Pour en savoir plus sur la Laponie,<a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank"> rendez-vous sur le site de Peplum </a>C&#39;est la &laquo;&nbsp;dernière étendue sauvage de l&#39;Europe&nbsp;&raquo;. Une étendue qui s&#39;étire, d&#39;est en ouest, de la Russie à la Norvège, en passant par la Suède, en passant par la Finlande.Face aux champs enneigés de taïga et de toundra, on se demande quelle différence il peut y avoir entre les trois régions. Aucune a priori. Le trio arctique appartient à la Laponie, le pays du Père Noël. La Suède occupant le plus de terrain, c&#39;est là que l&#39;on a décidé de se rendre en premier lieu. Un guide semble indispensable pour explorer cette patinoire apparemment infinie. D&#39;où l&#39;intérêt de partir à la rencontre du peuple autochtone, les Samis. Estimée à près 80 000 personnes - la Russie incluse -, la population same doit son autonomie à des traditions qu&#39;elle partage volontiers avec les voyageurs. Rencontre exclusive. <img alt="" height="262" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/10/atlantico-grand-large-laponie-1.jpg" width="482" />Cap sur un village same de la Suède. En motoneige, quelle question&nbsp;! C&#39;est le moyen de transport le plus utilisé en Laponie. Pourquoi pas en traîneau&nbsp;? Patience...&nbsp; Rencontrer ses hôtes présage de nombreuses surprises. Et s&#39;il est question d&#39;hospitalité, c&#39;est parce que la visite des environs est assurée par et chez un couple d&#39;autochtones semi-nomades, au bout d&#39;un chemin de terre. Une dizaine de maisons alentour, pas plus. Accueil trop chaleureux pour se sentir seul au monde. Plusieurs bâtiments à l&#39;horizon.La demeure des deux époux jouxte une cabane à outils, une espèce de hangar où reposent des objets artisanaux rares, un kota, sorte d&#39;abri octogonal où l&#39;on fume de la viande de renne, réchauffe du café... Et enfin un musée. Parfaitement, un musée dit personnel. <img alt="" height="321" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/10/atlantico-grand-large-laponie-2.jpg" width="482" />On ôte ses bottes fourrées pour pénétrer ce qui ressemble à un agréable foyer. Non, ce n&#39;est pas l&#39;entrée d&#39;un appartement mais celle d&#39;un centre culturel privé. Parmi les objets présentés et les instruments de musiques typiques, se distingue une série de costumes traditionnels. Les modèles semblent unisexes tant les motifs et les coupes se ressemblent. Le kolt ou gákti &ndash; ainsi se nomme ce genre de vêtement &ndash; se décline sous douze formes différentes. On le porte lors de grandes occasions, baptêmes, enterrements... Et l&#39;hôtesse de décrire soudainement sa tenue de mariage. La version masculine est généralement plus courte, quoique elle tombe jusqu&#39;aux chevilles, dans le sud de la Suède. En face, divers ornements. Un étalage qui oppose les accessoires en argent, caractéristiques du nord, et les broderies en étain, plus largement répandues dans le sud.&nbsp;<img alt="" height="716" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/10/atlantico-grand-large-laponie-3.jpg" width="477" />Bleu, rouge, vert et jaune. La combinaison provoque une impression de déjà-vu. Et pour cause, les mêmes couleurs composent le drapeau same entraperçu sur la façade du centre. Autre objet de fierté&nbsp;: le renne, auquel le couple de guides réserve un sort particulier. Le dîner est prêt. Comme quoi le terme d&#39;&nbsp;&laquo;&nbsp;hôte&nbsp;&raquo; était vraiment approprié. La Laponie suédoise, compte environ 260 000rennesà moitiédomestiqués. Pas question de chasser ses trésors de la nature. Demander à un Sami combien il possède de rennes revient à lui demander combien il a sur son compte en banque. Si on les retrouve fumés - sous le nom de &laquo;&nbsp;Suovas&nbsp;&raquo; - sous la forme de chaussures ou d&#39;ustensiles de cuisine, ce n&#39;est que parce que la Laponie doit optimiser ses pertes.Une sorte de crème glacée fondue rejoint la tablée. Curieuse, cette association de plat et de dessert. Il s&#39;agit en réalité de lait de renne, une boisson visiblement grasse mais fort riche en minéraux. <img alt="" height="322" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/10/atlantico-grand-large-laponie-4.jpg" width="483" />La discussion se politise autour du café. Un café same cuit dans le kota, remarqué à l&#39;arrivée. L&#39;occasion pour le maître des lieux de revendiquer l&#39;autonomie de son peuple. Dire qu&#39;il existe une assemblée luttant pour la création d&#39;un siège same à Kiruna, ville lapone bordant un chemin de fer. Un objectif qui fait l&#39;unanimité dans les partis politiques. Plus puissants, les parlements de Finlande, de Norvège, et de Suède ont signé une convention dans l&#39;espoir de renforcer leur position en tant que peuple minoritaire et d&#39;influencer les décisions inhérentes aux affaires sames. Reste à obtenir l&#39;accord des gouvernements nordiques. En 2011, la Cour suprême a reconnu aux Sames leurs droits coutumiers sur certaines terres, conclue le chef de famille avec passion. <img alt="" height="721" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/10/atlantico-grand-large-laponie-5.jpg" width="481" />Le repas s&#39;achève en musique, sur un joik&nbsp;- pour être plus précis -, chant traditionnel religieux constituant l&#39;un des plus anciens genres de musique en Europe. Considéré comme une pratique païenne et barbare, il a longtemps été interdit par l&#39;Église luthérienne de Suède. A qui se dédie ce joik digestif&nbsp;? À la grand-mère de l&#39;interprète. Pas besoin de parler same pour comprendre la charge émotionnelle qui envahit cette dernière. En Laponie, le chant est souvent commémoratif. L&#39;heure est venue de débarrasser&nbsp;; c&#39;est du moins ce que laisse entendre l&#39;hôtesse en bondissant de sa chaise. Deux assiettes en mains, elle allume une vieille chaîne hifi afin de poursuivre l&#39;initiation musicale entamée dans les larmes. Ce deuxième air paraît si familier... On dirait Waterloo du groupe ABBA. Bonne réponse&nbsp;! Le blind test peut continuer. La Suède doit à Sofia Jannok d&#39;avoir osé interpréter ce tube en same lors de l&#39;Eurovision 2009.On pense regagner son hôtel en traîneau. Seulement, l&#39;obscurité et la neige rendent l&#39;expérience peu recommandable. Le temps de caresser les chiens que l&#39;on aurait souhaité avoir pour conducteurs, et on enfourche la motoneige de son guide, déterminé à changer de moyen de transport dès le lendemain. Tout vient à point à qui sait attendre, non&nbsp;?

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Pour en savoir plus sur la Scandinavie, rendez-vous sur le site de peplum.comIl y a quelques jours se tenaient, à Stockholm, les présélections du Bocuse d&#39;Or, concours mondial de cuisine créé par Paul Bocuse en 1967, qui se déroulera à Lyon en janvier prochain. L&#39;occasion de revenir sur les plus grandes tables de la capitale suédoise. Outre huit étoilés Michelin, une vingtaine d&#39;établissements attire régulièrement les critiques gastronomiques du monde entier.Parmi les douze chefs retenus cette année pour la finale lyonnaise, Tommy Myllymaki a été récompensé pour sa maîtrise des produits suédois, parmi lesquels le porcelet de Havor Gard, le lieu noir et quelques fruits de mer locaux. Et pourquoi ne pas aller les déguster dans leur pays d&#39;origine&nbsp;?<img alt="" height="360" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/05/suede-sejour-gastronomique-1.jpg" width="480" />Comme souvent, qui dit grand hôtel, dit grande table. En 2007, le chef Mathias Dahlgen est invité à rejoindre les cuisines du Grand Hôtel de Stockholm. Un emplacement privilégié puisque la salle à manger dont il hérite donne directement sur le Palais Royal. C&#39;est d&#39;ailleurs la première chose que l&#39;on remarque en pénétrant les lieux. Deux rangées de tables impeccablement dressées, débouchant sur un panorama urbain de choix. Épuré à l&#39;extrême, le décor se veut aussi moderne que les plats cuisinés. Si Dahlgen met un point d&#39;honneur à suivre les saisons - pas question de jouer sur la fraîcheur des produits traités -, il n&#39;en cherche pas moins à créer des œuvres d&#39;art dans chacune de ses assiettes.<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/05/suede-sejour-gastronomique-2.jpg" style="width: 557px; height: 373px;" />Même devise pour Danyel Couet, d&#39;autant plus que son restaurant loge au cœur de l&#39;Académie des Beaux-Arts de Stockholm. Cantine d&#39;artistes, le F12 demeure, à deux pas du centre historique de Stockholm, l&#39;une des adresses les plus courues de la capitale. Les lustres en forme de flûtes de champagne, les jeux de lumière et les bouquets de tulipes blanches sont un bel hommage au design scandinave des années 1970. Dans ce contexte, le linge immaculé passe aisément pour une toile vierge prête à accueillir la palette d&#39;un peintre. Une toile encadrée par une argenterie que l&#39;on dirait presque ciselée. Indice d&#39;une grande neutralité décorative, les murs verts s&#39;accommodent de n&#39;importe quelle combinaison. Un monochrome framboise égaie le petit salon jouxtant la salle à manger. Les canapés et les tentures crème revêtent un style et une luminosité qui donnent parfois l&#39;impression de se trouver dans un studio photo.&nbsp;<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/05/suede-sejour-gastronomique-3.jpg" style="width: 557px; height: 373px;" />Repus d&#39;architecture, le regard finit par se porter sur le menu. Difficile à lire tant il s&#39;auréole de mystère. Peu d&#39;indications sur les accompagnements ou les cuissons. La surprise est d&#39;autant plus grande lorsque se présente le plat de son choix. Pourquoi&nbsp;? Parce que Couet déstructure les produits, de même que Picasso, avant lui, décomposait les visages. Au cubiste de la gastronomie, on doit notamment un cabillaud poché dans le lait accompagné d&#39;un jaune d&#39;œuf fumé, de graines de café et de persil. Dit comme ça, rien de bien surprenant, sauf que l&#39;on ne reconnaît pas les aliments dans le plat. Une fois rassasié, on peut enfin s&#39;aventurer dans les majestueux couloirs de l&#39;Académie Royale des Beaux-Arts. Et quand on en a marre d&#39;errer au gré des salles, on peut se rabattre sur les expositions en cours, amateurs ou professionnelle. Actuellement, par exemple, sont accrochées les travaux des élèves de cette institution vieille de trois siècles.<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/05/suede-sejour-gastronomique-4.jpg" style="width: 585px; height: 364px;" />Étoile montante en Suède, l&#39;Operakällaren se trouve, comme son nom le suggère, au sein de l&#39;Opéra royal de Stockholm, c&#39;est-à-dire en plein centre-ville, et surtout au bord de l&#39;eau. Datant du XIXe siècle la salle à manger a presque intégralement été conservée dans son jus, mis à part quelques meubles et pièces de vaisselle. Les fresques aux murs, les poutres en chêne, la cheminée monumentale, autant d&#39;éléments qui méritaient d&#39;être classés &laquo;&nbsp;Monuments Historiques&nbsp;&raquo;.&nbsp; Les verres en cristal griffés d&#39;un C, conjugués aux miroirs posés ces dernières années en vue d&#39;agrandir l&#39;espace, ajoutent une touche supplémentaire de raffinement.<img alt="" height="253" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/05/suede-sejour-gastronomique-5.jpg" width="482" />Formé très jeune à la cuisine, le chef italien Stefano Catenacci propose une carte aromatique aux inspirations diverses. Aux commandes des cuisines familiales dès l&#39;âge de quatorze ans, il voyage ensuite à la découverte de nouvelles saveurs. Des saveurs qui se mélangent harmonieusement dans les assiettes qu&#39;il sert avec toujours autant enthousiasme. Rien que les coquilles Saint-Jacques de Fröya procurent une sensation unique&nbsp;: leur raviole servie en accompagnement explose dans la bouche. Côté viandes&nbsp;: le filet de bœuf de l&#39;île de Gotland vaut d&#39;autant plus le détour qu&#39;il est décliné en trois façons, en grillade, en tartare et en mijoté au vin rouge. Trois cuissons parfaitement maîtrisées, cela va de soi, même s&#39;il faut goûter pour s&#39;en persuader.Point fort de cette adresse hors du commun&nbsp;: les desserts. Impossible de faire l&#39;impasse sur le soufflé aux noisettes et son sorbet au yaourt qui ponctuent le menu dégustation. Le régal est tel qu&#39;il se passe d&#39;adjectif. N&#39;oublions pas les champagnes et calvados faits maison. Uniques&nbsp;!<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/05/suede-sejour-gastronomique-6.jpg" style="width: 625px; height: 291px;" />Le must&nbsp;: combiner un repas avec un opéra. Trop tentant pour renoncer à l&rsquo;expérience. C&rsquo;est là la grande différence entre dîner et souper&nbsp;: manger avant, ou après une représentation artistique.&nbsp;

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