#MeToo santé : des associations appellent à manifester devant le ministère mercredi en fin de journée<!-- --> | Atlantico.fr
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Un rassemblement est prévu ce mercredi 29 mai à 18h devant le ministère de la santé à Paris.
Un rassemblement est prévu ce mercredi 29 mai à 18h devant le ministère de la santé à Paris.
©BERTRAND GUAY / AFP

Violences sexuelles

Ce mercredi 29 mai à 18h, un rassemblement est prévu pour demander des "mesures concrètes et immédiates" de lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans le secteur.

Professionnels de santé, étudiants en médecine et organisations féministes appellent à manifester, ce mercredi 29 mai devant le ministère de la Santé à Paris. L’Objectif est de réclamer des "mesures concrètes et immédiates" de lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans le secteur de la santé.

On peut lire dans un appel publié ce lundi par les associations Osez le féminisme ! et le collectif national pour les droits des femmes, qu’un rassemblement est prévu à 18 heures devant le ministère, où les manifestants demandent à être reçus par les ministres Catherine Vautrin et Frédéric Valletoux.

"Le monde de la santé, loin d'être épargné par les violences sexistes et sexuelles, en est au contraire un terreau particulièrement fertile", écrit dans cet appel le collectif Emma Auclert, réunissant des étudiants en médecine, à l'origine de l'initiative. "La culture du viol et l'omerta sont nourries par les fortes hiérarchies professionnelles, le management pathogène, l'esprit de corps et la 'culture carabine'".

Parmi les autres organisations signataires figurent l'Union syndicale Solidaires, l’Union étudiante, Nous Toutes, STOP aux violences obstétricales et gynécologiques ou encore l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles dans l'enseignement supérieur.

Toutes ces organisations réclament la mise en place "en urgence" d'un plan "ambitieux de prévention et de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dans les universités et les établissements de santé publics comme privés, avec notamment des formations obligatoires".

Elles demandent également le retrait effectif "de toutes les fresques pornographiques encore présentes dans certains hôpitaux malgré leur interdiction" et la création d'une plateforme de signalement anonyme pour les patients, ou encore "la protection effective" pour tous les étudiants et professionnels signalant des violences sexistes et sexuelles.

Cet appel au rassemblement survient un mois après la publication d'une enquête de Paris Match dans laquelle, la cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à Paris, Karine Lacombe, accusait l’urgentiste très médiatique Patrick Pelloux de "harcèlement sexuel et moral".

Suite à ces accusations, une vague de témoignages sur les réseaux sociaux a été déclenchée, notamment sous le hashtag #Metoohôpital. Interrogé le 24 avril à ce sujet, le ministre délégué en charge de la Santé Frédéric Valletoux a promis "des propositions concrètes d'ici quelques semaines pour tourner la page de cette triste période", non seulement à l'hôpital mais dans l'ensemble du secteur de la santé.

Franceinfo

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