Réforme de la police judiciaire : les syndicats Alliance et Unsa-Police demandent à Gérald Darmanin une « décision d'apaisement »<!-- --> | Atlantico.fr
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Alliance et Unsa-Police ont demandé au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin une « décision d'apaisement » face à la contestation suscitée par la réforme de la police judiciaire.
Alliance et Unsa-Police ont demandé au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin une « décision d'apaisement » face à la contestation suscitée par la réforme de la police judiciaire.
©NICOLAS TUCAT / AFP

PJ

Eric Arella, le patron de la police judiciaire pour le Sud de la France, a été démis de ses fonctions vendredi après une manifestation de policiers. Cette décision a suscité l'indignation générale dans les rangs de la PJ et dans le monde judiciaire.

Alliance, l'un des principaux syndicats de police, et Unsa-Police ont demandé samedi au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin une « décision d'apaisement » face à la contestation suscitée par la réforme de la police judiciaire et au lendemain de l'éviction du patron de la PJ de la zone Sud.

Les deux syndicats ont transmis un communiqué à l’AFP :

« Cette réforme suscite le rejet: il faut donc stopper cette spirale qui risque de creuser un fossé inquiétant et déstructurant au sein de notre maison police ».

Selon les organisations, cette « réforme suscite trop de questions sans réponse et son bien-fondé n'est pas établi ».

Ils réclament au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin « une décision rapide d'apaisement », afin de « revenir sur un vrai terrain d'échanges » sur ce sujet « dont l'impact (structurel et humain) au sein de la police judiciaire ne doit plus être négligé ».

Les deux syndicats, réunis depuis quelques semaines au sein d'un même « bloc » syndical en vue des élections professionnelles à la fin de l'année, réitèrent aussi leur demande d'un « moratoire », déjà réclamé début septembre.

Vendredi, Eric Arella, le patron de la police judiciaire pour le sud de la France, a été démis de ses fonctions, au lendemain d'une action des forces de l’ordre contre la réforme de la PJ. Cette décision a suscité l'indignation générale dans les rangs de la PJ et dans le monde judiciaire.

En signe de protestation, des centaines d'enquêteurs de toute la France se sont rassemblés devant leurs services vendredi après-midi.

Le projet de réforme prévoit de placer tous les services de police à l'échelle du département - renseignement, sécurité publique, police aux frontières (PAF) et police judiciaire (PJ) - sous l'autorité d'un seul Directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

Les opposants dénoncent le risque d'un « nivellement vers le bas » de la PJ et un renforcement du poids du préfet dans les enquêtes.

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