Ile-de-France : face à la hausse de l’épidémie, les hôpitaux vont déprogrammer 40% des opérations<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
L'ARS d'Ile-de-France a donné "l'ordre ferme" aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales.
L'ARS d'Ile-de-France a donné "l'ordre ferme" aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales.
©BERTRAND GUAY / AFP

Lits de réanimation

L'Agence régionale de santé a demandé ce lundi 8 mars aux hôpitaux d'Ile-de-France de déprogrammer 40% des opérations. Cela doit permettre de libérer de la place et des lits en réanimations pour les malades atteints de la Covid-19.

L'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France a donné "l'ordre ferme" aux hôpitaux et cliniques dans la région de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales, afin d’augmenter le nombre de lits de réanimation dédiés aux malades du Covid-19, selon des précisions ce lundi de son directeur général et d'après des informations d'Europe 1.

Aurélien Rousseau, le directeur général de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, s’est exprimé sur l’évolution de l’épidémie. Selon lui, les services de soins critiques des établissements de la région accueillent ce lundi 973 malades du coronavirus, pour « environ 1.050 lits disponibles » représentant un taux d'occupation d'environ 92%.

Le rythme des nouvelles entrées en réanimation augmente fortement ces derniers jours, résultat de « la très forte hausse de l'incidence il y a 15 jours », selon ses explications et des informations de CNews.

L'objectif serait de faire passer le nombre de lits disponibles à 1.577 pour toute l'Ile-de-France, permettant d’éviter l’engorgement des services de réanimation. L'AP-HP a déjà commencé à déprogrammer depuis le début du mois de février.

Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !