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Enquête de Mediapart : Laurent Wauquiez va attaquer Gaël Perdriau en diffamation
©ALAIN JOCARD / AFP

"Rumeur criminelle"

Après 12 jours de « censure », Mediapart est autorisé à publier son enquête sur Gaël Perdriau. Dans la foulée, Laurent Wauquiez a annoncé qu'il allait déposer plainte contre le maire de Saint-Etienne.

La justice a finalement autorisé ce mercredi 30 novembre le site d'investigation en ligne Mediapart à publier une enquête accusant le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau (ex-LR) d'avoir propagé une « rumeur criminelle » à l'encontre d'un rival politique, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.

Par une décision de justice, considérée comme un acte inédit de « censure » d'un média en France par de nombreux observateurs, Gaël Perdriau, déjà englué dans une affaire de chantage présumé, avait obtenu le 18 novembre l'interdiction de publication de cet article.

« La justice rétracte l'ordonnance qui nous interdisait de publier notre enquête sur les méthodes politiques de Gaël Perdriau », a tweeté Mediapart qui a diffusé dans la foulée l'article « après 12 jours de censure ». « Mediapart révèle que le maire de Saint-Etienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd'hui qu'il s'agit d'une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez », affirme en préambule cet article.

Dans la foulée, Laurent Wauquiez a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation contre Gaël Perdriau. Vendredi dernier, le directeur du média d'investigation, Edwy Plenel, était venu demander au tribunal judiciaire de Paris « de mettre fin au plus vite à une attaque sans précédent contre la liberté de la presse ». L'affaire a été mise en délibéré, à la déception de Mediapart, pourtant soutenu à l'audience par Reporters sans frontières, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), des syndicats de la profession, la Ligue des droits de l'homme et les associations de la presse judiciaire et des avocats praticiens du droit de la presse.

Cette décision lui interdisait de publier de nouvelles informations tirées d'un enregistrement audio de l'élu stéphanois, après une série de révélations sur une affaire de chantage à la vidéo intime.

Le Figaro

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