Google et Yahoo, internet

<h3 class="s2">1 - Novlanguissimo</h3>La gauche française, pauvre en idée et généreuse en dépenses, a quand même quelques beaux restes, notamment une capacité délicieuse à générer des expressions vides de sens ou des antiphrases qui disent le contraire de ce qu&rsquo;elle fait, comme pour exorciser mensonges et trahisons sur un mode orwellien.Il en va ainsi des &quot;mises à l&rsquo;abri de migrants&quot; qu&rsquo;il faut traduire par &quot;déplacement et parcage temporaire des clandestins&quot;, du moins jusqu&rsquo;à ce que ces derniers se carapatent et retournent là où ils ont été appréhendés, comme c&rsquo;est le cas actuellement du côté de Stalingrad à Paris.Anne Hidalgo, dont les propos démagogiques et la promesse de créer des centres d&rsquo;accueil ont eu un effet &quot;pot de miel&quot; sur les immigrants illégaux, est abonnée à l&rsquo;utilisation de ces formules hypocrites. Pour s&rsquo;afficher de gauche, elle incite les clandestins à venir dans la capitale puis refile la patate chaude aux autres communes de banlieue et de province en tançant au passage l&rsquo;Etat qui ne jouerait pas suffisamment son rôle. La presse reprend sans tousser ses communiqués suintant la manipulation.En fait de &quot;mise à l&rsquo;abri&quot;, c&rsquo;est plutôt du côté de l&rsquo;Elysée qu&rsquo;il faudrait que les socialistes agissent. Comme sur une chaîne himalayenne, François Hollande va de sommets en sommets, atteignant un discrédit digne du &quot;Toit du monde&quot;.Bartolone, groggy depuis sa piteuse aventure francilienne, a retrouvé ses esprits pour grommeler puis lancer l&rsquo;offensive contre Mou-néo-Candidat. Visiblement, il n&rsquo;a pas digéré sa description dans le livre-confidences de Hollande comme celle d&rsquo;un homme n&rsquo;ayant &quot;pas l&#39;envergure&quot; et &quot;pas un charisme considérable&quot; pour devenir Premier ministre. Le 25 octobre dernier, lors de la réunion du groupe PS à l&rsquo;Assemblée, Bartolone, aux côtés de Valls a pointé &quot;un problème d&#39;incarnation&quot; et la &quot;distance&quot; entre le président de la République et les Français qui lui interdiraient de prétendre à une réélection.Valls, n&rsquo;a pas toussé car, quant à lui, il a le cul entre la chaise de Matignon et celle de la dissidence. Il espère que le pédalo présidentiel sombrera de lui-même, sans qu&rsquo;il ait besoin de le torpiller ouvertement. Il prie aussi pour que les remous provoqués par ce naufrage ne l&rsquo;entraînent pas par le fond. L&rsquo;exercice est difficile. On sent Valls suivre pas à pas le chemin qui a mené Macron à la rupture. Ils vont être nombreux, bientôt, à se bousculer sur ce sentier escarpé.Peu après, on a appris que le même Premier ministre a tancé publiquement Le Guen, empêtré dans une sale histoire de mamours avec le Qatar et que Cambadélis a plusieurs fers au feu. Montebourg ou Hamon vont bientôt se demander à quoi sert de concourir à des Primaires qui seront fort difficiles à organiser si plusieurs candidats dits de gauche préfèrent s&rsquo;en dispenser.Bref, le chaos gouvernemental, c&rsquo;est maintenant&nbsp;! Il va falloir que la France tienne sept mois avec une vacance complète du pouvoir au moment où les périls montent.L&rsquo;affaire fait du reste jaser à l&rsquo;étranger. &quot; Les morts-vivant hantent depuis longtemps la politique française. Certains ressuscitent après une expérience de mort imminente, tandis que d&#39;autres continuent de sembler en vie même quand ils ont bel et bien trépassé&quot;, écrit méchamment Adam Nossiter, co-lauréat du prix Pulitzer 2015, dans le New York Times, en référence à Hollande.Ce climat de déliquescence ainsi que le traumatisme des attentats islamistes expliqueraient-il le regain d&rsquo;intérêt pour les célébrations d&rsquo;Halloween qu&rsquo;on observe cette année&nbsp;en France ? Il n&rsquo;y a pas que les politiciens qui ont besoin d&rsquo;exorciser et d&rsquo;exprimer leur refoulé.<h3 class="s2">2 &ndash; Trump, Poutine et May délivreront ils la France du joug allemand&nbsp;?</h3>Il est souvent intéressant de mettre de côté le bruit et les fumerolles des idéologies pour tenter d&rsquo;analyser de manière décalée et anticonformiste les situations diplomatiques et politiques.Si l&rsquo;on veut bien considérer les directions politiques nationalistes comme le furent jadis celles de Churchill, Staline et Roosevelt comme avant tout soucieuses d&rsquo;empêcher une domination continentale allemande en Europe, on comprend comment un Trump, élu président des Etats-Unis, pourrait toucher ses antennes avec celles de Poutine et May pour contrecarrer ce qui, sous le nom d&rsquo;Union européenne et d&#39;Euroland, n&rsquo;est plus désormais qu&rsquo;un dominion germanique.Les Etats dits du Sud de l&rsquo;Europe, dont la France, grâce à son président, fait désormais partie avec l&rsquo;Espagne, l&rsquo;Italie ou le Portugal, sont voués par les Teutons à jouer les rôles de colonies de délassement, endettées, privées de gouvernement indépendants voire de gouvernement tout court et vidées de leurs industries. Ils sont censés accueillir sans maugréer des migrants qui leur permettront de continuer à se spécialiser dans le bas de gamme.La principale différence avec le projet diplomatique hitlérien est que l&rsquo;Allemagne est envahie elle aussi et que l&rsquo;idéologie fasciste d&#39;aujourd&#39;hui y est un produit d&rsquo;importation connu sous le nom de salafisme. Cela rend la tâche de libération plus aisée qu&rsquo;en 1940. Enfin une bonne nouvelle&nbsp;!Reste à espérer que Clinton soit battue, ce qui est encore difficile à envisager tant la démocratie américaine est manipulée par les médias &quot;démocrates&quot;.<h3 class="s2">3 &ndash; Apocalypsit</h3>&quot;Le Brexit, c&rsquo;est la fin de l&rsquo;économie britannique, la mort de son commerce et de son industrie&quot; prophétisait la cohorte des bien-pensants avant le référendum de juin dernier.Dernières nouvelles du front&nbsp;: la croissance économique du Royaume-Uni a atteint 0,5% au troisième trimestre a annoncé jeudi l&#39;Office des statistiques nationales (ONS).Au même moment, rappelez-moi quelle était la performance de la France, si merveilleusement protégée par son appartenance à l&rsquo;Union européenne et l&rsquo;Euroland&nbsp;?0,2 % sur les mêmes trois derniers mois.Ce doit être une erreur de calcul. A moins que les populistes et autres fascistes ne trafiquent les chiffres de l&rsquo;Insee&nbsp;?

Opération «mise à l’abri» : Hollande bientôt traité comme un migrant ?

Chroniques du pot aux roses

<h3 class="s2">Atlantico : Ce mardi, le ministère du Travail et Pôle Emploi ont dévoilé les chiffres officiels du chômage pour le mois de septembre 2016, avec notamment 66 300 chômeurs en moins pour la catégorie A, après la hausse conséquente observée lors du mois d&#39;août.&nbsp;Dans quelle mesure la stagnation - voire le début de baisse -des chiffres du chômage est-elle liée à l&#39;action du gouvernement ? Sur le terrain du chômage et de l&#39;emploi, quelle est la situation de la France, par rapport à celle des autres pays européens ? &nbsp;</h3>Mathieu Mucherie&nbsp;:&nbsp;Il y a bien une action statistique de nos autorités publiques. Mais tous les pays eurolandais ont vu leur taux de chômage baisser depuis 2013&nbsp;; tous sauf la France. Les derniers chiffres doivent être regardés&nbsp;cum grano salis, et à la lumière de cette contre-performance majeure depuis plus de 3 ans&hellip;<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u74711/2016/10/euro_area_unemployment.jpg" style="font-size: 12px; width: 475px; height: 319px;" />Maintenant, passons à l&rsquo;explication. Celle que vous ne verrez ni dans&nbsp;Le Monde, ni chez Patriiiiick Artus, ni sur&nbsp;France Info. Une explication monétariste du sous-emploi hexagonal et européen, une explication contre-intuitive et qui fait mal. Tenez-vous bien et, SVP, âmes sensibles, passez votre chemin, les lignes qui vont suivre ne sont pas faites pour vous&nbsp;:Les grands décrochages de l&rsquo;emploi en France depuis 35 ans arrivent tous au moment d&rsquo;une crise monétaire&nbsp;: désinflation du début/milieu des années 80, crise du SME du début des années 90 (quand nous avons stupidement singé la politique monétaire de la Bundesbank), grande crise de 2008 (quand la BCE remontait stupidement ses taux au pire moment) suivie de la rechute de 2011-2013 (rechute liée à une nouvelle tentative de putsch de la BCE, soit dit en passant). Ensuite, à chaque fois, on passe 5 à 10 ans pour amortir, revenir dans les clous, gérer les conséquences pour les travailleurs devenus inemployables, pleurnicher sur la montée du FN, etc. Donc, nous devrions être tous d&rsquo;accord sur le point suivant&nbsp;: la meilleure des politiques de l&rsquo;emploi, en amont, c&rsquo;est d&rsquo;éviter un choc déflationniste. Donc&nbsp;: éviter à tout prix une nouvelle grosse erreur de pilotage monétaire. Donc&nbsp;: forcer la BCE à suivre une règle de croissance prudente du PIB nominal. Tout ceci nous entraîne bien loin des explications structuralistes ou journalistiques qui parlent bien à tous les analystes du bar PMU et qui au fond ne&nbsp;fâchent personne (le &laquo;&nbsp;niveau de formation&nbsp;&raquo;, un demi-point en plus ou en moins sur les charges, une nouvelle initiative sur les PME innovantes, etc.).Le mérite de l&rsquo;explication monétaire, c&rsquo;est qu&rsquo;elle est cohérente, dans le temps et dans l&rsquo;espace. Le chômage monte quand le public anticipe plus d&rsquo;inflation qu&rsquo;il n&rsquo;y en a&nbsp;: en particulier mais pas seulement parce que le coût réel du travail monte dans ces phases-là, conformément à des décennies de travaux de Milton Friedman. C&rsquo;est bien ce que l&rsquo;on constate. Et avec la japonisation de la zone euro depuis 3 ans, les anticipations d&rsquo;inflation s&rsquo;effondrent, capitulent, convergent vers l&rsquo;inflation réelle, et bing&nbsp;: le chômage redescend. La France est la dernière à s&rsquo;en rendre compte, peut-être parce qu&rsquo;elle a multiplié les obstacles sur l&rsquo;offre pour doper artificiellement les prix (songez à l&rsquo;immobilier&hellip;), peut-être parce qu&rsquo;elle est victime d&rsquo;une illusion nominale massive, et d&rsquo;un marché du travail des plus rigides. Son taux de chômage commence donc seulement à baisser depuis quelques mois, mais ce n&rsquo;est pas du tout bon signe&nbsp;: au Japon, le taux de chômage se situe à 3,1%... &nbsp;<h3 class="s2" style="font-size: 12px;">Doit-on néanmoins supposer que ces 66 300 individus ont tous retrouvé un emploi ?</h3>Pierre-François Gouiffès :&nbsp;Pour comprendre comment ces individus ont retrouvé un emploi et dans quelles conditions, il est utile de regarder les différentes catégories de demandeurs d&rsquo;emploi.Il y a d&rsquo;abord la catégorie A, les demandeurs d&rsquo;emploi dans aucune activité professionnelle pour lesquelles la baisse de 66&nbsp;300 en France métropolitaine est particulièrement spectaculaire pour le mois de septembre (le chiffre le plus bas depuis vingt ans) mais dans le jeu de yoyo initié fin 2015.Il y a après les demandeurs d&rsquo;emploi de catégorie B e C qui ont une activité réduite et dont au contraire le nombre augmente (+28&nbsp;300) en métropole et suit donc une évolution contraire à celle des A. Ensuite il faut prendre en compte la catégorie D, les personnes non tenues de chercher un emploi car inscrits en formation, qui est celle qui est le plus impactée par le plan &laquo;&nbsp;500&nbsp;00&nbsp;formations&nbsp;&raquo;. La variation en septembre est marginale (-500) mais cela n&rsquo;efface pas l&rsquo;augmentation très forte du stock de catégorie D depuis le début de l&rsquo;année, avec encore 73&nbsp;500 entrée sen septembre. Il faut enfin évoquer la catégorie E (personnes inscrites à Pôle emploi sans être tenues de rechercher un emploi, en emploi) qui augmente faiblement sur un mois (+1&nbsp;500) mais davantage sur un an (+26&nbsp;300)et qui concentre beaucoup de titulaires des contrats aidés subventionnés par l&rsquo;Etat.Au final la baisse des DEFM A en septembre et depuis le début de l&rsquo;année inclut via différents vases communicants et pour une part importante des transferts vers l&rsquo;activité réduite, les entrées en stage et les contrats aidés subventionnés par l&rsquo;Etat, et donc pour une part seulement de la création d&rsquo;emplois marchands dans le secteur productif.<h3 class="s2">Au mois d&#39;août, la France enregistrait près de 50 000 chômeurs en plus. Suite aux bons chiffres du mois de septembre, qu&#39;est-ce que ces variations brutales d&#39;un mois sur l&#39;autre nous enseignent selon vous ?</h3>Pierre-François Gouiffès :&nbsp;Si l&rsquo;on regarde les chiffres sur moyenne période, on voit à travers la revue mensuelle des statistiques une tendance erratique depuis l&rsquo;été 2015 avec des mois de hausse succédant à des mois de baisse.Une tendance est toutefois indiscutable&nbsp;: l&rsquo;arrêt de la hausse du chômage avec la stabilisation du nombre de DEFM ABC (avec ou sans activité réduite) et une très légère baisse des DEFM A. La France a donc quitté une terrible séquence de sept ans (2008-2015) de hausse forte et quasi ininterrompue du chômage.En revanche et compte-tenu justement du caractère erratique des chiffres récents, il n&rsquo;est pas prudent de considérer qu&rsquo;on est rentré dans une période de baisse significative du chômage&nbsp;:la Francen&rsquo;a ainsi pas connu trois mois de baisse successive depuis l&rsquo;été 2008 et donc la période avant criseLehman. On est à ce stade seulement dans une stabilisation à la baisse du chômage à un niveau toujours considérable après une très longue période de hausse mais hélas pas encore dans une séquence franche et nette de baisse&nbsp;: il y a ainsi 2,5 millions de demandeurs d&rsquo;emploi ABC de plus depuis 2008 (+80%) et encore 1,1 millions depuis le printemps 2012 (+25%).Le chômage laisse donc une marque profonde de douloureuse dans le pays. Il y a notamment le drame absolu demandeurs d&rsquo;emploi des plus de cinquante ans dont le nombre ne baisse pas et a quasiment triplé depuis mai&nbsp;2008&hellip;<h3 class="s2">Le contexte économique actuel nous permet-il d&#39;être optimiste sur le plan du chômage selon vous ? La fameuse inversion de la courbe du chômage, chère à François Hollande notamment en vue de la prochaine élection présidentielle, est-elle atteignable durablement ?</h3>Pierre-François Gouiffès :&nbsp;La question du chômage est depuis quarante sous le feu des responsables politiques et de l&rsquo;opinion publique avec notamment le rituel républicain des chiffres mensuels du chômage que nous sommes justement en train de commenter.Concernant l&rsquo;inversion de la courbe du chômage, il faut séparer la légère tendance à la baisse observée récemment d&rsquo;un renversement profond de la tendance qui amènerait la France à baisser son niveau de chômage structurel et conjoncturel.Sur le front conjoncturel de l&rsquo;activité et de la croissance, il n&rsquo;est pas du tout sûr que les bonnes nouvelles récentes (création de 143&nbsp;300 emplois privés entre juin 2015 et juin 2016, bon niveau d&rsquo;embauche constaté par l&rsquo;Acoss) présagent d&rsquo;une dynamique macroéconomique changeant la donne sur le marché du travail. A ce titre les perspectives de moyen terme publiées par l&rsquo;Unedic ne sont pas particulièrement optimistes.Sur le plan structurel, on ne peut que rappeler certaines faiblesses de l&rsquo;économie française par rapport à ses voisins qui échappent au drame du chômage de masse&nbsp;: croissance économique plus faible que celle des pays européens sur les années récentes, problème de compétitivité qui doit encore s&rsquo;améliorer fortement, spécificités structurelles du marché du travail et finances publiques structurellement déséquilibrées.C&rsquo;est en changeant la donne sur l&rsquo;ensemble de ces sujets que la France pourra espérer sortir de sa malédiction durable en matière de chômage de masse.

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Chômage : un peu de patience avant de crier cocorico

Wait and see

Embellie d’automne sur le chômage : mais le gouvernement a-t-il matière à s’en féliciter ?

C&rsquo;est un fait&nbsp;: l&rsquo;annonce apparaît comme une bouffée d&rsquo;air frais pour un président au bord de l&rsquo;asphyxie dans les sondages et critiqué de toutes parts. Selon des données publiées mardi, l<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/pepites/chomage-forte-baisse-en-septembre-2861691.html" target="_blank">e nombre de demandeurs d&#39;emplois de catégorie A a baissé de 66 300 le mois dernier</a>. Quelques minutes après la parution des statistiques, dans&nbsp;<a class="Colorbox" href="https://www.facebook.com/francoishollande.fr/?fref=ts" target="_blank">un message publié sur Facebook </a>(ce qui constitue une première concernant la question du chômage), le chef de l&rsquo;Etat souligne des résultats qui &quot;confirment une tendance installée depuis début&quot; 2016, même si &quot;la bataille n&#39;est pas terminée&quot;.Le président socialiste estime que le chômage &quot;diminue fortement. Ainsi, se confirme une tendance installée depuis le début de l&#39;année. Ces résultats sont le fruit de l&#39;action engagée par le gouvernement à travers le Pacte de responsabilité. La bataille n&#39;est pas terminée. Notre devoir collectif, c&#39;est de poursuivre ce combat avec constance et persévérance et de favoriser la croissance sans remettre en cause les principes de notre modèle social&quot;. Le chef de l&rsquo;Etat concède tout de même que &quot;le chômage reste trop élevé&quot; et que &quot;la précarité demeure l&#39;horizon quotidien de trop de nos concitoyen&quot;.François Hollande estime donc que la tendance est à l&rsquo;inversion de la courbe, qu&rsquo;il proclame comme étant son principal objectif depuis le début de son quinquennat. Une baisse du chômage qui représente aussi une condition&nbsp;sine qua non&hellip;pour se représenter en 2017.

Hollande El Khomri

François Hollande se vante de la baisse du chômage sur Facebook 

François Hollande se vante de la baisse du chômage sur son compte Facebook 

<h3 class="s2">1 &ndash; Forte hausse du chômage depuis trois mois&nbsp;!</h3>Alors que la presse servile claironne partout que la situation de l&rsquo;emploi s&rsquo;améliore et va permettre à Mou-Président de se représenter, il suffit de se référer aux chiffres non retraités ou bidonnés diffusés par Pôle emploi pour mesurer la réalité de cette soi-disant réussite.En juin 2016, il y avait 6&nbsp;015 600 personnes inscrites dans une des catégories de chômeurs (A à E), en juillet ce nombre est passé à 5 965&nbsp;200, en août il est remonté à 6 099&nbsp;550 et en septembre à 6 231&nbsp;240. Bref, durant les trois derniers mois, si l&rsquo;on veut bien dissiper l&rsquo;enfumage gouvernemental et considérer les emplois temporaires quasi entièrement subventionnés comme du chômage déguisé, le sous-emploi a progressé de 4,45 %.Si l&rsquo;on se réfère maintenant à mai 2012, ces pauvres victimes n&rsquo;étaient alors que 4&nbsp;888&nbsp;260, soit une hausse &laquo;&nbsp;flanbienne&nbsp;&raquo; de 27, 47 %&nbsp;depuis le début du mandat présidentiel. Quelle belle inversion de courbe&hellip;Vas-y François, présente ta candidature qu&rsquo;on rigole un peu&nbsp;!<h3 class="s2">2 - Ils ont idéologiquement tort mais ils sont médiatiquement majoritaires</h3>L&rsquo;angélisme xénophile, la repentance érigée en système de pensée, l&rsquo;incompréhension radicale de la manière dont la société crée de la richesse, l&rsquo;aveuglement sur l&rsquo;incompatibilité entre islam et droits de l&rsquo;homme&nbsp;: sur tous les sujets essentiels du débat public en ce premier quart du vingt et unième siècle, les erreurs de la gauche éclatent au grand jour.Faute de maîtres à penser capables de pimenter son fonds de sauce idéologique, la gauche fait donc désormais aboyer ses roquets des médias.Les Etats-Unis avaient autrefois une bonne dizaine d&rsquo;années d&rsquo;avance sur nous en politique. Aujourd&#39;hui, après un pilonnage incessant des journalistes, les Américains s&rsquo;apprêteraient à voter pour Hillary Clinton, dont le programme économique contient toutes les fadaises qui ont permis à François Hollande d&rsquo;être élu en France en 2012. Un égalitarisme verbeux noyé dans des mesures techniques dissimule mal la volonté d&rsquo;une petite caste démocrate de continuer à se nourrir sur la bête.Les révélations de Wikileaks sur le copinage entre les journalistes et la candidate de l&rsquo;establishment ou les turpitudes de la fondation Clinton sont infiniment moins claironnées, naturellement, que des propos graveleux de Trump enregistrés à son insu il y a onze ans par un interlocuteur qui l&rsquo;a sciemment amené sur ce terrain glissant alors qu&rsquo;à l&rsquo;époque il n&rsquo;était pas question pour l&rsquo;homme d&rsquo;affaires de concourir pour occuper la Maison blanche. La conversation est divulguée au bon&nbsp;moment, sans provoquer la suspicion de quiconque.Il fallait une double page au New York Times, en 1992, pour rapporter tous les scandales financiers qui entouraient déjà les Clinton. En 2016, ce même journal appelle à voter pour Hillary&nbsp;! D&#39;après une étude du Washington Post rapportée par le Figaro, 1,64 % des articles de presse consacrés aux élections sont pro-Trump, 80 % pro-Clinton et le reste neutre ou favorable à un candidat tiers. Bref, il y a plus de quarante fois plus de prises de positions en faveur de la démocrate qu&rsquo;en faveur du républicain&nbsp;!Trump est là-bas une véritable tête de Turc, un exutoire des angoisses des diplômés du supérieur en voie de prolétarisation lente qui se raccrochent à l&rsquo;Etat et aux systèmes socialisés pour se rassurer. On appelle ces gens des bobos.En France, il n&rsquo;est pas un jour ou presque sans que Libération ne narre avec effroi les faits et gestes de ce monstre d&rsquo;Amérique.Mais nos bobos ont aussi de quoi se mettre sous la dent dans leur propre pays. La manière dont l&rsquo;Obs a détourné les propos de Sarkozy sur son électorat de &laquo;&nbsp;ploucs&nbsp;&raquo;, sans préciser qu&rsquo;il parlait justement de la façon dont les journalistes les perçoivent, est un nouvel exemple de manipulation de sens et de discours. La machine à salir fonctionne à plein régime. Faute de produire des idées ou des candidats à même de les défendre, la gauche médiatique entend au moins choisir qui, dans le camp d&rsquo;en face, aura le droit d&rsquo;accéder au pouvoir sous la réserve de ne pas toucher à ses intérêts.Ils ont donc adoubé Alain Juppé, qui ne fera, pensent-ils, de mal à personne, c&rsquo;est-à-dire qu&rsquo;il ne les gênera pas eux-mêmes. Il repoussera lentement, très lentement, l&rsquo;âge de départ à la retraite afin de permettre à tous ceux déjà pensionnés, qui votent massivement, de faire travailler plus longtemps les autres. Il demandera aux musulmans d&rsquo;adhérer à une sorte de concordat &laquo;&nbsp;light&nbsp;&raquo; où il ne sera question que de prêcher en français mais certainement pas de renoncer à la charia.Il pacifiera, c&rsquo;est-à-dire qu&rsquo;il ne troublera pas. France apaisée commence par soi-même, comme en 2012.Si d&rsquo;aventure les nouveaux prête-noms de la gauche médiatique l&rsquo;emportaient, on pourrait d&rsquo;ores et déjà se préparer à une extrême dureté du combat politique quand ils échoueront eux-aussi. La machine à salir finira par exploser au nez de ceux qui l&rsquo;actionnent.<h3 class="s2">3 &ndash; Bercy qui&nbsp;?</h3>Les contribuables peuvent être rassurés sur la manière dont les &quot;ministricules&quot; qui hantent les couloirs de Bercy utilisent leur argent.On a ainsi appris cette semaine que la secrétaire d&#39;Etat au Commerce, l&rsquo;illustre Martine Pinville, dont un français sur mille doit connaître l&rsquo;existence mais qui est &laquo;&nbsp;proche du président de la République&nbsp;&raquo; nous dit le Figaro, a reçu hier 25 octobre 2016, à Bercy une dizaine de ministres et parlementaires &laquo;&nbsp;hollandais&nbsp;&raquo;. Parmi eux, Stéphane Le Foll (Agriculture), Michel Sapin (Finances), Marisol Touraine (Santé), Patrick Kanner (Ville), Christian Eckert (Budget) et Ségolène Neuville (Personnes handicapées). Se sont joints à eux le président du groupe PS à l&#39;Assemblée Bruno Le Roux et celui du Sénat Didier Guillaume. L&#39;objectif de ce déjeuner était &laquo;d&#39;avoir un échange politique sur la situation&raquo;.Sur le sujet du commerce, sinistré par la réputation dégradée de la France, notamment de Paris, tous ces gens avaient certainement beaucoup à dire lors de ces agapes à nos frais.

Pot aux roses machine à laver salir 

Gauche : la machine à salir et mentir tourne à plein régime 

Politique

Opération "mise à l’abri" : Hollande bientôt traité comme un migrant ?

1 - Le Bourgeois médecinMal remis de ses déboires électoraux ou ému par le vote par acclamation que les députés socialistes lui ont réservé pour le réinstaller au perchoir, Bartolone a eu un sérieux coup de mou. Il ne reverra pas l&rsquo;Assemblée nationale avant une quinzaine de jours et a pris la première ambulance en direction de... l&rsquo;hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, cible de son opprobre quelques jours plus tôt. La bourgeoisie de race blanche est bonne fille, fort peu rancunière et ses établissements de santé privés accueillants, propres et bien gérés. Les infirmières y portent d&rsquo;élégants serre-têtes. Il n&rsquo;y avait sans doute plus aucun lit disponible à Bobigny, dans l&rsquo;hôpital Avicenne, ex franco-musulman.Cette anecdote vaut son pesant de contournement de la carte scolaire par des parents bobos ou d&rsquo;agapes au Siècle par des énarques socialistes. Elle a quelque chose de rassurant : la France reste la France et sa caste dirigeante ne change pas.2 - Seuls vainqueurs des régionales : les islamistesLes socialistes ont subi une véritable déculottée aux élections régionales. Ils perdent la moitié de leurs élus (618 au lieu de 1208) et n&#39;auraient conservé qu&#39;une ou deux de ces collectivités sans les triangulaires provoquées par le Front national. Le retrait de leurs listes dans le Nord et en région Paca avait pour objectif principal de dissimuler ce fait brutal. Le poison mitterrandien est à diffusion lente. Hollande en possède encore quelques fioles.Par la sainte opération des médias, les voilà pourtant présentés comme ayant quasiment gagné. Il est vrai que le PS a limité un tout petit peu la casse. Le &laquo;No Pasaran&raquo; à la portée des intermittents du spectacle, un peu comme l&rsquo;amour est une éternité à la portée des caniches ainsi que l&#39;écrivait un auteur de mauvaise réputation, a resserré les rangs de la gauche autour de Hollande. Frontogauchistes et écoloverdâtres ont oublié aussi sec Notre-Dame-des-Landes, Rémi Fraisse ou l&rsquo;état d&rsquo;urgence. Il leur fallait, pour la énième fois, se transformer en faiseuses d&rsquo;anges pour avorter la bête immonde sortant d&rsquo;un ventre fécond, etc.Bref, ayant sauvé d&rsquo;un cheveu la Bourgogne et le Centre, Hollande va pouvoir escamoter le débat qui aurait pu le faire tanguer. Peut-être même évitera-il de concourir à des primaires. Il continuera donc sa partie de bonneteau, agitant les mains pour dissimuler que son jeu est truqué et que ses cartes ne bougent pas. La gauche ne sortira pas du chloroforme et l&#39;Etat restera aux mains d&rsquo;un homme qui n&#39;espère plus qu&#39;en les erreurs des autres.Pendant ce temps, la droite va s&#39;épuiser en querelles périlleuses durant dans de longs mois. Certes, Sarkozy s&#39;est enfin décidé à évincer la désastreuse NKM, tout juste bonne à faire perdre son camp, ce dont les médias socialisants et subventionnés lui savent gré en s&rsquo;émouvant de son triste sort. Mais le risque d&rsquo;une pluralité de candidats après des primaires ratées est moins que jamais à exclure.Le Front national, quant à lui, reste dans son coin, un coin de plus en plus spacieux certes mais un coin tout de même. Ses chefs continuent de se dire que le temps joue pour eux, que si ce n&rsquo;est pas en 2017, ce sera en 2022 que leur tour viendra, à moins que peut-être en 2027 ...Nul n&rsquo;a remarqué que le 13 décembre, jour du deuxième tour des élections régionales, était aussi celui du premier mois des attentats qui ont ensanglanté Paris. Politics as usual ... Les jeux partisans ont repris et les fondamentalistes peuvent à nouveau ricaner en constatant que rien ne sera fait, avant au moins un an et demi, pour tenter de s&rsquo;opposer à leurs progrès, que leurs accoutrements pourront s&#39;égayer dans les rues comme autant de défis à la conscience laïque et que les passants &laquo;whites&raquo; et autres &laquo;blancos&raquo;, pour parler comme Valls, maugréeront in petto en se disant que la prochaine fois, c&rsquo;est décidé, ils voteront FN. A moins que ce soit en 2022 ou en 2027...3 - Grand Paris déjà perdu ?Il n&rsquo;a pas fallu attendre plus d&rsquo;une journée pour constater les premiers effets des mortelles divisions au sein de la droite parisienne, symptomatique de ce qui risque de se produire au niveau national.On a pu constater dès mardi une grosse évaporation de votes dans les rangs des Républicains lors du scrutin pour la désignation des représentants de Paris à la nouvelle Métropole. Le groupe &laquo;républicain&raquo;, qui pouvait prétendre envoyer 21 élus dans cette assemblée, n&rsquo;en aura finalement que 19. Pourquoi ? La liste Les Républicains n&rsquo;a recueilli que 49 suffrages alors que le groupe compte 55 élus ! Que s&rsquo;est-il passé ? Brigitte Kuster, maire du 17ème arrondissement a soutenu un de ses proches, Jérôme Dubus, contre l&rsquo;avis de NKM qui le déteste. Cette dernière a renoncé au perchoir métropolitain, constatant qu&rsquo;elle n&rsquo;avait aucune chance, mais poursuit Dubus de sa vindicte et l&rsquo;a placé en 21e position, rang idéal pour se faire évincer par ses petits camarades. Un rapide calcul des reports indique que mathématiquement des élus Républicains ont voté pour la gauche. Plomber la candidature de Dubus justifiait certainement de tirer contre leur camp, au risque de fragiliser leur majorité à la Métropole. Imaginez les fameuses primaires ...

Bartolone hospitalisé à Neuilly : ciel ma race blanche !

Sans suspense, Claude Bartolone, battu aux régionales en Ile-de-France dimanche, a été reconduit comme président de l&#39;Assemblée nationale par le groupe socialiste. Selon plusieurs sources, le candidat malheureux aux régionales a même eu droit à une standing ovation de la part des députés.&nbsp;Claude Bartolone en a également profité pour concéder devant les députés socialistes que sa formule pendant la campagne des régionales accusant son adversaire Valérie Pécresse de défendre &quot;Versailles, Neuilly et la race blanche&quot; était une erreur. &quot;Je reconnais que mon expression n&#39;était pas forcément calibrée&quot; a dit le président de l&#39;Assemblée.Un maintien qui devrait attirer les foudres de la droite. Depuis dimanche soir, des voix chez les Républicains avaient appelé à sa démission.&nbsp;Bruno Le Maire&nbsp;avait estimé que Claude Bartolone devait quitter la présidence car il ne &quot;remplit plus les conditions&quot; de la fonction selon lui.&nbsp;&quot;Quand on prend un risque, on l&#39;assume (...). A partir du moment où il a&nbsp;été battu, je ne vois pas comment il peut remonter sur le perchoir et présider&nbsp;à nouveau l&#39;Assemblée nationale&quot;, avait insisté l&#39;ancien ministre.<blockquote type="cite">Invité de RMC et BFMTV, Laurent Wauquiez (LR), élu président de la région&nbsp;Auvergne-Rhône-Alpes, a lui aussi jugé que M. Bartolone n&#39;était &quot;plus digne&nbsp;d&#39;occuper cette fonction&quot;. &quot;Il s&#39;est abaissé, il a eu une conduite qui n&#39;est&nbsp;pas une conduite digne&quot;.&nbsp;&quot;Il a dit &#39;Valérie Pécresse, c&#39;est Versailles et la race blanche&#39;. Et vous&nbsp;croyez qu&#39;après ça on est à la hauteur de l&#39;hémicycle de l&#39;Assemblée&nbsp;nationale? Au revoir...&quot;, avait jugé Laurent Wauquiez ce mardi.</blockquote>

Claude Bartolone

Assemblée nationale : Bartolone reconduit comme président malgré les critiques

Exercice de maintien

Assemblée nationale : Bartolone reconduit comme président malgré les critiques de la droite, il reconnaît son erreur sur "la race blanche"

Attaqué par la droite, après une rude campagne, Claude Bartolone a dû sécher le perchoir de l&#39;Assemblée nationale, ce mardi, lors des traditionnelles questions au gouvernement. Selon son entourage, le candidat malheureux en Ile de France, s&#39;est &quot;senti mal&quot; après le déjeuner. Il s&#39;est alors rendu à l&#39;hôpital américain de Neuilly pour faire des examens. Résultat : le député de 64 ans est en &quot;surchauffe&quot; avec une tension artérielle de 24. Il devrait être mis au repos une dizaine de jours et reviendra, vraisemblablement pour janvier prochain. Plus tôt dans la journée, il avait été reconduit par la majorité socialiste au poste de président de l&#39;Assemblée nationale, par acclamations.

Claude Bartolone, en état de "surchauffe", finit à l'hôpital pour des examens 

Fatigué...

Claude Bartolone, en état de "surchauffe", finit à l'hôpital pour des examens cardiologiques

France

<h3 class="Formatlibre s2">1 - Exclusif ! La lettre que François Hollande ne lira pas aujourd’hui en conseil des ministres !</h3>"Camarades très cher(e)s,Je vous ai convoqués à ce conseil non seulement pour son ordre du jour ordinaire, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie du socialisme aux couleurs de la France.Après avoir examiné ma conscience devant les sondages, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon impopularité, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère élyséen.Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence politique, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la ruse et par la communication.Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la France menacée de faillite, pour gouverner le pédalo et annoncer le socialisme, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le palais qui m'a été confié.C'est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer à la présidence de la République, successeur de Nicolas le Mauvais, qui m'a été confié par les mains des électeurs le 6 mai 2012, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le siège du Faubourg Saint Honoré, siège de l’Etat, sera vacant et les élections pour l'élection du nouveau président devront être convoquées par ceux à qui il appartient de le faire.Camarades très cher(e)s, du fond du cœur je vous remercie pour toute l’impopularité et l’endurance avec lesquelles vous avez porté avec moi le poids de ma présidence et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions le gouvernement au soin du président du Sénat et implorons l’opposition afin qu'elle se déchire et nous épargne.Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l'avenir, le socialisme aux couleurs de la France par une vie consacrée à la repentance et aux petites blagues."<h3 class="Formatlibre s2">2 - Comment François s’est mis tout seul dans la gueule d’Angela.</h3>En mai 2012, on allait voir ce qu’on allait voir. Luttant contre la finance ennemie et imposant à l’Europe une réorientation sociale, François Hollande avait fait campagne en proclamant qu’il allait renégocier le traité européen.On sait ce qu’il advint : un pacte de croissance misérable qui, la semaine dernière, a été vidé de son peu de substance. La réalité est simple, François Hollande est le rejeton de la longue lignée de technocrates qui gouvernent la France depuis 40 ans. Leur surmoi européen les empêche d’envisager sérieusement, ne fût-ce qu’une seconde, de taper du poing sur la table en exigeant que l’euro cesse d’être surévalué.Cette capitulation première s’étend peu à peu à tous les sujets. Hollande est arrivé tel Matamore à Bruxelles pour négocier le budget européen : "Je viens pour chercher un accord. Si certains ne sont pas raisonnables, je ferai en sorte de les raisonner. Mais jusqu'à un certain point. Si l'Europe devait, pour chercher un compromis à toute force, abandonner ses politiques communes, oublier l'agriculture et ignorer la croissance, je ne serais pas d'accord."Las ! Les crédits dévolus à la PAC, à l’aide alimentaire ou aux infrastructures sont tous toisés.Le piège dans lequel se débat la France est terrible : comme sa classe politique n’a pas le courage de faire elle-même les réformes nécessaires pour adapter ses administrations et ses lois à la dure concurrence internationale non plus que défendre vraiment nos intérêts dans les négociations commerciales, elle s’abrite derrière la rigueur européenne.Mais celle-ci entretient les problèmes en perpétuant la surévaluation de notre devise. Il faut alors, pour en supporter les conséquences, s’endetter toujours davantage afin de financer les transferts sociaux que la peur de l’explosion sociale extorque à nos gouvernants. Bref le serpent se mord la queue jusqu’à risquer aujourd’hui l’étouffement.Avec rouerie, Lui-Président a cru pouvoir jouer sur deux tableaux. D’une part abandonner très vite ses rodomontades anti-finance, convaincre les marchés et les Allemands qu’il préparait l’opinion à l’austérité et obtenir en échange des taux d’intérêt bas puis des eurobonds, prétexte discret à la création monétaire. D’autre part, limiter au maximum les efforts de modernisation de l’Etat pour ne pas s’aliéner vraiment ses clientèles électorales.Ce pari ne pouvait être gagné que si la croissance revenait vite et fort. Mais il était insensé, puisqu’en déprimant la demande tout en acceptant la hausse de l’euro il condamnait l’économie française à la récession à brève échéance.Comme sur un radeau où les survivants d’un naufrage se volent leurs provisions, l’Allemagne supporte mieux cette situation car elle arrive encore à s’emparer de nos restes.On comprend que Super-Normal soit nerveux. On comprend encore mieux pourquoi il est si facile à Merkel de trouver le premier allié venu, en l’occurrence Cameron, pour envoyer promener notre président dans un sommet où, la chose fut passée sous silence en France, Monti l’Italien s’est moqué ouvertement de lui.On imagine mal Hollande annonçant à ses derniers fidèles l’application immédiate de l’austérité imposée par Berlin, avec son cortège de réduction brutale de l’emploi public et de baisse tout azimut des prestations sociales. On l’imagine encore moins annonçant le nouveau nouveau franc et le contrôle des changes et des échanges.Parallèlement, les taux d’intérêt des OAT français ont commencé leur lente remontée. Le Mali et les steaks de boeuf et de cheval ne meubleront plus très longtemps l’actualité. Quant au mariage homo, il est déjà oublié, malgré tous les efforts du Nouvel Obs et de Libé pour remuer le sujet.Bref, l’étau du réel se resserre sur la normalité. Finalement, peut-être notre président devrait-il considérer la lettre de renonciation ci-dessus comme un modèle à prendre au sérieux ?<h3 class="Formatlibre s2">3 - Noms d’oiseaux roses</h3>Il y a quatre ans, la gauche se déchaînait contre le "Casse-toi pauvre con" de Sarkozy. Aujourd’hui, président de l’Assemblée nationale<a href="http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/quand-claude-bartolone-lance-abrutis-destination-deputes-udi-637186.html" target="_blank">, Bartolone traite les députés centristes "d’abrutis"</a>, ajoutant l’ironie à l’insulte puisqu’il prétend ensuite avoir parlé de lui-même. S’il disait vrai, il ne serait pas critiquable. Cela nous rappelle Ayrault qualifiant il y a peu Depardieu de minable.Leur chef, Hollande, ironise au même moment sur l’élection du futur pape depuis une tribune nigériane. Il ne se sent fort qu’en Afrique.<h3 class="Formatlibre s2">4 - Supercherie locale</h3>Le gouvernement a annoncé réduire de 1,5 milliards d’euros les transferts <a href="http://www.atlantico.fr/decryptage/83-francais-estiment-que-collectivites-locales-doivent-reduire-depenses-jerome-fourquet-637185.html" target="_blank">aux collectivités locales en 2014 et 2015</a> afin de financer son "Crédit d’impôt compétitivité-emploi". Dès que les élections municipales seront passées, une grande partie de ces collectivités augmentera ses taxes, reprenant immédiatement aux Français ce que l’Etat aura retranché. Mais ce n’est pas grave, ledit gouvernement pourra se vanter de mieux gérer la dépense publique. Le bonneteau est un sport socialiste de combat.<h3 class="Formatlibre s2">5 - La nationalisation des illusions</h3>La question revient dans le discours de Montebourg et Hollande de manière de plus en plus insistante. Que ce soit à Petroplus, où l’Etat envisage une prise de participation d’un montant encore indéterminé, à Florange, chez PSA ou Mittal, la "solution" d’une nationalisation larvée des entreprises en difficulté refait surface. D’ordinaire, ce genre d’expédients, traduction d’un désespoir, met davantage de temps à apparaître.Au même moment, l’obligation envisagée, pour ceux qui veulent fermer un site considéré par le gouvernement comme "rentable", de le revendre, participe de la même illusion interventionniste. Tous les calculs de rentabilité sont discutables et où trouvera-t-on l’argent pour que l’Etat les rachète si nul repreneur authentique ne se manifeste ?Hollande pousse plus loin encore l’aberration économique : "Il y aura une traduction pour renchérir un certain nombre de licenciements ... ". Renchérir les licenciements ? Mais c’est la voix royale pour dissuader les embauches !Bref, une ambiance de fin de règne commence à s’installer après seulement neuf mois d’exercice du pouvoir : record battu. Ayrault doit le sentir avec son flair provincial car il se fait très discret en ce moment, façon d’attendre que l’orage passe. Il n’a pourtant pas encore commencé à gronder.<h3 class="Formatlibre s2">6 - H 4, PMA, GPA</h3>Curieux paradoxe. Au moment où le pouvoir prépare l’opinion à la légalisation de la gestation pour autrui et à la banalisation de la procréation médicalement assistée, la France se passionne pour la preuve de la continuité génétique entre Henri IV et Louis XVI et les études de généalogie. Là où il n’y a plus de gènes, il y a encore du plaisir ?

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