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Michel Barnier voulait prouver qu’en réduisant les dépenses publiques, il protège mieux l’activité qu’en augmentant les impôts. C’est raté, la classe politique est tombée dans le délire fiscal parce que l’opinion s’oppose aux réductions de dépenses publiques.

«Je ne me suis pas roulé par terre pour être premier ministre», a assuré vendredi Michel Barnier, en affirmant qu'il était «prêt» à diriger le gouvernement sans pour autant être «demandeur», lors d'un déplacement à Givors, dans la Métropole de Lyon.

Si Michel Barnier est à l’abri de l’adoption d’une motion de censure, tant que le RN n’a pas décidé de la voter, il doit piloter au quotidien des textes législatifs, qui nécessitent un examen en commission et en séance, donc des votes fréquents.

Aujourd’hui, le Conseil des ministres va discuter de l'éventualité d'autoriser le recours au 49.3 de la Constitution pour faire passer à l'Assemblée le projet de budget pour 2025, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, invitée dans les "4 V" sur France 2.

Mardi soir, une large majorité de députés a adopté l'article prévoyant la surtaxe sur les hauts revenus proposée par le gouvernement, censée rapporter deux milliards d'euros en 2025.

Tandis que l'examen du projet de loi de finances pour 2025 débute demain en commission des finances de l'Assemblée nationale, de nombreux groupes politiques ont d'ores et déjà déposé des amendements contre cette mesure.

D’après le Haut conseil des finances publiques, la réduction du déficit repose aux deux tiers sur des augmentations de prélèvements obligatoires et seulement à 30 % sur des baisses de dépenses.

Quand le Premier ministre prévient que nous sommes au bord de la crise financière, faut-il l'entendre comme un avertissement ou une menace ? Michel Barnier, dans sa très longue carrière politique, a toujours dit la vérité sur la situation qu’il gère. Alors ?

La crise financière «est devant nous, il faut la prévenir», a affirmé vendredi Michel Barnier pour justifier ses mesures de 60 milliards d'économies dans le prochain budget, dont 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards d'impôts supplémentaires.

La revalorisation des pensions de retraite interviendra le 1er juillet 2025 et non le 1er janvier prochain, a appris franceinfo ce mercredi. Le projet de budget 2025 prévoit un effort de 60 milliards d'euros sur les dépenses et les recettes.

Dans le projet de loi de finances qui sera présenté la semaine prochaine, le gouvernement prévoit 40 milliards d’euros de coupes dans les dépenses et 20 milliards d’euros de hausses d’impôts.

Sur la partie budgétaire, principal objet de cet article, Michel Barnier a fait le service minimum. L’objectif affiché est de réduire la dette.

Après avoir prononcé un discours d’une heure et demie, dont chaque mot avait été pesé au trébuchet, Michel Barnier a écouté sans broncher les présidents des dix groupes de l’assemblée pendant environ trois heures.

Dans le cadre des réactions politiques lors des discours des chefs des différents groupes à l’Assemblée, il y a eu plusieurs nuances d’opposition et de soutien à la politique et aux projets proposés par Michel Barnier.

Invité de RTL ce mardi matin, le président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale s’est positionné comme un soutien franc de Michel Barnier. 

Alors que Michel Barnier doit prononcer ce mardi à 15h son discours de politique générale à l’Assemblée, et ainsi présenter les grands axes de son action un mois après avoir été nommé à Matignon, l’entourage du premier ministre confirme qu’il ne sollicitera pas un vote de confiance à l’issue de son allocution.

Depuis Montréal, le président de la République s’est exprimé jeudi soir pour la première fois sur la mort de la jeune étudiante parisienne.

Invité sur CNews ce matin, le député des Alpes-Maritimes, au sujet du gouvernement : «Qui vous dit qu'on ne le censurera pas ?».

Quand nous annoncions que ce Gouvernement serait au mieux « empêché » et au pire inutile, ou temporaire, on ne croyait pas si bien dire.

Michel Barnier et son équipe annoncent une nouvelle époque. En principe, les ministres seront priés de ranger leur ego au placard, interdits de coups de com, et invités à se consacrer à la pédagogie des réformes. Faute de majorité, il faudra se rattraper avec le talent d’expliquer, sinon...