Stratégie pour le mois de juin
Elections législatives : la France insoumise refuse la main tendue d’Olivier Faure pour des négociations
Mathilde Panot, présidente du groupe des députés insoumis à l’Assemblée nationale, a rejeté toute négociation avec le PS dans le cadre du futur scrutin.
La cheffe des députés insoumis Mathilde Panot a décidé de rejeter la main tendue du Premier secrétaire du Parti Socialiste. Olivier Faure s’était dit prêt à engager un dialogue en vue des élections législatives.
La cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, a répondu qu’il n’y aurait pas de discussions avec le PS et que ce refus était « définitif ».
Les Insoumis ont en revanche proposé ce vendredi aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin. Le Parti Socialiste est donc exclu de ce projet.
Sur les 215 292 voix exprimées lors de la consultation réalisée par Jean-Luc Mélenchon pour le second tour, 37,65 % des soutiens insoumis ont décidé de voter blanc, 33,4 % voteront Emmanuel Macron et 28,96 % vont s’abstenir.
« Je suis prêt à engager un dialogue à la condition que ce ne soit pas la mise en scène d’un poker menteur », selon Olivier Faure. Il reconnaît que « la campagne présidentielle a laissé des traces » entre les deux camps, mais « maintenant il faut passer par-dessus les rancœurs qui existent ».
Selon lui, « à moins d’accepter l’idée que la gauche n’ait qu’une vocation minoritaire, il n’est pas possible de refuser la discussion avec la formation de gauche qui dispose du plus fort maillage territorial », le PS.
Mathilde Panot a répondu dans le JDD, qu’il n’y aurait « pas de discussions » de son parti avec le PS, « et ce refus est définitif ». « Le PS a été très clair », selon elle. La candidate PS « Anne Hidalgo ne voulait rien construire avec nous. Nous avons pris acte de ses attaques et de son refus à tirer un bilan lucide du quinquennat de François Hollande ».
Elle précise aussi que les candidats écologiste Yannick Jadot et communiste Fabien Roussel « doivent rendre des comptes à propos de leurs nombreuses attaques envers Mélenchon, c’est un préalable ». « On ne demande pas un exercice de flagellation publique. Mais ils nous doivent des explications. Hier pour Jadot, nous étions les amis de Poutine. Aujourd’hui, cela ne semble pas empêcher son parti de vouloir discuter avec nous ».
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