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Le Brésil a déjoué un potentiel attentat avant les JO
©Pixabay

Sécurité

Le 21 juillet, la police brésilienne a annoncé l’arrestation de dix personnes soupçonnées de planifier une attaque terroriste pendant les Jeux Olympiques (JO).

Le jeudi 21 juillet, la police brésilienne a arrêté dix personnes soupçonnées de planifier une attaque terroriste pendant les Jeux Olympiques (JO). Les suspects ont été  placés en détention provisoire. Ils appartiendraient à un groupe, Defensores da Sharia (« les défenseurs de la charia »), faisant la promotion de l’organisation Etat islamique (EI). Selon les autorités brésiliennes, les présumés djihadistes programmaient l’achat d’armes, tel un fusil d’assaut AK47, afin de commettre des crimes « au Brésil et à l’extérieur du territoire ». L’emprisonnement de deux autres personnes, en cours d’examen, pourrait être décidé dans les prochaines heures.

Les amateurs

En fin de matinée, lors d’une conférence de presse organisée à Brasilia, le ministre de la justice, Alexandre de Moraes, a expliqué que ces détentions avaient été décidées dès que les suspects étaient passés de l’échange de messages par les réseaux WhatsApp et Telegram faisant l’apologie de l’EI et du terrorisme à la préparation d’actions concrètes. Dans ces messages, a-t-il détaillé, les protagonistes célébraient, « de manière regrettable », la tuerie d’Orlando (49 victimes), le 12 juin en Floride, celles de Nice (84 morts à ce jour) le 14 juillet ou encore de Paris (130 décès), le 13 novembre 2015.

En recevant des représentants de pays étrangers membres de la coalition luttant contre l’EI, « le Brésil est devenu la cible de ces personnes », a-t-il ajouté, s’efforçant de minimiser la menace. Il s’agit d’une cellule d’« amateurs », a-t-il assuré, « sans aucune préparation ».

Les JO sous haute sécurité

Le coup de filet s’inscrit dans le cadre d’une opération antiterroriste dite « Hashtag » lancée en avril avec la collaboration de services étrangers de renseignement. Le fruit de ces investigations a abouti à la surveillance approfondie de plus de cent personnes réparties dans différents Etats du pays et témoignant leur sympathie pour l’EI.

Après l’attentat de Nice, le 14 juillet, Sérgio Etchegoyen, le ministre brésilien chargé de la sécurité institutionnelle, avait avoué que la tension était « montée d’un cran » concernant la sécurité des JO. Cependant, les autorités assurent ne pas céder à la peur, même si le pays se prépare à toute éventualité. Tous les cinquante mètres, des groupes de militaires armés ou de policiers sont postés sur la plage de Copacabana (Rio). Les forces armées s’entraînent ostensiblement à une éventuelle attaque terroriste, sur les plages, dans les gares ou les stades de la ville.

« Les forces de l’ordre sont préparées. Aucun autre pays n’a une telle expérience dans l’organisation de grands événements », explique une source proche des responsables de la sécurité des JO, évoquant la Coupe du monde de 2014 ou les Jeux panaméricains en 2007.

Lu sur Le Monde

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