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Cabinet noir de l'Elysée : le nouveau scoop de "Valeurs actuelles", Leonarda, le retour : idée de Valérie Trierweiler ?, dissolution : le projet qui monte, qui monte, au sein de la majorité
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Revue de presse des hebdos

Mais aussi Fillon et Copé "conférenciers", le "business des ex" et la fin du "filon politique", la Bourse imperméable aux crises au plus haut depuis 2008 et, et, et… le Goncourt "otage" de sa présidente, Edmonde Charles-Roux, 93 ans… Bouillante et urticante, la semaine !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Bien informés, Pierre-Henri de Menthon et Airy Routier ? On le dit… Une chose est sûre : si ce qu’ils publient dans “ Challenges ” est exact, il y a de quoi vraiment s’inquiéter et surtout, surtout… de quoi finir de s’arracher le peu de cheveux qu'il nous reste. De quoi il est question ? De l’affaire Leonarda et de la façon dont François Hollande en est venu à prendre sa décision… Et ? Hé bé, c’est en-dessous. Après vous...

Leonarda, le retour : une idée de Valérie Trierweiler ?

“ Un ami du président de la République nous explique que “ l’influence de sa compagne s’accroît ” à mesure que “ son environnement devient de plus en plus hostile ”, écrivent les deux chroniqueurs. Bien qu’elle s’en défende, c’est bien Valérie Trierweiler qui a poussé François Hollande à intervenir à la télévision, et à proposer le retour en France de Leonarda, sans sa famille. Ce qui a achevé de dégrader l’image du président ”. Et pas qu’un peu, mon neveu… Menthon et Routier l’indiquent aussi : “ Cet épisode a aussi radcalisé l’exaspération du conseiller à l’Elysée Claude Sérillon vis-à-vis de Valérie Trierweiler et du photographe Stéphane Ruet, ex-pigiste de “ Paris-Match ”. Installé au château pour immortaliser le quinquennat de François Hollande, l’ancien paparazzi y a pris de l’importance ”. Ah ? Et alors ?

Quand Stéphane Ruet dérange le président

“ Lors de la préparation de la récente interview du président par Claire Chazal, expliquent les auteurs de la chronique “ Double je ”, il suffisait que Claude Sérillon dise quelque chose pour que Stéphane Ruet le contredise. Ce dernier a été jusqu’à demander à François Hollande de venir trancher leur différend sur l’emplacement de la table et des chaises ! Le chef de l’Etat est descendu, s’est étonné “ qu’on vienne le déranger pour ça ”, puis est remonté dans son bureau ”. On n’est pas arrivés, on dirait…

Hollande sur le modèle Edith Cresson

Même “ Le Nouvel Observateur ” est d’accord… “ La séquence tragique qui a fait exploser le hollandisme présidentiel a commencé avec la reculade en Syrie, constate le mag. Elle vient de trouver son point d’aboutissement, en à peine deux week-ends, avec l’affaire Leonarda et l’aller-retour sur la taxation de l’épargne. Qui dit mieux ? “ Sont-ils si nuls ? ” titrait “ Le Nouvel Obs ” à la rentrée 2012. Aujourd’hui, la seule retouche à cette manchette serait d’en enlever le point d’interrogation ”. Et schlaaaa ! “ Il faut remonter très loin pour retrouver pareil chaos au sommet de l’Etat, poursuit l’hebdo. Edith Cresson, dans le genre, avait installé un modèle. Mais elle n’était que Premier ministre et son mandat n’avait pas duré plus d’un an. Le problème de Hollande est d’être président pour près de trois ans et demi encore ”. Et re-schlaaaa ! Bah, dis donc, z’ont mangé du lion à “ L’Obs ”…

L’erreur de Hollande

“ (Le crédit de Hollande) est au plus bas et il ne faut pas chercher plus loin les causes de tous ses nouveaux malheurs, analyse le journal. Au pouvoir, la faiblesse est synonyme d’impuissance et l’extrême faiblesse conduit à l’impuissance absolue. Il n’existe plus la moindre initiative ou le moindre geste qui ne se retourne contre celui qui l’a pris. Plus de confiance, plus d’obéissance. La loi du chacun pour soi est désormais la règle. Celle des députés affolés comme des citoyens déboussolés ou des lobbys déchaînés. (…) L’erreur de Hollande, dans une période de crise où le pays attendait une boussole, a été de croire que l’équilibre était un idéal, que l’arbitrage était un signe de justice, et la synthèse, une forme de rassemblement. Il est parfois dangereux d’être trop subtil. Quand l’opinion s’emballe à force d’angoisses accumulées, elle ne voit dans pareille méthode qu’art de la défausse ou goût immodéré de la non-décision ”.

Cabinet noir de l’Elysée : le scoop de “ Valeurs actuelles ”

Et puisqu’on parle de décider, ou de ne pas décider, “ Valeurs actuelles ” nous balance ce jeudi un scoop à sa façon… En juillet dernier, souvenez-vous, le magazine nous informait de l’existence à l’Elysée d’une “ cellule officieuse (veillant) à orchestrer les affaires judiciaires contre Nicolas Sarkozy ”. Cette semaine, le journal publie le témoignage de “ l’ex-chef du service des télécommunications et de l’informatique ” du palais présidentiel, Bernard Muenkel, qui s'est "fait évincer pour avoir refusé d'exécuter des ordres illicites". D’après Muenkel, “ le commandant militaire de l’Elysée Eric Bio-Farina ” l’aurait chargé “ de faire une recherche sur l’ensemble des supports informatiques, fichiers, etc., auxquels (il avait) accès ” sur “ des personnalités issues, pour la plupart, de la précédente majorité ou en lien avec elle ”. Parmi elles, Bernard Tapie, Christine Lagarde, Claude Guéant, ou encore Maurice Lantourne, avocat de Tapie…

Comment Muenkel sauve les données du cabinet Sarkozy

Arguant qu’il n’est “ pas habilité à faire ce genre de recherche, que notre système a été reconstruit, qu’on ne trouvera rien sur les disques et serveurs ”, Muenkel est prié aussi sec par Bio-Farina “ d’(aller) dans les archives de la précédente présidence (…) ”. “ Bref, résume “ VA ”, “ de violer le protocole d’accord signé par Nicolas Sarkozy avec les Archives nationales afin de régler l’accès aux archives de son quinquennat, dont l’ancien président reste le seul propriétaire ”. Bien décidé à les protéger, Muenkel “ s’assure qu’il n’existe aucune sauvegarde des données du cabinet de Sarkozy ” et, surprise, se “ rend compte que le disque dur de l’ancien cabinet n’a pas été remis aux archives ”. Résultat, indique le journal : “ Le 10 avril, Muenkel décide, de son propre chef, pour empêcher que ne soit violée la procédure, d’emmener ce disque au service des archives de l’Elysée ”. 

Le mensonge de Bio-Farina

Comme l’article est long, on vous résume la suite… Apprenant la remise du disque dur au service des archives, Eric Bio-Farina pique une grosse colère contre Muenkel qui est convoqué chez Sylvie Hubac (directrice de cabinet de François Hollande, ndlr) le 15 avril : “ Le 15, raconte-t-il, je me présente dans son bureau, je suis seul face à elle et à M. Zabulon (ancien directeur adjoint de cabinet de Hollande, actuel coordonnateur national du renseignement, ndlr). Ils m’adressent une quantité de reproches, mais ne me parlent à aucun moment de mon refus de fouiller. Mme Hubac dira, en revanche : “ Heureusement que M. Bio-Farina a remis le disque dur aux Archives nationales ”. Là, je comprends qu’on change la vérité. Elle me dit : “ Vous vous rendez compte dans quelle situation vous mettez le président de la République, surtout dans le contexte politique actuel ? ” Je rétorque que ce n’est pas lui qui a remis le disque, mais bien moi. Ce qui me dérange, à ce moment-là, c’est que je sais que M. Bio-Farina a menti ”. Effectivement, si c’est vrai, il y a de quoi être “ dérangé ”…

Les archives Guéant et les factures du quinquennat Sarkozy utilisées ?

Bio-Farina a-t-il agi sur ordre ou de son propre chef ? “ Valeurs actuelles ” ne se pose pas la question. “ L’Elysée orchestre-t-il le rythme des affaires qui touchent la droite, et plus précisément l’entourage de Nicolas Sarkozy ? Deux anecdotes suffisent à répondre à cette question, affirme l’hebdo. Le 8 avril 2013, (…) six cartons d’archives de Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée entre 2007 et 2011, doivent être remis aux Archives nationales. Durant leur transfert entre le “ stock tampon ”, à l’Elysée, et les Archives, le colonel Bio-Farina s’interpose. (…) Problème : quelques semaines après cette date du 8 avril, “ Le Point ” publie, sous le titre “ Cet e-mail qui compromet Claude Guéant ”, le fac-similé d’un message adressé par ce dernier, en 2009, à l’époque où il était à l’Elysée, à l’un de ses amis, l’oligarque russe Oleg Deripaska. Or cet e-mail ne peut provenir que des archives de Guéant lorsqu’il était à l’Elysée ”.La deuxième anecdote, enfin, concerne l’utilisation qui aurait été faite des factures du quinquennat Sarkozy, conservées par l’ancien directeur des services financiers du palais, Bernard Trichet, dont le journal indique qu’il a “ été “ remercié ” en février 2013 ”. Sûr que ces infos, si elles s’avèrent exactes, ne sont pas du meilleur effet… On avait bien besoin de ça, je vous jure !

Vers la dissolution de l’Assemblée ?

Dans le chaos ambiant, on voit mal comment l’Elysée pourrait sortir la tête de l’eau… Aux grands maux, les grands remèdes ? D’après “ Challenges ”, “ l’idée d’une dissolution fait son chemin dans la majorité. Sans doute attribuée à tort à Patrick Buisson, écrivent Pierre-Henri de Menthon et Airy Routier, la rumeur est désormais relayée au sein même de la majorité présidentielle : dramatisant le danger du Front national, qui deviendra probablement le premier parti de France aux élections européennes, François Hollande déciderait, aussitôt celles-ci passées, de dissoudre l’Assemblée. Dans l’hypothèse, vraisemblable, où la majorité socialiste serait balayée, le président s’engagerait alors dans une cohabitation avec une droite obligée de prendre, à son tour, des décisions impopulaires ”. Sûr que, tactiquement, c’est tentant… Quant à savoir si c’est bon pour nous…

Jean-François Copé Premier ministre…

“ Comme François Mitterrand, jadis, poursuivent les deux chroniqueurs, l’actuel président jouerait des rivalités au sein de la droite, avec Jean-François Copé nommé Premier ministre, bataillant contre Nicolas Sarkozy et François Fillon dans la perspective de la présidentielle. Prise de hauteur et petites phrases : il engrangerait de la popularité, faisant oublier son début de mandat. “ Il n’a pas d’autre solution pour se faire réélire en 2017 ”, affirme un observateur avisé et informé, pour qui Hollande ne s’intéresse “ qu’à son propre avenir ”. Ségolène Royal pense, elle aussi, que la dissolution et la cohabitation sont le seul chemin possible pour le père de ses enfants. Mais estime qu’il n’aura pas le culot de prendre ce risque ”. Wow ! N’en jetez plus ! Si Ségo s’y met, aussi ! !

Le “ business des ex ” : quand la politique ne rapporte plus

Mais où va la politique, ma bonne dame ? C’est plus ce que c’était, nous dit “ Le Nouvel Obs ”, qui consacre son dossier de couverture au “ business des ex ” et publie au passage un petit classement pas piqué des hannetons, avec en number one DSK (1, 9 million d’euros de chiffre d’affaires et 649 239 euros de bénéfice), number two : Hubert Védrine (1, 1 million de CA et 789 694 de bénéfice) et number three : Dominique de Villepin (1, 5 million de CA et 392 354 euros de bénéfice). “ Autrefois, remarque l’hebdo, les députés sortants se repliaient sur leur mairie ou leur département. “ Aujourd’hui, la politique a perdu de son prestige, note Stéphane Fouks, vice-président d’Havas, les élections sont plus difficiles à gagner et la pression médiatique est plus forte ”. Pourquoi ne pas changer de vie ? Jusqu’à présent, les politiques pouvaient suivre l’exemple des hauts fonctionnaires membres des cabinets, énarques ou X-Mines, qui s’en vont pantoufler dans des grands groupes privés avec des salaires à six chiffres. Mais ce filon se tarit. “ Les grandes entreprises du CAC 40 se sont internationalisées et elles préfèrent recruter des surdiplômés parlant parfaitement l’anglais ”, explique un conseiller en communication politique ”. Bah, c’est dur, ça, dis donc…

Gérard Longuet coupable de conflit d’intérêt ?

Une chose est de se “ recaser ”, une autre est de mener politique et business de front… “ Le Nouvel Obs ” s’interroge ainsi sur le cas Gérard Longuet. “ Selon nos informations, indique le journal, l’ancien ministre de la Défense est le discret conseiller d’une filiale de GDF Suez, Ineo, qui a concouru à au moins deux appels d’offres de son ancien ministère : l’un gagné en décembre 2012, l’autre perdu en juin 2013. Le sénateur de la Meuse aurait-il pu fournir de précieux renseignements à Ineo pour peaufiner sa candidature ? Il s’en défend. “ Mon contrat a commencé en mai 2013 et je suis seulement chargé de promouvoir cette belle société à l’étranger. Je ne me mêle pas de ses affaires en France ”, affirme-t-il. Les liens entre le vice-président de l’UMP et ce qui fut la Lyonnaise des eaux remontent… aux années 80, fait pourtant observer le mag. En 2010, la révélation d’un précédent contrat entre Gérard Longuet et GDF Suez, allant de septembre 2008 à décembre 2009 et portant sur l’implantation (réussie) d’une centrale nucléaire en Turquie, avait provoqué un scandale. Cela n’a pas découragé les deux partenaires de récidiver ”.

Fillon et Copé conférenciers

François Fillon et Jean-François Copé préparent-ils leur reconversion ? “ L’Obs ” nous apprend en tout cas qu’ils jouent d’ores et déjà les “ conférenciers ”… “ Qu’est-ce qui a bien pu attirer François Fillon au Kazakhstan, pays où les principaux médias d’opposition ont été interdits fin 2012 ? se demande le journal. Les 8 et 9 octobre, l’ancien Premier ministre a donné une conférence au 8e forum eurasiatique KazEnergy à Astana, la capitale, où il a croisé un autre invité de marque, l’Espagnol José Maria Aznar. “ Le monde est entré dans le siècle des énergies multiples ”, a déclaré en anglais Fillon, pour un cachet qu’il refuse de communiquer. Le 23 juillet, c’est Jean-François Copé qui s’exprimait à une table ronde “ sur le développement africain et ses enjeux économiques ” organisée à Brazzaville (Congo) par Forbes Afrique, qui avait déjà attiré l’an passé Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin. Certains ont dit que sa prestation de vingt-cinq minutes, “ truffée de banalités ”, selon un observateur, a été payée 30 000 euros. “ Beaucoup moins ”, a répliqué l’intéressé ”.

+ 17 % depuis janvier, + 34 % sur 5 ans : rien ne semble contrarier la Bourse

Si la politique ne rapporte plus, la Bourse, elle, est toujours aussi bonne fille… On l’apprend au détour du dossier “ Spécial placements ” du “ Point ” : “ Rien ne semble contrarier la marche en avant des actions. Il y a quelques mois, l’attente jusqu’à la dernière seconde de la décision de la Chambre des représentants sur le plafond de la dette aurait fait plonger les marchés. Là, que nenni : les investisseurs sont restés stoïques, convaincus que le gouvernement Obama parviendrait à un accord. Cette moindre volatilité est la grande nouveauté de la rentrée. Elle avait déjà été sensible lors de la crise syrienne. La menace de guerre n’avait pas perturbé la reprise des actions entamée en juillet. Aucune correction non plus lorsque Silvio Berlusconi avait attaqué le gouvernement italien. “ C’est le plus long rallye depuis la crise ”, note Guillaume Dard, président de Montpensier Finance ”. Résultat : les marchés sont à leur plus haut. Le CAC 40 affiche une progression de 17 % depuis janvier, de 25 % sur un an et de 34 % sur cinq ans. Le marché a dépassé son niveau de 2008 ”. C’est pas formidable, ça ?

Goncourt : Edmonde Charles-Roux s’accroche

Mais parlons un peu culture, voulez-vous ? A la veille de la remise du Goncourt, lundi prochain, Marianne Payot tire le portrait de sa présidente, Edmonde Charles-Roux, dans “ L’Express ”. “ En off (…) certains membres de l’auguste académie s’interrogent, en sous-entendant qu’il serait peut-être temps qu’elle passe la main (…), écrit la journaliste. François Nourissier, son prédécesseur, atteint, il est vrai, par la maladie de Parkinson, n’avait-il pas décidé, deux heures à peine après s’être assoupi lors d’un déjeuner, en 2002, de céder la magistrature suprême à son amie Edmonde ? A son âge, (93 ans, ndlr), Edmonde est exceptionnelle, entend-on de toutes parts. Mais l’ouïe, la concentration, la capacité à encaisser les coups baissent, inéluctablement, dit-on en aparté. Or l’enjeu, on le sait, est primordial, le Goncourt assurant, selon les millésimes, de 250 000 à plus de 800 000 exemplaires ”. Vu l’état des marchés de l’édition et de la librairie, c’est pas qu’une petite responsabilité, en effet…

Y aura-t-il un bon Goncourt à Noël ?

“ Pas une année ou presque sans que le monde de l’édition et la presse crient aux magouilles, à la corruption, aux mauvais choix, comme le rappelle Pierre Assouline dans son délicieux “ Du côté de chez Drouant ” (Gallimard), poursuit Marianne Payot. Scandale, en 1998, quand Paule Constant décroche le Graal alors que Houellebecq signe ses “ Particules élémentaires ”. Doutes, en 2002, lorsque, avec François Nourissier, Edmonde met tout son poids dans la balance pour couronner Pascal Quignard. Malaise, en 2004, lorsqu’une enquête de Canal+ piège les académiciens,et notamment Edmonde, qui qualifie ses amis jurés de “ vieux anars insolents et vachards ”. Polémique, en 2007, quand un responsable des éditions Albin Michel envoie à la présidente une missive plaidoyer (provocante et maladroite) pour “ Ni d’Eve ni d’Adam ”, d’Amélie Nothomb… ”. C’est vrai que ça commence à faire beaucoup. De là à ce que la présidente lâche son bâton de maréchale… “ Cette blessée de guerre et résistante de la première heure, nommée caporal honoraire de la Légion étrangère, conclut la journaliste, n’est pas du genre à tomber les armes, ni à oublier le Goncourt… ”. Pourvu qu’elle y réfléchisse bien, cette année : un bon Goncourt sous le sapin comme "Nue" de Jean-Philippe Toussaint (Minuit), ça nous changerait…

A lire, encore

Dans “ Paris-Match ”, jetez un œil, et même deux, au reportage que le news consacre au quartier général de la NSA à Fort Meade dans le Maryland. “ Ici, l’Amérique espionne le monde ”, titre le journal. Les capacités du QG de la NSA ont, c’est vrai, de quoi faire peur… mais le pire, c’est qu’elles sont bien moins importantes que celles des “ data centers de Google ” et a fortiori des “ Gafa ” (Google-Apple-Facebook-Amazon)…

Aux amoureux de Lou Reed, une seule recommandation : jetez-vous sur “ Les Inrocks ” qui lui rendent le plus riche et le plus beau des hommages. Et réécoutez-le, aussi, hmmm ? Sur ce, bonne semaine, les loulous…

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