Les résultats d'EDF sont impactés suite à la baisse de production d'énergie nucléaire et à cause de sa mise à contribution par l'Etat pour contenir la facture d'électricité des Français.
EDF a subi une des plus lourdes pertes de son histoire au premier semestre, à 5,3 milliards d'euros, en raison de la baisse de production d'énergie nucléaire, liée aux problèmes de corrosion d'une partie de ses réacteurs, et de sa mise à contribution par l'Etat pour contenir la facture d'électricité des Français, selon des précisions du groupe ce jeudi.
Cette production historiquement faible est la conséquence notamment de la mise à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56 en France pour des problèmes de corrosion, et de 18 autres pour des opérations de maintenance programmées.
Le chiffre d'affaires est en revanche en forte progression (+67,2%), à 66,262 milliards d'euros, soutenu par la forte hausse des prix de l'électricité et du gaz en Europe.
Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, cité dans le communiqué s’est confié sur ces chiffres :
« Les résultats du premier semestre traduisent les difficultés rencontrées en matière de production nucléaire en France et dans une moindre mesure hydroélectrique, ainsi que l'effet du bouclier tarifaire mis en place en France pour 2022 ».
L'exécutif a obligé EDF à vendre davantage d'électricité bon marché à ses concurrents pour protéger la facture des ménages.
Le gouvernement a prévu la renationalisation d’EDF à 100% dans les prochains mois.
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