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Désolé, Anne Hidalgo : Paris n'arrive qu'en 5e position pour reprendre la place de nouvelle place financière européenne
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Sorry, good game

Selon un classement du "New York Times", les candidatures d'Amsterdam, Francfort. Vienne et Dublin seraient bien mieux placés que la "Ville lumière" pour succéder à Londres, perdue dans les méandres du Brexit.

Voilà qui ne devrait pas faire que des ravis au cabinet d'Anne Hidalgo. Paris ne sera pas la nouvelle Londres, mais plutôt Amsterdam, Francfort ou Vienne. Enfin, selon le New York Times. Le journal américain a dévoilé une liste des villes qui pourraient prétendre à la succession de Londres en tant que place forte de la finance européenne. Peu inspirés par le "Brexit" et les complications que cette sortie va fatalement engendrer, les marchés financiers pourraient bien peu à peu déserter la City pour aller voir si l'herbe n'est pas plus libérale ailleurs.

Au niveau des critères pour postuler, on retrouve : une bonne maîtrise de l'anglais, des transports fiables, des écoles prestigieuses, de bons restaurants, une offre culturelle riche... et un environnement de travail favorable aux affaires. Compte tenu de ces demandes, après avoir demander l'avis de plusieurs experts et professionnels de la finance, le journaliste James B. Stewart du New York Times a noté différentes villes européennes. 

On commence par Barcelone, plébiscitée pour son soleil, ses plages, ses restaurants…et c'est à peu près tout. Milan ne s'en sort pas beaucoup mieux, notamment à cause d'Italiens rétifs à l'anglais et des aéroports peu importants. Varsovie manquerait de glamour et le Luxembourg d'aéroport digne de ce nom.

Vient le tour de Paris…Si le journaliste reconnait que la ville Lumière est la seule rivale de Londres en termes de densité de population et d'offre culturelle, les faiblesses de la candidature francilienne sont nombreuses : maîtrise de l'anglais déplorable (bien qu'en progrès), réputation de grossièreté envers les gens ne parlant pas le français, des aéroports mal notés, des barrières très rigides concernant l'embauche et le licenciement de personnel, un coût de la vie très élevé, une qualité de vie médiocre. Enfin, ultime clou sur le cercueil des ambitions tricolores : la réputation que les Français n'aiment pas les riches, un ressenti international nourri notamment par la volonté de François Hollande de taxer les plus aisés.

Engluée dans le peloton, Paris voit donc quatre villes lui passer devant : Dublin, Vienne et surtout Francfort et Amsterdam. La capitale néerlandaise est plébiscitée pour sa beauté architecturale, sa qualité de vie, la maîtrise parfaite de l'anglais de ses habitants (parfois meilleur que les Britanniques eux-mêmes), des aéroports confortables. La perfection ? Oui, mais seul problème selon l'auteur : pas sûr qu'Amsterdam, échaudée par la crise financière, tienne absolument à devenir la nouvelle place forte financière d l'Europe.

Et le New York Times de conclure que, si on s'en tient purement aux critères, Londres reste de très loin la ville idéale. Quel dommage...

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Lu sur le New York Times

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