C’est grave docteur ? Oui !
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Nombreux sont les députés macronistes qui sont à la buvette quand il s’agit de voter. D’autres s’abstiennent. Des parlementaires MoDem se rebiffent. Et ceux d’Horizons également.
Ainsi, le pouvoir est mis en minorité sur le budget. De la même façon, le budget de la Sécurité sociale a été rejeté. A bout de nerfs, il sort son 49.3. C’est une arme médiocre. Souvent elle s’enraye ou bégaye.
Dégainer avec elle à tout bout de champ est risqué. A force d’être utilisée, elle s’use. Les spectateurs de ce pitoyable western le prennent très mal.
Le 49.3 est un petit, tout petit calibre. Il n’a pas la puissance nécessaire que le gouvernement réclame. Ce qu’il faudrait au pouvoir, c’est du sérieux : le Colt , la Winchester 75, le 22 Long Rifle.
Ca s’appelle la dissolution. Chiche ! Et pour compléter le tableau, rappelons que le 49.3 n’est pas une arme à répétition : la loi limite en effet son usage.
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