Pour en savoir plus sur la Namibie,<a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank"> rendez-vous sur le site de Peplum </a>l l est six heures du matin. Le ciel s&#39;enflamme sous l&#39;assaut d&#39;un soleil à moitié endormi. Les vagues s&#39;invitent par éclats dans le bateau à moteur longeant la côte de Swakopmund, station balnéaire créée en 1892 par des colons allemands. Des formes indistinctes jaillissent ponctuellement hors de l&#39;eau. On croit à une attaque de requins, alors qu&#39;il s&#39;agit en réalité de dauphins. Tout ce qu&#39;il y a de plus inoffensif, en somme. À l&#39;approche de la terre ferme, d&#39;autres silhouettes se découpent sur les roches. C&#39;est au tour des otaries d&#39;accueillir les voyageurs avec un spectacle digne de ce nom. Entre deux pirouettes s&#39;esquisse un ponton animé. Jetez l&#39;ancre&nbsp;! La Namibie atlantique n&#39;attend pas.<img alt="" height="271" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/12/atlantico-namibie-1.jpg" width="482" />A cet aperçu maritime succède une découverte terrestre de Swakopmund. Des bribes d&#39;allemand résonnent à droite et à gauche. Nous sommes dans une ancienne colonie. En allemand, Swakopmund signifie &laquo;&nbsp;la bouche de la Swakop&nbsp;&raquo;. Une autre langue non identifiée se détache dans le tohu bohude marchands proposant bijoux, épices et cartes postales&nbsp;: l&#39;afrikaans, langue germanique issue du néerlandais ne s&#39;entend pas qu&#39;en Afrique du Sud. Baleiniers, pêcheurs et poissonniers font de l&rsquo;œil aux dizaines d&rsquo;acheteurs. Difficile de se frayer un chemin dans la foule surexcitée. On rejoint finalement notre guide privé et son armada de quads. Direction les dunes&nbsp;!<img alt="" height="336" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/12/atlantico-namibie-2.jpg" width="477" />Le cahotement est tel, au début, que l&#39;on a l&#39;impression de chevaucher un cheval. Le guide ralentit pour les débutants. Pas évident de manier un guidon lorsque celui-ci semble tourner automatiquement. Le défi s&#39;accuse à chaque virage&nbsp;: il n&#39;est plus question de diriger mais de résister à l&#39;adversité des dunes. Les dénivellations de terrains sont propices, à mi-parcours, à une autre activité. Leconducteur du camionqui nous accompagne dévoile sa surprise&nbsp;: un coffre plein de luges. Des luges en plein désert&nbsp;? En effet, rien de plus amusant que se laisser glisser sur du sable.Après deux heures à jouer à même le sol, on s&#39;en retourne à Swakopmund. Comme pour entretenir l&#39;alternance terre-mer, la prochaine expédition, dans la baie de Walvis Bay (la baie des baleines, en afrikaans), s&#39;entreprend en kayak. Depuis la mer, on dirait le Havre, à savoir un port industriel aux charmes discutables. Toutefois, dans le cœur de la ville, on a le sentiment de se trouver dans le Connecticut. Les maisons en bois blanc éclatant, les toitures acidulées se conjuguent avec un air iodé et surtout frais qui rappelle la côte est des États-Unis. La perception d&#39;un modèle d&#39;urbanisation &laquo;&nbsp;à l&#39;américaine&nbsp;&raquo; se confirme dans la configuration même des rues, numérotées en anglais. 1rst street, 2nd street.. comme à New-York. Au loin, des flamants roses arpentent les salines contribuant à la notoriété de ce site stratégique en matière de commerce. Il s&#39;agit en effet du seul lieu capable de soutenir un port en eau profonde, le long de la côte atlantique de la Namibie.<img alt="" height="321" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/12/atlantico-namibie-4_0.jpg" width="482" />En 4x4, cette fois, on se heurte aux routes vallonnées de Sandwich Harbour, point de rencontre pittoresque entre la mer et les dunes namibiennes. Si les uns se livrent à une cueillette de coquillages, les autres s&#39;attardent devant des spécimens inconnus, tels que les Welwitshia Mirabilis, surprenantes plantes fossilisées dont certaines sont âgées de plus de 1000 ans. Déjeuner les pieds dans l&#39;eau. Au menu&nbsp;: du biltong, viande de gibier séchée, suivie d&#39;un ragoût de légumes servi dans une potjie, marmite noire à trois pieds&nbsp;; le tout accompagné de mieliepap (ou pap), semoule de maïs gluante qui se mange traditionnellement avec les doigts, de même que le manioc dans d&#39;autres régions d&#39;Afrique. Il est de bon ton de relever ce festin d&#39;une Windjoek, bière nationale, réputée pour être 100% naturelle.<img alt="" height="323" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/12/atlantico-namibie-5.jpg" width="486" />Loin de la ville, le sud de la Namibie est l&rsquo;occasion d&rsquo;explorer l&rsquo;une des natures les plus impressionnantes d&rsquo;Afrique. Tôt le matin, alors que le soleil est encore timidement engagé dans un ciel sans nuage, le jeu d&rsquo;ombres caressant les parois du Fish River Canyon est un spectacle fascinant. Long de 160 kilomètres, il est le deuxième plus grand canyon du monde. Son extrême largeur (27 kilomètres par endroits) confère un unique sentiment de liberté et d&rsquo;espace. C&rsquo;est ce même sentiment que l&rsquo;on retrouve au sommet des dunes du célèbre désert de Sossusvlei. Ces dunes de sable rouge, parmi les plus hautes du monde, culminent à 350 mètres d&rsquo;altitude. A une centaine de kilomètres de la côte, elles forment une impressionnante ceinture qui semble contenir une mer de sable. L&rsquo;exceptionnel panorama offert par l&rsquo;ascension d&rsquo;une dune de Sossusvlei ne donne qu&rsquo;une envie&nbsp;: prendre de la hauteur. Ça tombe bien, un avion privé nous attend pour un dernier survol de la zone, bercée sous une hypnotisante lumière de fin d&rsquo;après-midi.

Découverte sur-mesure de la Namibie

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<a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com/" target="_blank">Pour en savoir plus sur la Namibie, rendez-vous sur le site de peplum.com</a>L&#39;avion survole des cratères de volcans depuis longtemps inactifs et des sites marqués par l&#39;impact de météorites vieilles de milliers d&#39;années. Le cœur bondit dans la poitrine. Dans le hublot, les ailes de l&#39;appareil semblent tout à coup caresser le sol. Moindre altitude jusqu&#39;à Rocky Point, avant de s&#39;élever de nouveau très haut dans le ciel. Entre les nuages, on distingue tout de même le point d&#39;atterrissage, la rivière Khumid. Ainsi s&#39;ouvre un merveilleux séjour en Namibie, cette région du sud-ouest africain partageant ses frontières avec l&#39;Angola, au nord&nbsp;; et le Botswana, à l&#39;est. Un safari, pour être plus précis, sur la Côte des squelettes. Le jeu de mots est moins amusant que cohérent&nbsp;: cette zone protégée doit son nom aux carcasses de baleines échouées sur les plages, sous l&#39;effet du flux et reflux de la mer.&nbsp;<img alt="" height="361" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/09/atlantico-namibie-1.jpg" width="482" />L&#39;heure du déjeuner sonne pile au moment où la voiture se gare au campement monté près de la rivière Khumib. Au menu&nbsp;: biltong, viande de gibier séchée, et mieliepap, semoule de maïs collante accompagnant toutes sortes de plats traditionnels. À suivre, un ragoût servi dans une marmite noire à trois pieds, appelée potjie. C&#39;est le ventre lourd mais fort bien nourri que l&#39;on s&#39;engage dans le désert namibien, sous la protection d&#39;un guide autochtone. L&#39;initiation au paysage alentour passe par une balade en 4x4 privé,&nbsp; à travers des lits de rivières desséchés, des plaines de graviers, des sources cachées sous diverses dunes. Clou du spectacle&nbsp;: un coucher de soleil flamboyant sur la côte, à proximité d&#39;une des tombes les plus isolées du monde. Une tombe anonyme. <img alt="" height="321" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/09/atlantico-namibie-2.jpg" width="482" />S&#39;agissant du campement, il se compose de six tentes. Il serait vain de chercher une fermeture éclair dans la toile, puisque chacune s&#39;ouvre et se ferme par le truchement d&#39;une porte. L&#39;autre originalité, pour ne pas dire luxe, réside dans l&#39;espace dont jouissent les voyageurs. Il y a de la place pour au moins dix sacs de couchage à l&#39;intérieur. Au lieu de décupler la literie pour y entasser les gens, les designers ont préféré meubler les tentes comme de véritables appartements. Quand au style, on pourrait le qualifier de &laquo;&nbsp;rustique chic&nbsp;&raquo;, le camaïeux de beige, noir et écru étant censé rappeler le naufrage d&#39;ossements marins sur la côte. Comble du raffinement&nbsp;: la véranda qui prolonge chacune de ces suites extérieures d&#39;un panorama renversant sur les dunes namibiennes. À serpenter entre ces chambres faussement rudimentaires, on finit par remarquer une hutte nettement plus grande. Par la fenêtre, on distingue ce qui ressemble à des étagères de livres. S&#39;agirait-il d&#39;une bibliothèque&nbsp;? En effet, la salle commune comporte également un écran géant et un bar à cocktails.<img alt="" height="361" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/09/atlantico-namibie-4.jpg" width="482" />Les excursions du lendemain varient selon la météo. Au choix&nbsp;: les châteaux d&#39;argile jalonnant la rivière&nbsp; Hoarusib ou Rocky Point. Le contraste entre les deux est frappant. Lesdits châteaux sont moins des fortifications que des pics de reliefs en argile, des montagnes de taille réduite arborant une couleur brique des plus dépaysantes. Trois ou quatre arbres d&#39;un vert intense se battent en duel. Le repas préférédes girafes. À l&#39;inverse, Rocky Point se rapproche davantage de notre perception d&#39;une côte maritime caressée par le va-et-vient de vagues bleu azur. Choc des couleurs, des matières, et des éléments qui ne laisse jamais indifférent.On fait le plein d&#39;iode avant de se confronter à la faune et à la flore locales. Direction Cape Cross où réside la plus grande colonie de phoques au monde. Une odeur nauséabonde saisit immédiatement les narines. Comme une puanteur de chien mouillé. Logique quand on pense à la fourrure que revêtent ces adorables mammifères marins. On les imagine volontiers tapant des nageoires avec un ballon en équilibre sur leur truffe, avant de réaliser à quel point les uns sont entassés sur les autres. Ce n&#39;est pas un groupe mais un véritable tapis de phoques qui se profile sur la pierre brûlante. Le soleil cogne autant dans les terres, où l&#39;on s&#39;enfonce de nouveau, à la découverte de champs de lichen. Ce champignon endémique ne se développe qu&#39;en Namibie et en Afrique du Sud à cause de, ou plutôt grâce aux, brouillards côtiers. Il n&#39;a, en effet, rien de nocif puisqu&#39;il sert de nourriture aux autres espèces animales et végétales de la région. À y regarder d&#39;un peu plus près, on dirait de la mousse forestière.<img alt="" height="308" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/09/atlantico-namibie-5.jpg" width="478" />Le séjour touche à sa fin. On reprend la route vers Windhoek, capitale de la république de Namibie depuis son indépendance en 1990. Wind comme vent en anglais&nbsp;? De fait, en afrikaans, langue germanique parlée en Afrique du Sud, Windoek signifie &laquo;&nbsp;le coin du vent&nbsp;&raquo;. Fondée vers 1844 par Jonker Afrikaner, cette ville nichée à 1&nbsp;650&nbsp;m d&#39;altitude comptent environ 300&nbsp;000 habitants, blancs et métis confondus. Elle consiste en une artère principale, Independence Avenue, une rue piétonne où se concentrent boutiques et restaurants. Le taxi y passe à dessein, sur le chemin de l&#39;aéroport. Quelle frustration à l&#39;idée de ne pouvoir s&#39;arrêter&nbsp;; ce qui donne, au fond, une bonne raison de revenir&nbsp;!

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