Quand les petites Françaises rosissent de plaisir et quand les durs à cuire n’ont pas peur des bananes radioactives : c’est l’actualité des montres de ce printemps<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Style de vie
Quand les petites Françaises rosissent de plaisir et quand les durs à cuire n’ont pas peur des bananes radioactives : c’est l’actualité des montres de ce printemps
©DR

Atlantic-tac

Mais aussi le carré qui n’est pas rond mais qui joue dans la transparence, le fétiche qui rassure les nageurs de combat et la dynamique nostalgique d’une cousine allemande…

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

Voir la bio »

LUMINOX : La montre des « forces spéciales » qui se moquent des bananes…

Cette montre « Black Ops » de Luminox (marque suisse) est une forme de scandale horloger ! C’est une montre tout ce qu’il y a de plus opérationnelle, résistante au-delà des pires traitements qu’on pourrait lui infliger (boîtier en titane, verre saphir « durci », fibres de carbone, etc.) et, surtout, parfaitement lumineuse dans les pires conditions de lumière grâce à sa technologie LLT (Luminox Light Technology), qui utilise des micro-capsules de gaz fluorescent pour faire briller dans l’obscurité la plus totale aiguilles et index, sans qu’il soit nécessaire de « charger » en lumière le cadran. Une technologie qui a déjà séduit une petite quarantaine de « forces spéciales » à travers le monde (dont la sécurité du président des États-Unis ou les équipes d’intervention du FBI), mais qui reste interdite de commercialisation en France – alors même que les forces spéciales de l’Armée française l’utilisent ! Encore un joyeux effet de notre administration, qui a cédé au lobby nucléaire (?) qui estimait « dangereuse pour la population » la possible émission de ce gaz fluorescent. En réalité, il faudrait inhaler simultanément l’équivalent du contenu de 3 000 des « tubes » qui illuminent le cadran de cette « Black Ops » pour parvenir à un taux de radioactivité (exprimé en becquerels) équivalent à celui de l’ingestion d’une… banane ! Courteline, pas mort… Donc, on vous parle de cette « Black Ops » parce qu’elle est parfaitement opérationnelle et fonctionnellement séduisante [en plus, son prix est très accessible]en espérant que vous pourrez bientôt la trouver en France, sans être obligé de soudoyer un de vos copains des régiments d’élite françaises qui l’utilisent déjà…

SEVENFRIDAY : Les codes esthétiques d’aujourd’hui en mode accessible…

Allez savoir si cette montre S1/01, dernière-née des collections SevenFriday, est ronde ou carrée : elle est un peu des deux et elle joue dans un registre de transparence mécanique qui lui donne un style très contemporain et très original. Suisse sans être Swiss Made, ce qui lui permet de contenir ses prix sous la barre des 1 200 euros, la maison SevenFriday défend l’idée de montres mécaniques (remontage automatique) avec des codes de nouvelle génération à des prix très accessibles. Cette S1/01 est bien la preuve que ce n’est pas une mission impossible. En plus, le boîtier de la montre (47 mm, très portable en dépit de cette taille), réalisé en matériaux recyclés, est équipé d’une puce NFC qui permet aujourd’hui d’identifier et d’authentifier la pièce, mais qui pourrait permettre demain des paiements sans contact…

RALF TECH : Pour rassurer les nageurs de combat angoissés…

Marque fétiche des troupes de choc françaises, Ralf Tech a misé sur la « foudre » pour sa nouvelle WRX à technologie hybride : la « foudre » en question, c’est celle de la décharge énergétique que produit le moindre mouvement du poignet et qui vient « recharger » la batterie de la montre (principe d’un accumulateur de charge). Plus besoin de pile : la montre affiche ainsi une réserve de marche d’environ 150 jours sans être portée, avec une étanchéité à 1 000 m (3 300 pieds) si vous étiez perdu dans les très grands fonds où ne descendent évidemment jamais les nageurs de combat qui adorent cette WRX « Thunder » – peut-être parce qu’elle les rassure par sa mécanique hybride (panne à peu près impossible), par sa résistance tous azimuts et par la lisibilité de son cadran. Le prix est lui aussi très français, dans le meilleur sens du terme, puisque cet instrument professionnel n’est tarifé qu’à 1 800 euros dans son écrin étanche…

NOMOS: Une première « vraie » montre dynamique et nostalgique…

On peut à la fois adorer le style horloger minimaliste qui fait le bonheur des nouvelles générations et se soucier tout de même d’une certaine élégance au poignet. Inspirés par les montres des années cinquante, les codes horlogers de la collection Campus de Nomos sont moins passe-partout que ceux des marques de grande diffusion : c’est tout de même plus original que le raz-de-marée scandinave qui a déferlé sur les poignets. Nomos est une manufacture saxonne (Allemagne) qui a bien raison de maintenir la tradition de la haute horlogerie germanique, mais à des prix qui font honte aux maisons suisses qui font valser les étiquettes. Qu’est-ce qu’on aime dans cette Campus ? La taille (38 mm, mais on peut aussi opter pour 36 mm) qui convient aux femmes de caractères et aux hommes soucieux de discrétion, la simplicité du cadran qui ose cependant marier les chiffres arabes et les chiffres romains, la petite seconde gentiment nostalgique à 6 h et la qualité du mouvement mécanique de cette pièce, qui s’impose comme la première « vraie » montre d’une entrée dans la vie d’adulte…

BELL & ROSS: À nous les petites Françaises…

On peut trouver une des plus jolies montres féminines de ce printemps 2017 chez un spécialiste des montres… militaires – comme quoi une marque aussi française que Bell & Ross ne saurait échapper à son destin. Pourquoi « jolies » ? Parce que le rose du cadran est d’une nuance très délicate. Parce que le boîtier carré apporte à ce cadran rose une consistance qui échappe au style « nunuche » généralement associé à cette couleur. Parce que les diamants sur ce cadran rose complètent avec bonheur cette BRS Novarosa d’une discrète touche de glamour hollywoodien (la montre existe aussi avec davantage de diamants, mais également sans diamants). Parce que le bracelet en maille milanaise confirme l’esprit mode de cette proposition. Comme le prix de cette BRS Novarosa sait rester raisonnable pour une montre en acier aussi tentante, on pourra vérifier lors de la Fête des Mères que cette expression d’une certaine élégance parisienne – la french touch qui fait fureur sur tous les continents – sait toucher le cœur de ces « petites françaises » que le monde nous envie…

• LE QUOTIDIEN DES MONTRES

Toute l’actualité des marques, des montres et de ceux qui les font, c’est tous les jours dans Business Montres & Joaillerie, médiafacture d’informations horlogères depuis 2004...

Lien : https://businessmontres.com/

Le sujet vous intéresse ?

À Lire Aussi

Quand les boules de flipper ne donnent plus l’heure, quand les petites secondes se décalent et quand l’impatience joue avec les minutes : c’est l’actualité des montres après BaselworldQuand la tête de mort s’offre des yeux de poupée, quand le capitaine Nemo s’offre du bon temps et quand le la se lit lo : c’est l’actualité des montres de ce printemps

Mots-Clés

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !