Elles n’ont rien marqué !
Les hijabeuses ont improvisé un match de foot devant le Sénat : il paraît que c’est Gérard Larcher qui était dans les buts…
Match nul, très nul.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le Sénat, à une écrasante majorité (Sénatrices comprises), a voté une loi infâme interdisant le port de signes religieux pendant les compétitions sportives. Pas de voile, pas de hijab, donc sur le terrain lors d’un match de foot.
Indignées et meurtries, des hijabeuses ont improvisé un match de foot dans les jardins du Luxembourg en face du Sénat. Leurs cheveux étaient soigneusement dissimulés. Le reste du corps également. On ne voit donc pas leurs jambes, ce qui est fortement regrettable. L’angle sous lequel a été tournée la vidéo ne permet pas, hélas, de voir la cage des buts. C’est certainement Gérard Larcher qui officiait en tant que gardien. Avec son corps, et sans bouger, il a stoppé tous les ballons.
Il y a d’autres épreuves sportives que le foot. La natation par exemple. Il serait amusant de voir des nageuses évoluer dans un bassin olympique en burkini. L’escrime, au contraire, poserait moins de problèmes : les visages des escrimeuses sont grillagés.
On peut considérer tout cela comme comique. Mais il faut rappeler que dans les pays qui pratiquent officiellement la même religion que celles des hijabeuses, les footballeuses, mêmes voilées sont interdites.
Les nôtres font mumuse devant le Sénat. Ça leur est permis. Elles trouvent normal que d’autres femmes en Iran ou en Afghanistan etc... soient fouettées parce qu’elles refusent.
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