Qu'ont en commun François Hollande qui accuse Bruxelles de ses revers, Thomas Thévenoud qui incrimine sa phobie administrative, Jérôme Kerviel qui se déclare victime du système ? « C'est pas ma faute ! » s'exclament-ils en choeur. Petits et grands reprennent le refrain avec entrain. Ils stigmatisent le mal français de la désinvolture, de l'irresponsabilité et de la démission. De juin 1940 à aujourd'hui, en passant par mai 1968, ce livre retrace notre dégringolade. Et détaille les conditions de notre sortie de l'infantilisation. Extraits de "C'est pas ma faute" d'Irène Inchauspé et Claude Leblanc, aux éditions du Cerf 2/2
7 avril 2015