Etats-Unis : Donald Trump émet l’hypothèse d’une nouvelle candidature en 2024<!-- --> | Atlantico.fr
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Donald Trump a livré mardi un discours digne d’un candidat en campagne.
Donald Trump a livré mardi un discours digne d’un candidat en campagne.
©MANDEL NGAN / AFP

Come-back ?

De retour à Washington pour un discours, Donald Trump a évoqué la perspective d’une nouvelle candidature pour l’élection présidentielle américaine de 2024.

Donald Trump, de retour à Washington pour la première fois depuis son départ tumultueux de la Maison-Blanche, a livré mardi un discours digne d’un candidat en campagne, flirtant ostensiblement avec l’idée de briguer un nouveau mandat.

Invité par l’America First Policy Institute, un cercle de réflexion géré par ses alliés, Donald Trump a présenté un plan d’action pour le « président républicain qui regagnera la Maison Blanche en 2024 ».

Durant plus d’une heure et demie, il a repris ses thèmes de prédilection, notamment la lutte contre l’immigration et la criminalité, tout en attaquant férocement son successeur Joe Biden, accusé d’avoir « mis les Etats-Unis à genoux ».

Après avoir dressé un portrait apocalyptique du pays, Donald Trump a prononcé les mots suivants :

« L’histoire est loin d’être terminée et on se prépare pour un retour incroyable, on n’a pas d’autre choix ».

En janvier 2021, Donald Trump avait quitté le pouvoir, deux semaines après l’attaque du Capitole par des centaines de ses partisans. Depuis, il n’avait pas remis les pieds dans la capitale fédérale, tout en restant au cœur des attentions d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur son rôle dans cet assaut.

Interrogé le même jour sur la chaîne NBC, le ministre de la Justice Merrick Garland n’a pas écarté la possibilité de poursuivre Donald Trump.

« Tout ça est un coup monté », la commission ne compte « que des voyous et des pirates », a rétorqué mardi Donald Trump, très combatif. « Ils veulent m’atteindre pour que je ne sois plus capable de travailler pour vous, mais je ne crois pas que ça va marcher », a-t-il ajouté avec un sourire aux lèvres.

« Quatre ans de plus », a alors scandé la salle en l’applaudissant, une référence à la durée d’un éventuel nouveau mandat.

Hasard du calendrier, son ancien vice-président Mike Pence était lui aussi en visite à Washington mardi, où il a profité d’un discours devant de jeunes conservateurs pour marquer sa différence avec Donald Trump.

« Nous ne sommes pas d’accord sur les priorités », a-t-il déclaré en déroulant un programme axé sur la lutte contre l’avortement et la protection du droit au port d’armes et des libertés religieuses.

Donald Trump garde une place centrale auprès des républicains. Il semble avoir conservé un noyau de partisans loyaux, ce qui le placerait en pole position s’il décidait de briguer l’investiture.

Mais les critiques abîment son image, ce qui permet à ses rivaux, tels que le gouverneur de Floride Ron DeSantis, de gagner du terrain. Près de la moitié des républicains votant pour les primaires préféreraient un autre candidat que Donald Trump, selon un récent sondage du New York Times et du Siena College.

Sud-Ouest

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