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Nouvelle-Zélande : la législation sur les armes va se durcir après l'attentat de Christchurch

L'émotion est vive en Nouvelle-Zélande après l'attaque perpétrée dans la ville de Christchurch vendredi dernier. L'assaillant présumé, Brenton Tarrant, a ouvert le feu sur la foule de fidèles dans l'enceinte de deux mosquées. Il a filmé et diffusé cette attaque sur Facebook. 

La police recherche d'éventuels complices. De nombreuses perquisitions ont été menées. 

Peter Dutton, le ministre de l'Intérieur australien, a défendu le travail du service anti-terroriste néo-zélandais qui avait été critiqué. La menace de l'extrême droite aurait été négligée face à la lutte contre les cellules djihadistes. 

Le principal armurier du pays, Gun City, a vendu des armes à feu au tireur présumé peu de temps avant le drame. Selon l'armurier, la vente "a suivi le processus de vente par correspondance en ligne vérifié par la police". Les armes vendues n'étaient pas des armes semi-automatiques militaires. 

Cette attaque contre les deux mosquées de Christchurch a fait 50 victimes. 

Selon Jacinda Ardern, la Première ministre de Nouvelle-Zélande, son gouvernement a donné son accord de "principe" à un durcissement de la législation sur les armes. Des mesures devraient bientôt être appliquées. 

En Nouvelle-Zélande, l'âge légal minimum pour posséder une arme à feu est fixé à 16 ans, à l'exception des armes semi-automatiques, pour lesquelles l'âge requis est de 18 ans. Le contrôle des armes en Nouvelle-Zélande n'a plus été modifié depuis 1992. Contrairement à l'Australie, où les armes semi-automatiques sont interdites, la Nouvelle-Zélande autorise la possession de ces armes à condition qu'elles soient enregistrées. La nouvelle loi pourrait changer ce dispositif controversé.

L'extrémiste australien Brenton Tarrant a effectué samedi un geste de la main (le signe de reconnaissance des suprémacistes blancs) devant le tribunal néo-zélandais qui l'inculpait de meurtre. Cet ancien instructeur de fitness de 28 ans, "fasciste" autoproclamé, est resté impassible lorsque son inculpation lui a été notifiée. Seule la presse était admise lors de cette brève audience pour des raisons de sécurité.

Brenton Tarrant restera en détention jusqu'à une prochaine audience fixée au 5 avril.

Cette tragédie a provoqué une véritable onde de choc en Nouvelle-Zélande. 

Euronews

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