Le président Ebrahim Raïssi affirme à l'ONU que l'Iran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires <!-- --> | Atlantico.fr
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L'Iran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires, selon Ebrahim Raïssi lors d'un discours à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
L'Iran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires, selon Ebrahim Raïssi lors d'un discours à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
©ATTA KENARE / AFP

Nucléaire iranien

Le président iranien Ebrahim Raisi s'est adressé ce mercredi à la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies au siège de l'ONU à New York.

L'Iran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires, a affirmé mercredi son président Ebrahim Raïssi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, alors que les négociations sur l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran sont dans l'impasse. 

Selon le dirigeant iranien, « la République islamique d'Iran ne cherche pas à construire ou à obtenir des armes nucléaires et de telles armes n'ont pas leur place dans notre doctrine».

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni - qui étaient parties à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 avec les États-Unis, la Russie et la Chine - attendent une réponse formelle de Téhéran aux dernières conditions qu'ils ont proposées pour redonner vie à ce texte dont le président américain de l'époque Donald Trump s'était retiré en 2018. 

Le président iranien doute de la sincérité du gouvernement américain de Joe Biden pour relancer l'accord :

« Ils ne cessent de répéter les mêmes histoires du passé, ce qui nous fait douter de leur engagement à revenir à l'accord. Pouvons-nous vraiment croire à cet engagement (américain) sans garanties et assurances ».

Ebrahim Raïssi avait rencontré mardi à New York son homologue français Emmanuel Macron à qui il avait « fait part de sa préoccupation » sur le dossier des « garanties », notamment pour que l'accord soit préservé quelle que soit l'administration au pouvoir aux Etats-Unis, selon le compte rendu qu'en a fait Emmanuel Macron.

Le président français a précisé que « la balle (était) maintenant dans le camp de l'Iran » pour une éventuelle relance de l'accord sur le nucléaire de Téhéran qui était censé garantir que la République islamique ne puisse pas se doter de l'arme atomique en échange d'une levée des sanctions sur son économie.

Le Figaro

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