La motion de rejet adoptée par l’Assemblée nationale signe beaucoup plus que la fin du débat consacré à ce projet de loi
12 décembre 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Bruno Cautrès est chercheur CNRS et a rejoint le CEVIPOF en janvier 2006. Ses recherches portent sur l’analyse des comportements et des attitudes politiques. Au cours des années récentes, il a participé à différentes recherches françaises ou européennes portant sur la participation politique, le vote et les élections. Il a développé d’autres directions de recherche mettant en évidence les clivages sociaux et politiques liés à l’Europe et à l’intégration européenne dans les électorats et les opinions publiques. Il est notamment l'auteur de Les européens aiment-ils (toujours) l'Europe ? (éditions de La Documentation Française, 2014) et Histoire d’une révolution électorale (2015-2018) avec Anne Muxel (Classiques Garnier, 2019).
La motion de rejet adoptée par l’Assemblée nationale signe beaucoup plus que la fin du débat consacré à ce projet de loi
12 décembre 2023La stratégie de rupture prônée par Jean-Luc Mélenchon, basée sur la conflictualisation, peut-elle porter ses fruits électoralement ?
26 octobre 2023Au sein de la NUPES et de LFI, François Ruffin se démarque. Il l’a encore montré dans une interview à France info. Interrogé sur les mesures sociétales, le député de la Somme a estimé que "le cœur du sujet c’est le travail, le partage des richesses. Il faut de l’apaisement, dans ce cadre-là il ne faudra pas faire tout ce qui nous passe par la tête”.
4 juin 2023Si le chef de l’Etat continue de bénéficier, auprès de son cœur de cible, de l’image de celui qui « essaie de réformer un pays impossible à réformer », sa Première ministre est perçue comme souffrant d’un manque de « hauteur » et de « charisme », selon la dernière vague de l’Observatoire de la politique nationale, réalisée par BVA fin septembre pour Orange et RTL.
Quelles que soient les hésitation et options du chef de l’Etat, il devra gouverner en surmontant une réalité très solidement ancrée dans l’opinion : son image reste toujours autant clivée auprès des Français.
Pendant toute la campagne présidentielle, Bruno Cautrès nous a accompagnés de son éclairage, sur un thème central, l'engagement. Cette semaine, à quelques semaines d'un nouveau grand rendez-vous pour les Français, il revient sur les facteurs qui pourraient faire se déplacer les Français dans les urnes pour les élections législatives
Le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen promet d'être une confrontation entre deux visions de la France et entre deux projets politiques que presque tout oppose.
Le mandat d’Emmanuel Macron qui s’achève a été tellement associé aux crises successives que l’on peut se demander ce que serait un second mandat sans les crises.
La guerre en Ukraine impacte la campagne électorale et suscite de l'inquiétude chez les citoyens, selon l'enquête réalisée par BVA sur « Les Français et l’élection présidentielle », pour Orange et RTL. L’indicateur du moral des Français a atteint, aujourd’hui comme il y a un an, l’une de ses plus faibles valeurs.
La démocratie ne semble plus inspirer aux Français que de la déception et le sentiment de l’inefficacité. La campagne présidentielle que nous vivons porte le témoignage éloquent de cette confusion.
Selon la dernière vague de l’enquête BVA des intentions de vote, l'attachement des Français à la démocratie reste très élevé. Leur évaluation de la démocratie en France est en revanche nettement moins positive. De nombreuses fractures démocratiques apparaissent.
Dans cette enquête publiée quelques jours avant le début de la présidence française de l'UE, l'attitude des Français vis-à-vis de l’intégration européenne apparaît très ambivalente. S'ils reconnaissent le besoin d'une plus forte intégration dans certains domaines, ce n'est pas du tout le cas pour des thématiques comme l'éducation ou la santé.
Selon une nouvelle étude réalisée par BVA pour Orange et RTL, le capital de sympathie dont disposent les candidats à l'élection présidentielle en cette fin d’année 2021 est une donnée à surveiller de près pour comprendre ce qui est en train de se nouer entre les électeurs et les candidats pour 2022.
C’est devenu la nouvelle stratégie de campagne à la mode : essayer de dominer les conversations autour des repas de Noël en famille. Mais l’adresse du réveillon, le menu ou la messe de minuit ne comptent-ils pas autant que ce qui s’y dit ?
Un sentiment diffus s’est installé dans l’opinion. Les électeurs sont confrontés à un mélange d’incertitude, de fatalisme et de confusion vis-à-vis de l'élection présidentielle et de l'offre électorale.
La mobilisation politique est l’une des plus essentielles fonctions des campagnes électorales. Mais cette mobilisation ne se traduit pas toujours dans les urnes. La France est devenue ces dernières années une "démocratie de l’abstention".
Dans une note récente, le Cevipof décrypte les déterminants politiques de la rationalité vaccinale. Pour ses auteurs, l'attitude réfractaire à la vaccination vient d'un tropisme de défiance, de pessimisme et de sentiment d’injustice d'une partie de la population.
Qui saura construire (et comment) une offre politique susceptible de réunir enfin ceux qui sont optimistes pour l’avenir et ceux qui ont (aussi) de bonnes raisons de ne pas l’être ?
5 septembre 2021Les candidats à la présidentielle ont jusqu’à ce lundi soir pour se représenter dans une large enquête d’opinion, dirigée par LR. Un moyen final pour le président Christian Jacob de ne pas organiser la primaire ?
Le Parti Socialiste et La France Insoumise organisaient leur université d'été ce week-end. Anne Hidalgo, la maire de Paris, est la favorite pour représenter le PS à la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, dans son discours, a notamment dénoncé la stratégie sanitaire du gouvernement. Quel bilan tirer de ces rassemblements en cette rentrée politique et sur la stratégie déployée à gauche dans le cadre de la campagne pour 2022 ?