Retraites : le gouvernement passe par un vote bloqué sur l'ensemble du texte devant le Sénat<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le ministre du Travail Olivier Dussopt.
Le ministre du Travail Olivier Dussopt.
©Thomas Samson / AFP

Réforme des retraites

Vendredi, Olivier Dussopt a dégainé l'arme constitutionnelle du vote bloqué devant le Sénat, qui va devoir se prononcer par un seul vote sur l'ensemble du projet de loi.

Pour contrer l'"opposition méthodique" de la gauche à la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a dégainé vendredi l'arme constitutionnelle du vote bloqué devant le Sénat, qui va devoir se prononcer par un seul vote sur l'ensemble du projet de loi. "Aveu de faiblesse", "coup de force", "sabordage du Sénat" avec "la complicité de la droite sénatoriale": la gauche s'est aussitôt élevée contre ce recours, alors que les débats devaient se poursuivre jusqu'à dimanche et qu'un millier d'amendements restaient en discussion.

L'article 44.3 de la Constitution utilisé va permettre que le Sénat se prononce par un seul vote sur l'ensemble de la réforme, en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement. Chacun des quelque 1.000 amendements restants pourra cependant être défendu, a précisé la présidente de séance Nathalie Delattre. Les échanges vont donc encore durer.

"Nous avons eu ensemble 74 heures de débats" depuis le 2 février et "à chaque article, malgré des discussions de fond, l'obstruction est devenue un choix méthodique", a dénoncé M. Dussopt, plaidant pour "la clarté des débats". "Nous considérons qu'il est absolument essentiel que le Sénat puisse se prononcer sur le fond", a-t-il appuyé.

À Lire Aussi

La pénibilité ne se règle pas avec l’âge de la retraite
Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !