du Comité consultatif national d'éthique, à l’automne. Il a exhorté à une approche "raisonnée, sérieuse" de cette question qui divise sa majorité.