L’ex-ministre Michèle Alliot-Marie jugée pour prise illégale d’intérêts à partir de lundi<!-- --> | Atlantico.fr
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En janvier 2024, un magistrat instructeur avait ordonné son procès devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
En janvier 2024, un magistrat instructeur avait ordonné son procès devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
©Dailymotion

Justice

Ministre sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, est visée pour son rôle présumé dans le versement de subventions à une association présidée par son père. Les faits se seraient déroulés entre 2010 et 2012.

L’ancienne figure de la droite et ex-ministre, Michèle Alliot-Marie, 77 ans est jugée lundi dans une affaire de prise illégale d’intérêts datant d’il y a douze ans à la mairie de Saint-Jean-de-Luz dans les Pyrénées-Atlantiques. En janvier, un magistrat instructeur a ordonné son procès devant le tribunal correctionnel de Nanterre.

Dans ce dossier, l’ancienne ministre de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy est visée pour son rôle présumé dans le versement de subventions à une association présidée par son père alors qu’elle était adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz.

Dès 2013, une information judiciaire avait été ouverte à Nanterre (Hauts-de-Seine). L’instruction a mis en lumière des subventions de la mairie de Saint-Jean-de-Luz à une association qui organisait le Festival des jeunes réalisateurs de la ville et était dirigée par Bernard Marie, décédé en 2015.

D’après les éléments recueillis par les enquêteurs, cette association aurait perçu, entre janvier 2010 et octobre 2012, plus de 260 000 euros provenant notamment de l’Office du tourisme de Saint-Jean-de-Luz, subventionné par la municipalité. Tous les ans, l’association recevait également 25 000 euros de la part de la mairie.

Entre 2009 et 2013, date de la dernière édition du festival des réalisateurs, Michèle Alliot-Marie était adjointe au maire en plus de ses fonctions ministérielles. « MAM » participait ainsi « personnellement ou par procuration » aux votes portant sur les budgets, comptes financiers et conventions d’objectifs de l’Office du tourisme, ont établi les enquêteurs.

Il lui est ainsi reproché d’avoir subventionné une association travaillant pour son père, ce qu’ont toujours contesté ses avocats. « Madame Michèle Alliot-Marie n’a pas commis d’infraction », avaient affirmé ses avocats, Mes Rémi Lorrain et Christophe Ingrain, auprès de l’AFP, mi-janvier, lorsque leur cliente avait été renvoyée devant le tribunal. « Le renvoi, qui concerne des faits datant de plus de douze ans, repose sur une grave confusion dans la compréhension de ce dossier. Nous n’aurons aucune difficulté à démontrer l’innocence de Michèle Alliot-Marie », avaient ajouté ses avocats.

Le Figaro

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