Le président de Tunisie Béji Caïd Essebsi a quitté Tunis pour Paris dans le cadre d’une visite qui durera jusqu’au 13 décembre. Il participera notamment au Sommet International sur le Climat "One Planet Summit".
11 décembre 2017Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Vincent Geissert est un sociologue et politologue français. Il occupe le poste de chercheur au CNRS, successivement affecté à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, à l'Institut français du Proche-Orient de Damas.
Il a longtemps vécu en Tunisie, où il travaillait à l'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, de 1995 à 1999.
Il est l'auteur de Dictateurs en sursis. La revanche des peuples arabes, entretien avecMoncef Marzouki. (Editions de l'Atelier, 2011)
Et de Renaissances arabes. (Editions de l'Atelier, octobre 2011)
Le président de Tunisie Béji Caïd Essebsi a quitté Tunis pour Paris dans le cadre d’une visite qui durera jusqu’au 13 décembre. Il participera notamment au Sommet International sur le Climat "One Planet Summit".
Un couple franco-tunisien a été condamné en appel à de la prison ferme, mercredi à Tunis pour "atteinte à la pudeur" après s'être embrassé dans une voiture. Une polémique a éclaté en Tunisie concernant le retour de la surveillance des moeurs et des exactions policières.
L'écrivain algérien Kamel Daoud a publié vendredi une tribune sur le site du Point évoquant, entre autres, "la grande misère sexuelle" comme l'un des facteurs explicatifs des événements de Cologne au Nouvel An. Une piste de réponse qui pose la question de la compatibilité entre les civilisations arabo-musulmane et occidentale.
Adopté par l'Assemblée constituante après des mois de discussions très difficiles, le texte est issu d'un compromis entre islamistes et laïques.
Un habitant sur cinq au Liban est un réfugié venu de Syrie, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Le Liban, profondément divisé sur le conflit syrien qui a exacerbé les tensions confessionnelles, risque de payer le prix fort d'une intervention occidentale contre le régime de Bachar al-Assad.
"France dégage ! ". Ce slogan est désormais répété en boucle dans les rues de Tunis. Loin d'être l'aveu d'une radicalisation, ce phénomène s'avère être le révélateur de la position de plus en plus délicate d'Ennahda, le parti actuellement au pouvoir.
La crise politique tunisienne actuelle ne pourrait être résumée à une opposition entre laïcs de gauche et islamistes de centre-droit. D'autres partis, moins visibles, sont tout autant impliqués dans les événements à venir.
De vendredi à lundi, c'est la rencontre annuelle des musulmans de France. Un immense salon orchestré par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), un mouvement original misant à la fois sur une pratique religieuse rigoriste et sur une forte intégration au sein des pouvoirs publics.
Le succès des islamistes en Tunisie, en Egypte ou en Libye fait craindre aux Occidentaux que le printemps arabe soit le prélude de dictatures religieuses pires que les régimes autoritaires destitués. Mais il s'agit plutôt d'un chemin vers une démocratie identitaire, d'autant que les islamistes en question ne préconisent pas de ruptures radicales.
Dans son plan soumis au pouvoir syrien, la Ligue arabe réclame l'arrêt "immédiat" de la violence, le retrait des chars des rues et l'instauration d'un dialogue entre le régime et l'opposition réfugiée au Caire. Pourquoi ces demandes ne resteront que des vœux pieux.
Après un printemps plein de promesse, l'été arabe est plus maussade. Plusieurs manifestations viennent d'être réprimées en Égypte et en Tunisie. La démocratie attendra encore un peu...