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<h3 class="s2">1. Balles socialistes perdues</h3>&quot;Non mais dites-moi ... vous avez quand même fait HEC et l&#39;ENA. Donc les &quot;Français populaires&quot;, deux minutes hein ! Vous n&#39;allez pas nous donner des leçons de populaire maintenant. Allons, allons, un peu de sérieux !&quot;A qui cette diatribe de Jean-Marie Le Guen, secrétaire d&rsquo;Etat aux relations avec le Parlement, était-elle adressée ? A François Hollande, ancien élève de ces deux écoles ? A un président qui déclarait ne pas &quot;aimer les riches&quot;, vouloir faire rendre gorge à &quot;son ennemi la finance&quot; ? Non ! Plus classiquement et politicardement il s&rsquo;agissait d&rsquo;un échange avec Florian Philippot du FN, individu ayant suivi (ou subi) la même formation que Mou-Président.Le Guen, vieux routier du socialisme français sauce MNEF et qui sait ce que persifler veut dire, a-t-il visé avec perversité son patron en faisant mine de décocher une flèche contre un frontiste ?Il faut dire que le prurit anti-énarchique et anti-grandes écoles, qui saisit à périodicité irrégulière les politiciens démagogues, a trouvé de quoi s&rsquo;alimenter ces derniers temps. Prenons Areva, un joyau extrait de la mine qu&rsquo;était autrefois le nucléaire en France. Confiez cette entreprise à une ingénieure des mines précisément, passée par Normale Sup, Anne Lauvergeon. Qu&rsquo;obtenez-vous quelques années plus tard ? Une situation menaçant faillite. Et qui se souvient que Jean-Yves Haberer, major de Sciences Po, dont la réputation était d&rsquo;avoir totalisé parmi les meilleures notes jamais obtenues dans cette école et deuxième de l&rsquo;Ena, fut aussi le principal responsable de la pire faillite d&rsquo;une entreprise française depuis 1945, celle du Crédit Lyonnais ? Rapprocher ces performances conduit, il est vrai, à se poser quelque question sur la sélection et la formation des prétendues élites.De manière plus instructive encore, on ne peut que sourire en voyant la classe dirigeante française vanter désormais les vertus de la dépréciation de l&rsquo;euro, promue soudain bouffée d&rsquo;oxygène pour notre économie, après qu&rsquo;elle ait dit et répété pendant trente ans que le franc puis l&rsquo;euro forts étaient vitaux pour une croissance saine et durable. Ce dogme, vrai ciment idéologique de la caste au pouvoir dans ses rapports avec le peuple, procédait d&rsquo;une incompréhension radicale des conditions réelles de la concurrence entre les nations et les entreprises. La diffusion accélérée des savoirs, des techniques et des arts rend aujourd&rsquo;hui tout handicap de compétitivité monétaire particulièrement nocif puisque les autres facteurs concurrentiels sont rapidement lissés.L&rsquo;exemple allemand a été systématiquement mal interprété par nos &quot;élites&quot; qui oubliaient qu&rsquo;à plusieurs moments de son histoire récente, de 1945 à 1960 et au début des années 1990 du fait de sa réunification, l&rsquo;Allemagne s&rsquo;est rebâtie et réformée avec un taux de change faible. La récente et encore limitée baisse de l&rsquo;euro arrive donc trop tard pour panser les plaies de trente ans de désindustrialisation indue. Tout juste permettra-t-elle à notre gouvernement de claironner la reprise pour justifier qu&rsquo;il ne fera aucune réforme impopulaire.Dans ce contexte, l&rsquo;hostilité du peuple vis-à-vis de ses dirigeants et de son mode de formation, que de roués politiciens espèrent utiliser pour les remplacer et profiter à leur tour du système, monte en sourdine dans la société française.Conscient du problème, le pouvoir va tenter de la dévier et de la canaliser en tenant un discours anti-élitiste qui se traduit essentiellement par .... la disparition de l&rsquo;enseignement du latin et du grec ancien au collège !&nbsp;Ainsi, le latin ne sera plus une option proposée en plus des autres matières, mais l&#39;un des nouveaux -excusez du peu- &laquo;enseignement pratique interdisciplinaire (EPI)&nbsp;&raquo;, intitulé &laquo;&nbsp;langues et culture de l&rsquo;antiquité&nbsp;&raquo;, au même titre que d&rsquo;autres&nbsp;thèmes de travail, comme le &laquo;&nbsp;développement durable&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;information, communication, citoyenneté&nbsp;&raquo;. Ah, la communication et l&rsquo;écologie !Qu&rsquo;on se le dise, ces EPI sont des &quot;projets sollicitant&nbsp;l&#39;expression orale, l&#39;esprit créatif et la participation des élèves et pris en charge par les enseignants de toutes les matières qu&#39;ils sollicitent&nbsp;lesquels définissent en équipe les contenus des cours&quot; ! Quand la Novlangue et le culte de la com&rsquo; veulent assassiner les langues dites mortes, elles redoublent d&rsquo;inventivité verbale ... La soi-disant démocratisation de l&rsquo;enseignement des langues anciennes et la suppression des classes bi-langues pave en réalité la voie de leur disparition définitive du paysage scolaire. C&rsquo;est l&rsquo;ouverture intellectuelle à des modes d&rsquo;analyses et de pensée exigeants et différents des nôtres qui passeront à la trappe. Décidément, l&rsquo;option démagogie bénéficie du meilleur coefficient dans la formation de nos chefs.<h3 class="s2">2 - Uber : l&rsquo;ennemi public numéro bientôt hors d&rsquo;état de nuire ?</h3>La loi qui porte le joli nom du député Thévenoud, celui dont la phobie administrative le dispensait de payer ses impôts et qui nonobstant siège encore à l&rsquo;Assemblée nationale, a permis ces jours-ci à la gendarmerie de faire une descente chez Uber, armes à la ceinture. Vingt cinq pandores, pas moins, ont investi pendant six heures cette officine quasi-terroriste qui ose s&rsquo;attaquer au monopole des taxis. L&rsquo;application pour smartphones UberPop met en relation des particuliers et des conducteurs non professionnels, chose scandaleuse et interdite depuis cette loi du 1er janvier 2015. Plus qu&rsquo;un crime, en France, la concurrence est une faute.Si les frères Kouachi et leur ami Coulibaly avaient eu droit à la même vigilance, Charlie Hebdo serait encore en proie à des difficultés financières et Charb et ses potes seraient bien vivants ...

HEC, ENA : les péchés originels de François Hollande

Chroniques du pot aux roses

Politique

HEC, ENA : les péchés originels de François Hollande, ce sont ses amis qui en parlent le mieux

<h3 class="s2">1 - Cahuzac, Le Guen, Hidalgo, Thévenoud, Jouyet, etc. : de l&#39;art socialiste d&#39;accommoder les scandales</h3>Tout allait bien pour les journalistes du Monde tant que l&#39;affaire montée en épingle de la conversation entre Jouyet et Fillon ternissait surtout l&#39;image de ce dernier. Quand Jouyet a commencé à s&#39;empêtrer dans ses contradictions et, plus encore, quand le doute est apparu sur les méthodes du quotidien de déférence, on eut droit au quasi escamotage du sujet. La veille encore les colonnes du Monde étaient pourtant encombrées de ces pseudo révélations.C&#39;est à peine si on parvenait, en le lisant le lendemain, à apprendre que Copé tentait de se refaire une santé politique en se démarquant de Fillon. Aucune autocritique et pas le moindre début d&#39;explication sur les éléments tangibles qui permettaient aux deux journalistes maison d&#39;affirmer que Jouyet n&#39;était pas un affabulateur ou un manipulateur. Quant aux enregistrements de la conversation litigieuse, on les attend toujours.Du côté mou-présidentiel on décida au même moment, bienheureuse coïncidence, de faire corps avec Jouyet. Il faut dire que, sans ce dernier, Hollande errerait comme une âme en peine dans les couloirs de l&#39;Elysée. Il fut donc décrété que le secrétaire général du palais était incritiquable. Et cela suffit aux médias socio-dominants pour considérer qu&#39;il leur fallait désormais circuler et qu&#39;il n&#39;y avait plus rien à voir sur le sujet. Aux Etats-Unis, Obama et le secrétaire de la Maison blanche auraient été harcelés par toute la presse pendant des semaines pour moins que ça.Cette capacité d&#39;étouffement nous renvoie au souvenir encore frais de l&#39;affaire Cahuzac. Malgré les cris de l&#39;opposition parlementaire, l&#39;énorme scandale des questions biaisées du gouvernement pour éviter que les agissements de Cahuzac et sa possession de comptes à l&#39;étranger ne soient révélés plus tôt s&#39;est éteint doucement.Et quel spectacle savoureux que celui donné par Bruno Le Roux, réclamant la démission des élus UMP accusés d&#39;avoir des comptes en Suisse, alors que Thévenoud est toujours député et Yamina Benguigui conseillère de Paris ! Cette dernière fut maintenue par les socialistes du 10ème arrondissement de Paris sur leur liste au deuxième tour des dernières élections municipales alors que la révélation des insuffisances flagrantes de sa déclaration de patrimoine en tant que ministre était déjà dans la presse.Au fond, Hidalgo a eu raison de ne pas l&#39;éjecter puisque c&#39;est à peine si l&#39;affaire est évoquée depuis. Il faut dire que la maire de Paris est une championne toute catégorie dans la bienveillance des médias.Elle a réussi à mener sa candidature à terme et à l&#39;emporter sans qu&#39;aucune fois les &quot;grands&quot; journaux et autres chaînes dominantes ne l&#39;interrogent sur les conditions de son départ à la retraite à l&#39;âge de 51 ans. Ni sur la réalité de ses activités dans les longues années passées à l&#39;inspection du travail alors qu&#39;elle cumulait au même moment les fonctions de conseillère de Paris, conseillère régionale, première adjointe au maire et autres délégations au sein du parti socialiste. Une véritable rescapée de la curiosité journalistique !Autre contempteur des pailles qu&#39;on trouve dans les yeux d&#39;autrui, Monsieur Cambadélis ne manque jamais une occasion de se poser en donneur de leçons sans que l&#39;acronyme MNEF ne lui soit, comme il devrait pourtant l&#39;être, renvoyé systématiquement au visage.La France est mithridatisée aux scandales politiques, particulièrement quand ils touchent la gauche. On pourrait considérer que cela relève du folklore et n&#39;a au fond que peu de conséquences. Mais il n&#39;en est rien car, dans une démocratie digne de ce nom, la seule affaire Cahuzac aurait conduit à la chute du gouvernement et même à la démission du président. On aurait donc déjà mis un terme à la nocivité de cette camarilla.Certes, les esquives de Hollande pour éviter de prendre à bras-le-corps les problèmes de la France, la réforme de son système de transferts sociaux et la mise à mal de ses intérêts en Europe notamment, sont bien plus graves que les petites magouilles des uns et des autres. Mais justement, l&#39;intérêt de ce type de scandale est qu&#39;ils servent de révélateurs à des incapacités plus profondes. En négligeant le thermomètre, on laisse la fièvre s&#39;installer.<h3 class="s2">2 - Le gouvernement Bourre Tous (LGBT)</h3>Ouf ! C&#39;est l&#39;automne. Et, heureusement pour le gouvernement, le marronnier du mariage homo laisse à nouveau tomber ses fruits. Acculé par des partisans UMP de la Manif pour tous lors d&#39;une réunion publique, Sarkozy leur a concédé une réécriture de la loi Taubira.Se jetant comme une certaine maladie sur un incertain clergé breton, les nouveaux censeurs ont immédiatement conspué l&#39;ignoble réaction qui s&#39;apprêterait à déferler sur la France. Pour l&#39;occasion, des principes aussi faux et incongrus que l&#39;interdiction constitutionnelle de revenir sur un droit furent aussitôt érigés en jurisprudence journalistique. Si c&#39;était vrai, Hollande et sa bande n&#39;auraient jamais pu remettre en cause les exonérations et abattements fiscaux votés par leurs prédécesseurs. Et l&#39;on roulerait encore sans limitation de vitesse sur les routes nationales tout comme on fumerait dans les bistrots.Peu importe : enfin, un Nouvel obs à ronger ! Et pendant ce temps, les vrais chiffres du déficit public, qui invalident totalement les prévisions envoyées à Bruxelles dont on nous a pourtant rebattu les oreilles il y a moins d&#39;un mois, sont à peine commentés. Bientôt, l&#39;Etat dépensera chaque année un tiers de plus que ce qu&#39;il perçoit de recettes fiscales diverses. Mais cet ascenseur pour la banqueroute est tellement moins intéressant que la diversion sociétale préférée du gouvernement.<h3 class="s2">3 - Liquidités à sec</h3>Plus que toutes ces considérations, les nouvelles importantes de la semaine nous viennent du Japon et d&#39;Angleterre. La croissance patine, les déficits reprennent une mauvaise allure malgré les torrents de liquidités déversés par les banques centrales de ces deux pays depuis trois ans. La solution du &quot;quantitative easing&quot; commence à monter ses limites et son aspect de paradis artificiel. Elle est en effet affectée d&#39;un vice fondamental : elle vient en aide aux plus puissants, banques privées, grands groupes et états, davantage qu&#39;aux plus innovants et productifs. Forcément, l&#39;efficacité de ces soins palliatifs finit par décroître. Mais cela justifiera un article en soi, d&#39;autant qu&#39;il s&#39;agit du dernier espoir &quot;hollandais&quot; pour échapper aux décisions difficiles.A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />

Scandales socialistes : le silence des agneaux

Une offensive de communication relayée par quelques plumes serviles veut faire croire aux Parisiens que le projet Triangle est une sorte de combat des modernes contre les ringards, de lutte entre le futur urbain et les tendances régressives de passéistes.&nbsp; Il ne faut pas tomber dans le piège de cette opposition truquée. Les conseillers de Paris qui voteraient pour ce projet porteraient une lourde responsabilité dans une opération qui apparaîtrait comme une réédition inepte de l&#39;échec de la tour Montparnasse. A ceci près qu&#39;après 2014, nul ne pourra dire : &quot;je ne savais pas&quot;. <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u65387/2014/11/capture1_1.jpg" style="width: 480px; height: 301px;" />D&#39;abord, quelques rappels pour rafraîchir les idées de ceux qui seraient tentés de gober les mensonges d&#39;Hidalgo et Missika.&nbsp; D&#39;où vient ce projet ?&nbsp; Il est né d&#39;un crime originel, quand par peur d&#39;affronter le groupe Unibail aux Halles, Delanoë avait torpillé le magnifique projet de l&#39;architecte néerlandais Koolhaas et s&#39;était lancé dans l&#39;infinie médiocrité de ce qui allait devenir le bubon de Mangin et Berger.&nbsp; Pour la première et unique fois de ses deux mandats, en 2004, Delanoë avait été moqué par Libération et le Monde. Pour un homme qui ne pensait qu&#39;à la communication et la manipulation des médias, l&#39;affront était insupportable. Il fallait à tout prix effacer cette image de couardise.&nbsp; Il se mit donc d&#39;accord avec Unibail pour lancer une opération de diversion, une tour qui serait symbole d&#39;innovation et de courage.&nbsp; Au départ, il était question d&#39;un hôtel et d&#39;un centre de conférences.&nbsp;Preuve absolue de l&#39;insuffisance du projet et de son caractère surdéterminé par des considérations médiatiques : ce programme s&#39;est très vite révélé totalement irréaliste et on ne parle plus depuis deux ans que de banales surfaces de bureaux.&nbsp; Dans l&#39;intervalle, Unibail recevait deux pépites : la pleine propriété du centre commercial des Halles et un renouvellement de sa concession du parc des expositions de la porte de Versailles. C&#39;est ce qu&#39;on appelle en langage imagé vendre ses chemises ailleurs.&nbsp; De plus, Unibail obtenait que l&#39;implantation de la tour se fasse dans son enceinte mais en impactant au minimum les halls d&#39;exposition. D&#39;où l&#39;utilisation d&#39;une parcelle incongrue et le positionnement de biais de la tour.&nbsp; Depuis, les oppositions à ce projet se sont multipliées.&nbsp; On a découvert que ce mastodonte ne serait nullement transparent. On a réalisé que sa desserte renvoyait, comme à l&#39;habitude de la mairie, au renoncement miraculeux par les usagers aux transports individuels ce que beaucoup ne veulent et ne peuvent faire. Les risques d&#39;embolie de toute cette partie de Paris sont majeurs.&nbsp; On a noté que la mairie s&#39;est bien gardée de montrer des simulations honnêtes de l&#39;effet visuel de la tour sur le reste de la ville. Qui réalise qu&#39;on risque de voir ce cône opaque dans la continuité du dôme des Invalides ?&nbsp; Dans une ville où les autres bâtiments sont beaucoup plus bas, une tour se voit de très loin et de manière souvent inattendue. Son implantation doit donc être mûrement réfléchie et ne pas résulter d&#39;un marchandage de bas étage, si l&#39;on ose dire. Prenez la tour Montparnasse : vue de la rue de Rennes, elle passe à peu près et a un peu d&#39;élan. Vue du jardin du Luxembourg ou du Champ-de-Mars, elle est basse du cul et particulièrement laide.&nbsp; Quant au soi-disant élan économique que la tour Triangle créerait, en quoi 80 000 mètres carrés de bureaux supplémentaires dans un marché aujourd&#39;hui et pour longtemps saturé permettraient de redynamiser Paris ? Il vaudrait mieux pour cela renoncer aux ruineuses pratiques clientélistes du logement dit social et des subventions aux copains qui, dès lors que la manne immobilière s&#39;est tarie, vont finir par alourdir cruellement les impôts des Parisiens.&nbsp; Bref, il appartient à tous les amoureux de Paris et de la vérité de se battre contre cette mystification et de renvoyer ses promoteurs à leurs mensonges.Cet article a initialement été publié sur <a class="Colorbox" href="http://www.delanopolis.fr/La-vraie-histoire-de-la-Tour-Triangle-le-verre-enfume-_a2355.html" target="_blank">Delanopolis</a>

triangle danger tête de mort poison 

La vraie histoire de la Tour Triangle : le verre enfumé !

Un projet pas vraiment haussmanien

<h3 class="s2">1 - Les hommes par qui le scandale va arriver</h3>Pauvre&nbsp; président. Il n&#39;est plus soutenu que par quelques pelé(e)s, tondu(e)s et barbu(e)s dont la réunion ne forme même pas 5 % de la communauté nationale. Son Premier ministre l&#39;attend au tournant et son ancien responsable du développement productif suit des cours de gestion en langue anglaise chez des ultra-libéraux bellifontains pour apprendre à le remplacer.Les médias ont déjà écrit leur scénario. D&#39;une part, les Français sont priés d&#39;attendre docilement 2017 pour remplacer les incompétents d&#39;aujourd&#39;hui par d&#39;autres inaptes qui seront autant de nouvelles cibles faciles pour faire vendre du papier. D&#39;autre part, le deuxième tour de l&#39;élection présidentielle opposera Monsieur Juppé, KO en 1997 à Monsieur Valls, bientôt KO en 2015. Peu importe le vainqueur pourvu que les subventions à la presse soient sanctuarisées. Au passage, Messieurs Hollande et Sarkozy, les finalistes de 2012, sont déclarés has been.Mais il y a un mais.Moi-encore-président dispose de quelques pouvoirs constitutionnels, d&#39;un inextinguible besoin de se venger des humiliations et de l&#39;espoir fou de faire la nique à tous ceux qui le méprisent aujourd&#39;hui. Pour cela, il pourrait décider d&#39;un referendum qui sèmerait le chaos dans le débat public et rebattrait les cartes. Hélas pour lui, toute question posée au peuple français aurait aujourd&#39;hui pour réponse un non franc et massif. François Hollande demanderait à ses concitoyens s&#39;ils veulent le beau temps en permanence, ce serait &quot;niet&quot;.Mais ce président qui fut normal n&#39;a pas dit son dernier mot. Pour avoir la moindre chance d&rsquo;être réélu, il lui faut agir avant la mi-2016. Des primaires à gauche tourneraient en effet à sa confusion immédiate. La seule solution est donc de provoquer une dissolution auparavant. Mais attention ! Il ne faut pas qu&#39;elle donne de résultats tranchés au bénéfice d&rsquo;une droite qui risquerait de refuser la cohabitation. Pour cela, une bonne dose de proportionnelle, si le Conseil constitutionnel l&#39;entérine, associée à des triangulaires généralisées, devrait rendre le parlement ingouvernable et par conséquent replacer un président discrédité au centre du jeu politique. Plus que jamais, Hollande a besoin du Front national pour s&#39;en sortir. Le desperado de l&#39;Elysée sera bientôt le premier opposant au système.Il sera aidé par un autre paria médiatique : son prédécesseur en titre. Nicolas Sarkozy est, lui aussi, enterré par la presse avant l&#39;heure. Pas plus que François Hollande, il n&#39;a intérêt à attendre l&#39;organisation de primaires où il serait trucidé par une foule grégaire d&rsquo;électeurs votant Juppé. Si une dissolution intervient avant, son statut de président de l&#39;UMP lui permettra de revendiquer un rôle de chef naturel de l&#39;opposition et de déclarer les primaires inutiles.Seul problème : contrairement à Hollande, il n&#39;aura guère intérêt à la cohabitation qui l&#39;affaiblirait avant 2017. Bref, les deux favoris des faiseurs d&#39;opinion, Messieurs Valls et Juppé, vont être confrontés aux calculs retors du président de la République et du chef du principal parti d&#39;opposition, Messieurs Hollande et Sarkozy. Ces derniers seront fortement incités à semer une pagaille qui décevra les espoirs du système médiatico-oligarchique.Quand un appareil d&#39;Etat est dirigé par des gens qui ont intérêt au désordre, on peut facilement prévoir que ce dernier triomphera ...<h3 class="s2">2 - Etranger, passe ton chemin</h3>La Chambre de commerce franco-américaine est atterrée : les investisseurs yankees ne veulent plus venir en France, pays qui ne sait désormais répondre aux problèmes que par la bureaucratie et les taxes. Alors que 56% en avaient une &quot;perception positive&quot; en 2011, ils ne sont plus que 12% à la préférer&nbsp;à d&#39;autres destinations d&#39;investissement.Au même moment, toutes celles et ceux, résidents étrangers en premier lieu, qui auraient l&#39;envie de posséder en France une résidence secondaire dans des zones dites &quot;tendues&quot; riquent d&rsquo;être ratiboisés par une surtaxe de 20 % sur leur habitation. Hidalgo va être contente, elle qui ne sait plus comment faire pour colmater les trous budgétaires béants laissés par Delanoë. On fait semblant de baisser les dépenses en réduisant les transferts financiers aux mairies puis on autorise ces dernières à augmenter la pression fiscale tout en déclarant qu&#39;on ne crée pas de nouveaux impôts ! Il va falloir d&#39;urgence trouver une traduction anglaise, arabe, italienne, allemande ou russe pour le mot enfumage.N&#39;oublions pas, non plus, les contorsions juridiques que le gouvernement envisage pour ne pas payer ce qu&#39;il doit à Ecomouv&#39;, société italienne, pour prix de sa lâcheté dans l&#39;abandon de l&#39;écotaxe. La parole et la signature de la France sont à ce point dévaluées qu&#39;on signale déjà des candidats étrangers à des marchés publics, des concessions ou des partenariats publics-privés se retirant sur la pointe des pieds.Concluons enfin par la vendetta dont a été victime le directeur général de Sanofi, Christian Viehbacher. &quot;(Il) a commis le péché mortel d&rsquo;être insuffisamment français, au sens conservateur, et un peu trop entrepreneur dans l&rsquo;âme. Le conseil (d&rsquo;administration) aura du mal à recruter un dirigeant de classe mondiale&quot;,&nbsp;a&nbsp;expliqué Erik Gordon, professeur à l&rsquo;Université du Michigan.Comme l&rsquo;écrit mon ami Olivier Feutry : &quot;En somme, trop créateur de richesses, pas assez patron franchouillard avec son réseau de hauts fonctionnaires et d&#39;oligarques intimement liés à quelques figures politiques. Crime de lèse majesté, ce néerlandais avait décidé d&#39;habiter ... Boston aux Etats-Unis ! Et qui était à la manoeuvre pour cette basse besogne d&#39;éviction ? Un certain Serge Weinberg, énarque de profession, courtisan, homme lige de l&#39;oligarque Pinault ... et patron non exécutif pour l&#39;occasion du groupe pharmaceutique.&quot;Dans les temps de crise, le réflexe du repli sur soi est bien connu. Bilan de ces gesticulations fiscales et diplomatiques : isolement et appauvrissement, les valeurs indépassables du socialisme.<h3 class="s2">3 - Je ne suis Bruxelles que vous croyez</h3>La semaine dernière, la Commission européenne faisait d&rsquo;acrobatiques raisonnements pour éviter de retoquer le projet de loi de finances français en prêtant foi à ses prévisions de recettes farfelues.Cette semaine, Bruxelles déclare pourtant que l&rsquo;an prochain Paris n&rsquo;a aucune chance de respecter ses objectifs de déficit public. Ce à quoi Hollande réplique d&rsquo;un coup de menton : &quot;Ce ne sont pas les prévisions qui doivent changer nos politiques, ce sont nos politiques qui doivent changer les prévisions.&quot; Etrange spectacle que celui d&rsquo;un président adepte du surplace qui soudain prétend commander aux cycles économiques.Cette provocation finira-t-elle par convaincre la Commission et la BCE qu&rsquo;il n&rsquo;y a vraiment rien à espérer en ménageant le gouvernement français ? Hollande est-il grisé par la couardise bruxelloise ? Cherche-t-il l&rsquo;affrontement au plus vite pour précipiter une crise qu&rsquo;il sait inéluctable et qui sinon surviendrait trop près de la fin de son mandat ?Avec de tels olibrius, on finit par se perdre en conjectures...A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />

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