Les premières doses de vaccins contre la Covid-19 vont sortir des chaînes de production françaises à partir de ce mercredi.
La France va commencer à fabriquer elle-même des vaccins contre la Covid-19 partir du mercredi 7 avril, grâce à plusieurs usines de sous-traitance installées à travers l'Hexagone. L'objectif est de produire 250 millions de doses d’ici la fin de l’année.
L’usine Delpharm, installée en Eure-et-Loir, produire les premiers flacons hexagonaux. Le sous-traitant a signé de longue date un contrat avec Pfizer et BioNTech. Après plusieurs millions d’euros d’investissements, financés en partie par l’Etat, et cinq mois de préparation, tout est prêt pour le conditionnement des vaccins, dont les éléments de base proviennent d’Allemagne.
A la mi-avril, Recipharm et son usine d’Indre-et-Loire se lancera également dans la production, sous licence Moderna.
Sanofi débutera sa production de doses de vaccins en France. Sanofi a signé un partenariat de production avec Janssen sur ses lignes de Marcy-l’Etoile dans le Rhône.
D’ici cet été, Fareva mettra en flacon les doses de Curevac (dès que ce vaccin allemand aura obtenu son homologation européenne) sur ses sites d’Idron, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, et de Val-de-Reuil, dans l'Eure.
Toutes ces doses qui vont être produites en France ne seront pas uniquement destinées au marché français, mais à l’ensemble des pays européens.
Des doses produites ailleurs en Europe sont attendues en France dans les jours à venir dans le cadre de la campagne de vaccination. 12 millions de doses, des quatre vaccins déjà autorisés, sont effectivement attendus ce mois-ci en France.
Pour faciliter les injections, des vaccinodromes vont se démocratiser notamment au palais des sports de Gerland à Lyon et au Stade de France, en Seine-Saint-Denis.
La campagne va s’accélérer grâce à l’entrée en lice des infirmières libérales, qui, depuis la semaine dernière, peuvent prescrire et injecter les doses au domicile des patients.
A partir de mercredi, sept hôpitaux militaires à Paris et en région seront mobilisés avec leur personnel, pour un objectif de 50.000 vaccinations par semaine.
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