Procès Bygmalion : l’audience s’est ouverte ce jeudi 20 mai, sans Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
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L'ancien président Nicolas Sarkozy arrive au palais de justice de Paris pour entendre le verdict final d'un procès pour corruption le 1er mars 2021.
L'ancien président Nicolas Sarkozy arrive au palais de justice de Paris pour entendre le verdict final d'un procès pour corruption le 1er mars 2021.
©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Justice

Déjà condamné à de la prison ferme dans l’affaire "des écoutes", l’ancien président Nicolas Sarkozy est jugé à partir de ce jeudi 20 mai pour les dépenses de sa campagne présidentielle de 2012. 

Le procès Bygmalion s’est ouvert ce jeudi 20 mai devant le tribunal judiciaire de Paris, en l’absence remarquée de Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République est jugé pour les dépenses de sa deuxième campagne présidentielle en 2012. Le procès est prévu sur un mois. Il aurait dû débuter à la mi-mars mais il avait été reporté en raison de l’hospitalisation de l’avocat de Jérôme Lavrilleux, l'un des protagonistes majeurs de ce dossier. 
Nicolas Sarkozy, qui n’était pas venu en mars non plus, est représenté par son avocat historique, Thierry Herzog. Ses 13 autres coprévenus étaient eux présents dans la salle. 
Au début du mois de mars, Nicolas Sarkozy était devenu le premier ancien président de la Ve République à être condamné à de la prison ferme. Dans le cadre de cette affaire,  il s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence.
Pour le procès Bygmalion, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu’il n’assisterait qu’aux audiences le concernant. Son interrogatoire est prévu la semaine du 14 juin. 
Il encourt dans le dossier Bygmalion, du nom de l’agence de communication liée à l’UMP, un an d’emprisonnement et 3.750 euros d’amende pour "financement illégal de campagne". 
Contrairement à ses coprévenus, Nicolas Sarkozy n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures pour masquer les dépenses excessives de sa campagne. Jérôme Lavrilleux était à l'origine de révélations dans cette affaire lors d'un entretien à la télévision en 2014.
Le procès doit durer jusqu’au 22 juin.
Sud-Ouest

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