Majorité fragilisée : Emmanuel Macron perd le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et deux présidents de groupes, Christophe Castaner et Patrick Mignola<!-- --> | Atlantico.fr
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Les défaites de Richard Ferrand, Christophe Castaner et Patrick Mignola fragilisent Emmanuel Macron.
Les défaites de Richard Ferrand, Christophe Castaner et Patrick Mignola fragilisent Emmanuel Macron.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Lame de fond

Ce dimanche soir, la macronie a perdu un président de l’Assemblée nationale et deux présidents de groupe lors du second tour du scrutin des législatives.

Des grandes figures de la macronie sont tombées lors du second tour des élections législatives. Dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner, président sortant du groupe LREM, a été battu par celui qu’il avait vaincu en 2017, le candidat de la Nupes, Léo Walter. L’ancien ministre de l’Intérieur a obtenu 48,51% des suffrages exprimés. 

Dans la 6e circonscription du Finistère, Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, a dû lui aussi “prendre acte” de sa défaite dans une courte déclaration. Avec 49,13% des voix, Richard Ferrand a été battu d’une courte tête par la candidate de gauche, Mélanie Thomin.

Christophe Castaner et Richard Ferrand avaient rejoint Emmanuel Macron en 2015 avant même qu’il ne se lance dans ca campagne présidentielle.

Emmanuel Macron perd aussi le président du groupe MoDem à l’Assemblée. Dans la 4e circonscription de Savoie, Patrick Mignola a perdu avec un écart de 600 voix face au candidat de la gauche, Jean-François Coulomme.

Les anciens socialistes passés à En Marche en 2017 seront moins de dix à siéger encore sur les bancs du Palais Bourbon : Jacqueline Maquet (Pas-de-Calais), Olivier Dussopt (Ardèche), Florent Boudié (Gironde), Jean-Louis Bricout (Aisne), Patrick Vignal (Hérault) et Stéphane Travert (Manche). 

Ces dernières semaines Christophe Castaner et Richard Ferrand pouvaient avaient obtenu la nomination à Matignon d’Elisabeth Borne alors que l’élue de droite Catherine Vautrin était pressentie. 

Après la soirée du second tour des législatives, la Première ministre apparaît aujourd’hui fragilisée.

Selon des informations de L’Opinion, l’échec de Christophe Castaner, de Richard Ferrand et de Patrick Mignola menace le début du nouveau mandat d’Emmanuel Macron. 

Le chef de l’Etat va devoir trouver des successeurs pour ces deux principaux groupes parlementaires de la macronie, sonné par la défaite. 

Emmanuel Macron va devoir aussi désigner un candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale sans aucune garantie de l’emporter au regard de l’éparpillement des forces en présence.

Selon un conseiller de l’exécutif cité par L’Opinion, “très clairement, les électeurs se sont payé les visages identifiés du macronisme”.

L'Opinion

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