Soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 : le PNF demande un procès pour Nicolas Sarkozy et 12 autres mis en cause<!-- --> | Atlantico.fr
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Le parquet national financier (PNF) a demandé cette semaine le renvoi devant le tribunal correctionnel de Nicolas Sarkozy.
Le parquet national financier (PNF) a demandé cette semaine le renvoi devant le tribunal correctionnel de Nicolas Sarkozy.
©JOEL SAGET / AFP

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Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans cette affaire pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens" notamment.

Nouveau rebondissement dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.  Le parquet national financier (PNF) a demandé cette semaine le renvoi devant le tribunal correctionnel de Nicolas Sarkozy, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne électorale, ainsi que de 12 autres suspects, selon des informations de France Info.

Le PNF demande que Nicolas Sarkozy soit jugé pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale, recel de fonds publics libyens et association de malfaiteurs, des qualifications pour lesquelles il avait été mis en examen. 

Le 24 octobre 2022, le PNF a confirmé que les juges d'instruction chargés de l'enquête avaient terminé leurs investigations. Désormais, c'est à eux de dire si Nicolas Sarkozy doit être renvoyé devant un tribunal.

Le PNF demande aussi à ce que soient jugés en procès les anciens ministres de Nicolas Sarkozy Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi qu'Eric Woerth. Le parquet national financier veut aussi que soient jugés l’homme d'affaires Ziad Takiedine, l'ancien haut fonctionnaire Thierry Gaubert et l'intermédiaire Alexandre Djouhri.

Ce réquisitoire définitif intervient au terme de dix ans d'enquête. Cette enquête est partie notamment d'un document publié par le site Mediapart en 2012, avec une note manuscrite en arabe. Cette note était attribuée au chef des renseignements extérieurs libyens. Elle laissait entendre qu'en 2006, le régime de Mouammar Kadhafi avait donné son accord pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d'euros.

Nicolas Sarkozy a été d'abord été mis en examen en mars 2018 pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens". Il a été mis en examen une seconde fois en 2020 pour association de malfaiteurs. Deux mois plus tard, Claude Guéant et un autre ex-ministre, Brice Hortefeux, l’ont été à leur tour pour cette même infraction. 

L'ancien chef de l'État a contesté sa mise en examen, mais fin 2021 la Cour de cassation a balayé le dernier recours procédural déposé par Nicolas Sarkozy et ses proches. 

L’ancien président de la République a toujours nié les faits dont il est soupçonné.

France Info

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