L'utilisation de la figure gaullienne pour justifier la poursuite du dialogue avec Vladimir Poutine ne conduit-elle pas à une erreur d'interprétation de ce qu’était la posture du général vis-à-vis de l'Union soviétique ?
15 octobre 2022Le Réseau Atlantico
Best-Of du 7 au 13 décembre
Maurice Vaïsse est agrégé d’histoire, professeur émérite à Sciences Po. Il a été président du groupe d'études d'histoire de l'armement nucléaire (1986-1996), directeur du Centre d'études d'histoire de la défense (1995-2001) et président du conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle (1995-2001). Spécialiste de l'histoire des relations internationales, il est chercheur associé au Centre d'histoire de Sciences Po et chercheur au CERI. Depuis 1992, il est éditeur de documents diplomatiques français (ministère des Affaires étrangères).
Directeur de la Revue d'histoire diplomatique, il est également membre de plusieurs comités scientifiques de rédaction (Relations internationales, Politique étrangère, Défense nationale, Cold War History Review...).
L'utilisation de la figure gaullienne pour justifier la poursuite du dialogue avec Vladimir Poutine ne conduit-elle pas à une erreur d'interprétation de ce qu’était la posture du général vis-à-vis de l'Union soviétique ?
Celui qui attendait toujours d'être appelé en ultime recours et qui a permis à la France de garder son statut de puissance internationale aurait certainement été attristé par la situation actuelle du pays.
18 juin 2014