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L’inconséquence au pouvoir. Un gouvernement à la dérive
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Les entrepreneurs parlent aux Français

Denis Jacquet revient cette semaine sur la gestion de la pandémie par le gouvernement et sur la stratégie et les récentes mesures déployées pour lutter contre la Covid-19.

Denis Jacquet

Denis Jacquet

Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.  

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Cette semaine ma tribune sera courte. Comme les idées de notre Gouvernement. Les cheveux sont désormais, aussi courts que les idées. 68 a fait long feu. Nous allons enfoncer un peu plus notre pays dans une crise économique sans nom, pour subir une stratégie à la petite semaine, un goût immodéré pour la centralisation et aucun début de sens de ce que signifie le mot cohérence. Et je passerai sous silence, le sens du long terme et des conséquences, j’ai suffisamment évoqué ce point ces dernières semaines, rien n’y fait. Le Journal du 20H du lendemain est le mur porteur de la stratégie de nos gouvernants.

Tout d’abord, qu’est ce qui nous inquiète ? Réponse : La contamination. La contamination est pourtant un phénomène naturel, qui ne signifie pas que l’on est malade comme le rappelle sur tous les plateaux télé, le professeur Toussaint, qui avec le mois de novembre qui s’approche va devenir de plus en plus « tendance ». Un contaminé, dans la plupart des cas est un asymptomatique, qui ne sait même pas qu’il est malade. Nous sommes donc inquiets d’avoir des gens sains. C’est une première. Dans le même temps, pour maintenir la pression, par la peur et la terreur, et justifier leur incompétence, on laisse dire, laissant les Français penser que la contamination signifie que les français pourront postuler comme figurant dans la nouvelle saison de « walking deads ». Nous nous inquiétons bien mal.

Nous nous inquiétons ensuite du taux d’occupation des hôpitaux. Ils sont dans quelques villes de France, à 20 ou 35% de leur capacité. Pendant ce temps 80% du territoire est épargné. On pourrait donc se dire, que nous pourrons évacuer les malades, en cas de saturation, dans ces hôpitaux, devenus des salles vides d’activité depuis Mars dernier, puisque 70% de nos départements, même au pic de la crise, affichaient moins de 10 malades pour 100 000 habitants dans un lit d’hôpital. En clair, la France a plein de places libres et du personnel qui pourrait être transféré là où nous avons besoin. 

Nous avons moins de 1300 personnes hospitalisées en France, dans un pays phare de la santé mondiale, qui habituellement subi la mort de 1640 personnes par jour en moyenne, on devrait s’en sortir très bien. Mais, il semble que non ? C’est ridicule et mensonger. Au pire, on installe des hôpitaux de fortune, avec les respirateurs que nous sommes censés avoir acheté et tout ira bien. Les corticoïdes fonctionnent très bien désormais, on sait traiter cette maladie, elle est de moins en moins mortelle. Cessons la plaisanterie. Pourquoi un enfant atteint d’un cancer, devrait voir son hospitalisation repoussée, pour laisser la place à un malade de 85 ans, victime malheureusement d’une comorbidité, reste pour nous tous un mystère absolu.

EN conclusion, nous allons donner un nouveau coup de vis à l’économie, tuer des milliers d’entreprises et d’emplois supplémentaires. Pour rien. Ou presque. L’INSEE je vous le rappelle vient de publier ses chiffres de la mortalité. Il y a eu plus de morts en France en 2018 (Mars) qu’en Mars 2020. A peine plus de 0,4% de mortalité des 65 à 84 ans entre avril et septembre. Alors de quoi parle t-on ? CQFD. On nous ment. Le seul bénéficiaire est le politique. En tous cas le croit-il.

Alors parlons de stupidité désormais, et de victimes expiatoires. Les cafés, les restaurants, les clubs de gym. Aucun chiffre ne peut attribuer aux bars, au-delà de l’aspect psychologique et des images à sensation de quelques bars mal tenus en termes de distanciation et de port de masque, l’accroissement des cas de covid aux bars. En quoi sont-ils plus importants que les cas nés de l’utilisation des transports publics, à Marseille ou à Paris ? En quoi, la contamination serait accélérée par les bars, après 22H et pas avant 17h ou 21H ? Ridicule. En quoi le fait d’être assis les uns à côté des autres dans un restaurant serait moins dangereux ou plutôt, pas plus dangereux, que prendre un verre dans un bar ? Rien, rien et rien. C’est « bidon ».

Les salles de gym. Le docteur Toussaint rappelait les chiffres. Ils sont simples. 27 millions d’entrées dans les clubs depuis la réouverture en Juillet. 200 contaminations. Attention, CONTAMINATION, pas 200 malades !! Ils sont quasi…..nuls, comme les directives iniques de nous gouvernants. En revanche, on s’attend à 15 à 30% de liquidations de ces entreprises, si elles ne peuvent rouvrir avant 15 jours. Elles emploient en moyenne 3 emplois directs et 20 emplois indirects. Donc on parle de milliers d’emplois, de basse ou moyenne qualification, définitivement perdus. Une honte. Un crime contre l’humanité du travail. Les consignes sont respectées, les instruments nettoyés, 1 sur 2 sont condamnées pour espacer les pratiques, tout est respecté. Récompense ? On les ferme. Ces politiques dont l’emploi n’est pas en jeu sont des clowns, qui se drapent sous des prétextes sanitaires, pour faire du symbole, étayée par aucune réalité. C’est une honte. 

Heureusement mon appel à la désobéissance, dans ces colonnes, la semaine passée, gagne du terrain. Etchevez et ses restaurateurs qui frappent leurs casseroles, les dirigeants de boîtes de nuit, fermés depuis Mars, enchaînés à l’assemblée nationale la semaine passée et les dirigeants des grands clubs de sport, qui vont transgresser les fermetures, si elles durent plus de 10 jours, car au-delà ils seront, eux, morts. Résistons mes amis, résistons, quand la loi devient aveugle, despotique et dénuée de sens, la démocratie exige qu’on lui résiste, afin de pousser à un débat qui remettra le bon sens et le sens de l’intérêt collectif au centre du jeu. C’est un appel à la vie, quand on nous menace de mort. Ce n’est pas un acte inhumain face à la détresse des malades, c’est un acte de sursaut pour préserver les 68 millions de Français qui doivent continuer à vivre. La seule chose qu’il faut fermer, comme le disait cette élue de Marseille, c’est la prise de parole des scientifiques et des politiques. Ils n’ont rien à dire qui soit acceptable, ni compréhensible. Les Asiatiques qui gèrent la crise de la même façon depuis le départ, eux, avec constance, auront, eux, une croissance, pendant que nous aurons 12% de chômage, au moins. Nous pouvons nous passer d’eux, ils ne peuvent se passer de nous, même si ils nous déciment sans vergogne.

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