Et si l'Occident était menacé par la complexité technique inhérente au système financier mondial comme l'URSS le fut par la complexité générée par la planification au sein de son empire ?
25 novembre 2011Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Hubert Rodarie est Directeur Général Délégué d'un groupe de compagnies d'assurance (SMABTP), en charge des finances et de l’activité d’assurance de personnes.
Ingénieur diplômé de l’École centrale de Paris (1979) et de l’Institut d’études politiques de Paris (1981), titulaire d’un DEA de mécanique des sols et de structures, il a débuté sa carrière comme ingénieur au Commissariat à l’Énergie atomique et à l’Électricité de France, en travaillant dans le cadre du programme électronucléaire français sur des sujets de dynamisme sismique puis d’ingénierie.
Depuis 1985 il s’est tourné vers les activités financières, d’abord sur les marchés financiers au sein d’Electricité de France puis en étant Directeur Général de l’Union de Garantie et de Placement. Il a participé à ce titre à la mise en place des structures modernes de marchés en France et a animé une association de professionnels (AFIMAT). A partir de 1991 il travaille dans les activités de gestion d’actifs financiers en tant que Directeur Général d’une société de gestion (BTP Investissements), puis du groupe SMABTP.
Son dernier ouvrage est paru aux éditions Salvator, Dettes et monnaies de singe, un système économique à renouveler (2011).
Et si l'Occident était menacé par la complexité technique inhérente au système financier mondial comme l'URSS le fut par la complexité générée par la planification au sein de son empire ?
Désormais accordés sur les moyens d'une sortie de crise, les regards des pays membres de la zone Euro se tournent vers la Présidence française du G20. Y aura-t-il assez de volonté politique pour répondre à la nécessité d'une régulation économique et financière ?