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Stéréotypes garçons-filles : ils se forment dès l'école maternelle, selon un rapport
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Nananananère....

L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) s'était vu confier une mission par Najat Vallaud-Belkacem, sur l'accueil collectif des enfants de moins de 3 ans, période où se joue la construction des identités sexuées.

Garçon, fille, les stéréotypes se font très tôt. C'est du moins ce que souligne un rapport de l'Igas publié ce jeudi. Brigitte Grésy et Philippe Georges, de l'Inspection générale des affaires sociales s'étaient vu confier une mission sur l'accueil collectif des enfants de moins de 3 ans, période où se joue la construction des identités sexuées. Dans leur rapport, les auteurs font le constat que les métiers de la petite enfance sont déjà marqués par "une forte division sexuelle", avec l'attribution aux personnels, majoritairement des femmes, de "caractéristiques féminines".

"A partir des observations menées, les petites filles sont moins stimulées, moins encouragées dans les activités collectives tandis que leur apparence est davantage l'objet des attentions des adultes". A l'inverse, "les préoccupations pour les activités physiques sont plus prononcées quand il s'agit des garçons" selon le rapport. Au cours des échanges verbaux, "les professionnels interrompent plus fréquemment les filles que les garçons", relève aussi cette enquête.

Les jouets utilisés renvoient également à "un monde binaire". Ainsi, ceux des garçons sont "plus nombreux et diversifiés que ceux des filles et sont associés à l'extérieur", alors que ceux des filles "son plus limités en nombre" et "souvent réduits au champ des activités domestiques et maternelles". Ces jouets renvoient à des compétences différentes: plutôt verbales pour les filles, plutôt mathématiques et scientifiques pour les garçons.

Les stéréotypes sont aussi présents dans la littérature enfantine: ainsi, sur 78% des couvertures de livres pour enfants figure un personnage masculin, peu décrit par un attribut de genre (comme la barbe ou une casquette). A l'inverse, les personnages féminins "ne sont décrits qu'à l'aide d'attributs considérés comme propres à leur sexe" (vêtements, éléments de coiffure...)

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