« Le blanc quitte ma ville » : et il l’a quittée !<!-- --> | Atlantico.fr
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Boris Venon, un élu des Mureaux, démissionne face aux injures et menaces.
Boris Venon, un élu des Mureaux, démissionne face aux injures et menaces.
©Capture d'écran Youtube / DR

Les Mureaux territoire perdu de la République…

Il était de trop là-bas.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Boris Venon est un élu de gauche. Il siégeait au Conseil municipal des Mureaux. Il n’y siègera plus.

Boris Venon est blanc et gay. Pour ça, aux Mureaux, c’est la double peine. C’est un journal de droite, Le Figaro, qui a révélé l’affaire. Pas un journal de gauche comme Libération qui aime les habitants des Mureaux et qui n’en a rien à foutre que leur victime soit socialiste.

Boris Venon explique qu’en deux ans, il a été agressé douze fois. Insultes racistes et homophobes. La phrase qu’il a entendu le plus c’est : « le blanc quitte ma ville : nous sommes ici chez nous » !

La question est de savoir de quel droit ils se sentent chez eux. Nous on croyait qu’ils étaient chez nous. Nous avions tort. Un petit remplacement est en cours. Il n’y a  pas que Boris Venon qui est devenu étranger aux Mureaux…

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