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Les objets connectés et les applications mobiles se mettent au service du sport : monitoring, coachs, programmes prédéfinis.
Les objets connectés et les applications mobiles se mettent au service du sport : monitoring, coachs, programmes prédéfinis.
©Flickr/mikebaird

Sur le ring

Puisqu'il existe désormais des applications pour tout, on en trouve bien sûr pour faire du sport. Éclairage sur l'utilité de ces coachs sportifs qui tiennent dans la poche.

Jean-Cyrille  Lecoq

Jean-Cyrille Lecoq

Jean-Cyrille Lecoq est psychologue du sport, coach et préparateur mental. 

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Atlantico : Les objets connectés et les applications mobiles se mettent au service du sport : monitoring, coachs, programmes prédéfinis. Quelles sont les utilités de ces nouvelles technologies dans la pratique physique ?

Jean-Cyrille Lecoq : Nous sommes dans l’ère de la miniaturisation, tout ce qui peut aider le sportif à mieux se connaître afin d’améliorer sa pratique est le bienvenu. Il faut que cela reste adapté au sport car il existe des applications qui entravent la pratique sportive. Par exemple, écouter de la musique en courant augmentent notre capacité a courir plus longtemps.

Est-ce une avancée et un plus pour la santé des sportifs même amateurs ?

Si l’on prend les cardiofrequencemètres intégrés dans les montres c’est un plus pour se surveiller et travailler de bonnes questions. Dès que l’on devient dépendant et que l’on n’a plus de lien social, alors la technologie devient dangereuse comme l’écrivait Jankelévitch.

Quels sont les effets pervers de ces nouvelles technologies ? Dans quelle mesure faut-il les utiliser ? 

Il s’agit de la dépendance à ces outils technologiques qui demandent un temps d’apprentissage par son utilisateur. D’autres part, cela à tendance à couper le contact social. Prenez pour exemple, toutes ces personnes qui courent avec leur téléphone écoutant leurs musiques, faisant leurs parcourt, mesurant leurs rythmes cardiaques et rentrant chez elles sans avoir quasi parlé ou échangé avec un autre coureur.

Quelles sont celles à privilégier et celles à bannir ?

Les technologies à bannir sont celles qui ressemblent à une avancée mais qui en réalité ne peuvent être utilisées en compétition et donc augmentent la différence entre l’entraînement et la compétition. Prenons deux exemples, l’un positif et l’autre négatif. Les cardiofrequencemètres, accélérateurs et GPS embarqués dans les montres et chaussures sont intéressants pour le coureur car il peut sur un marathon les utiliser comme à l’entrainement.

Par contre, un appareil que vous placez au cœur d’une raquette pour vous donnez le nombre de coups, la zone de centrage, la vitesse des coups et services semblent pertinents et intéressant. Par contre, cela change le poids de la raquette donc les sensations et surtout n’est pas utilisable en compétition. Bref, cela reste un simple gadget.

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