Crack à Paris : Anne Hidalgo souhaite ouvrir un lieu d’accueil « dès cet été »<!-- --> | Atlantico.fr
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La maire de Paris, Anne Hidalgo, s'adresse à la presse au Jardin d'Eole, le 30 juin 2021.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, s'adresse à la presse au Jardin d'Eole, le 30 juin 2021.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Alternatives

La maire de Paris a l'intention d'ouvrir « un premier lieu de prise en charge » des consommateurs de crack « dès cet été ». Anne Hidalgo réclame depuis plusieurs semaines l’ouverture de nouveaux lieux d’accueil des toxicomanes. L’opposition de droite est opposée à ces « salles de shoot ».

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé ce mercredi 7 juillet qu’elle entendait ouvrir « un premier lieu de prise en charge » des consommateurs de crack « dès cet été » dans la capitale :

« Dès cet été, je prendrai ma part en ouvrant un premier lieu de prise en charge spécialisé du crack à Paris comme j’en ai informé le Premier ministre » Jean Castex lors d’une réunion lundi.

Anne Hidalgo appelle le gouvernement « à soutenir » les élus parisiens « dans le déploiement de cette solution ».

Anne Hidalgo réclame depuis plusieurs semaines l’ouverture de nouveaux lieux d’accueil des toxicomanes mêlant soins, hébergement et espaces de consommation, alors que l’opposition de droite est opposée aux projets de salles de consommation à moindre risque (SCMR) dites « salles de shoot », un terme réfuté par l’élue socialiste.

« Nous sommes prêts à en ouvrir plusieurs, disséminées sur l’ensemble du territoire parisien et, en lien avec l’État, au sein du Grand Paris », a précisé Anne Hidalgo qui a ouvert une première SCMR dans la capitale en 2016.

Sa majorité a « identifié quelques sites susceptibles d’être adaptés dans différents arrondissements, dont certains fonctionnent déjà comme centres d’accueil et d’accompagnement ou comme espaces de repos ».

Mais « de tels dispositifs intégrés ne sont pas prévus en l’état actuel de la réglementation française », ce qui représente une « difficulté majeure » pour la mairee.

Ce débat intervient une semaine après que la mairie de Paris ait interdit l’accès des toxicomanes aux jardins d’Eole. Ils avaient été provisoirement regroupés sur ce site depuis la mi-mai afin de soulager les riverains d’un quartier voisin.

Malgré la fin de ce dispositif provisoire, les consommateurs de crack sont toujours présents à l’entrée nord du parc.

France Info

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