Guerre en Ukraine : une « fosse commune » et des salles de torture ont été découvertes dans la ville libérée d'Izioum et dans la région de Kharkiv, selon Volodymyr Zelensky<!-- --> | Atlantico.fr
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Une « fosse commune » et des salles de torture ont été découvertes dans la ville libérée d'Izioum et dans la région de Kharkiv après le départ des troupes russes.
Une « fosse commune » et des salles de torture ont été découvertes dans la ville libérée d'Izioum et dans la région de Kharkiv après le départ des troupes russes.
©RONALDO SCHEMIDT / AFP

Réalité du front

Les autorités ukrainiennes viennent de découvrir des salles de torture et une fosse commune après la libération de nombreux territoires depuis la contre-offensive contre les troupes russes.

Kiev dit avoir découvert des « salles de torture » dans la région de Kharkiv. Cette annonce de la police ukrainienne intervient après l'annonce, jeudi, de la mise au jour, dans la même région, à Izioum, de centaines de tombes.

Le président ukrainien n'a pas donné de détails sur le nombre de personnes enterrées ni sur les causes de leurs décès.

« La Russie laisse partout la mort derrière elle. Et elle doit répondre. Le monde doit vraiment tenir la Russie responsable de cette guerre. Nous allons tout faire pour cela. (…) Des journalistes ukrainiens et internationaux viendront à Izioum. Nous voulons que le monde sache ce qui se passe réellement et ce à quoi l'occupation russe a conduit. Boutcha, Marioupol, maintenant, malheureusement, Izioum.. », a indiqué Volodymyr Zelensky.

Une enquête a débuté afin d'obtenir « plus d'informations vérifiées et claires », a précisé le chef d'Etat ukrainien dans son adresse vidéo quotidienne.

Un responsable de la police régionale, Serhiï Bolvinov, a affirmé auprès de la chaîne britannique Sky News qu'un site d'enterrement avec environ 450 tombes avait été découvert à Izioum.

Certaines victimes ont été tuées par balles, d'autres sont morts dans des bombardements, a-t-il ajouté.

Au moins « dix salles de torture » ont donc également été découvertes dans des localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, récemment reprises aux Russes, selon une annonce, ce vendredi 16 septembre, du chef de la police nationale, Igor Klymenko. Deux d'entre elles seraient situées à Balakliya.

Le Figaro

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