Affaire MSC : Emmanuel Macron défend le maintien « tout à fait légitime » d'Alexis Kohler à l'Elysée malgré sa mise en examen<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a défendu le maintien « tout à fait légitime » du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, malgré sa mise en examen.
Emmanuel Macron a défendu le maintien « tout à fait légitime » du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, malgré sa mise en examen.
©Ludovic MARIN / AFP

Soutien

Le secrétaire général de l'Elysée a toute la confiance d’Emmanuel Macron. Alexis Kohler a été mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de l'information judiciaire visant ses liens familiaux et professionnels avec l'armateur MSC.

Emmanuel Macron a défendu, ce vendredi, le maintien « tout à fait légitime » du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, malgré sa mise en examen en septembre à Paris pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de l'information judiciaire visant ses liens familiaux et professionnels avec l'armateur MSC :

« Mon secrétaire général n'est pas ministre. Ce ne sont pas ces décisions de procédure sur un dossier instruit depuis cinq ans et qui avait fait l'objet d'un classement, qui doivent influencer le choix de mes collaborateurs, il a donc ma toute confiance ».

Le 23 septembre, Alexis Kohler a aussi été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour trafic d'influence, et ne fait l'objet d'aucune mesure de contrôle judiciaire.

L'affaire MSC a éclaté après la publication en 2018 de plusieurs articles de Mediapart sur un éventuel conflit d'intérêts entre les postes d’Alexis Kohler dans la fonction publique et ses liens avec l'armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), fondé et dirigé par les cousins de sa mère, la famille Aponte.

Basé à Genève, MSC est un important client de l'entreprise STX France (aujourd'hui renommé Chantiers de l'Atlantique) qui gère les chantiers navals de Saint-Nazaire.

Suite aux articles de Mediapart, le Parquet national financier (PNF) avait ouvert une enquête préliminaire, qu'il avait classée sans suite en août 2019 en indiquant que l'analyse des éléments recueillis « ne (permettait) pas de caractériser les infractions initialement suspectées ».

Mais l'association anticorruption Anticor a obtenu la relance des investigations en juin 2020 grâce à une plainte avec constitution de partie civile, qui permet la plupart du temps la désignation d'un juge d'instruction.

Le Figaro

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