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Présidentielle : de nombreuses violences de la part de groupuscules "antifascistes"
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Casseurs

Des militants se disant "antifascistes" ont manifesté et cassé dans plusieurs villes de France, pour protester contre les résultats du premier tour de l'élection présidentielle.

Les groupuscules d'extrême gauche, habitués des violences urbaines, avaient prévenus : hors de question pour eux de laisser passer une telle opportunité d'affronter des abribus. Au soir du premier tour, ils se sont rassemblé dans plusieurs villes de France, faisant des dégâts matériels.

Dès l'annonce des premières estimations à 20 heures, environ 300 manifestants réunies sur les marches de l'Opéra Bastille à Paris ont commencé à envahir la chaussée. Ils ont ensuite jeté des bouteilles et des pétards sur les forces de l'ordre. Trois personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police. Les émeutiers se sont ensuite dirigés vers la place de la République, pour continuer leurs violences, cette fois contre des abribus, des vitrines et des poubelles. 

Deux jeunes ont été blessés, ont annoncé les pompiers : un jeune adulte présentant un trauma facial, et une jeune fille mineure en "urgence relative" avec des plaies au visage et au cou, blessée lors d'une charge des CRS.

A Bordeaux, un rassemblement est parti de la place Saint-Michel à Bordeaux contre la qualification de la candidate FN pour le second tour à 21h, mais le cortège s'est dispersé vers 22h30, grâce à l'action des forces de l'ordre. Il y a aussi eu plusieurs interpellations à Nantes, où des manifestants ont lancé des cocktails Molotov et cassé quelques vitrines d'agences bancaires.

A Rennes et à Rouen, en revanche, des manifestations d'une centaine d'antifascistes à chaque fois se sont déroulées sans affrontements.

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