Forces de l'ordre visées
Colombes : l'homme ayant agressé deux policiers aurait signé une lettre d'allégeance à l'Etat islamique
Un homme a blessé grièvement, avec son véhicule, deux policiers lundi en leur fonçant volontairement dessus. L’enquête est en cours.
Le conducteur d'une voiture a foncé sur deux motards de la police avec son véhicule, lundi 27 avril à Colombes, en région parisienne. Les deux fonctionnaires ont été gravement blessés. Les faits se sont déroulés vers 17H40 près du stade Yves du Manoir. Les deux motards étaient à l'arrêt en train de contrôler un véhicule quand une "BMW noire", qui arrivait en sens inverse, s'est déportée sur la gauche pour venir les percuter. Une voitre de la police municipale qui se trouvait derrière eux a également été touchée, selon le parquet. Un policier est dans un état grave.
Selon des informations du Figaro, les deux motards blessés ont été hospitalisés. L'un d'eux, souffrant de multiples traumatismes et de plusieurs fractures, voit son pronostic vital engagé et a été plongé dans un coma artificiel. Ces policiers font partie de la Direction de l'ordre public et de la circulation, qui dépend de la préfecture de police de Paris (PP).
Après avoir été interpellé par les policiers municipaux, le conducteur de la BMW a indiqué que son geste était "volontaire", selon des sources proches du dossier. Il a été placé en garde à vue et n'a pas d'antécédents judiciaires récents. Il était connu pour des "faits de droit commun anciens", selon le parquet. Ses motivations "restent à éclaircir". Des perquisitions ont été menées à son domicile.
Selon des informations du Figaro, une lettre d'allégeance à l'État islamique aurait été retrouvée par les enquêteurs. Le mode opératoire fait penser à un acte terroriste tel qu'il est préconisé par la propagande de Daesh, notamment de s'en prendre aux forces de l'ordre.
Certaines sources de l'enquête n'écartent pas l'hypothèse que le suspect présente le profil d'un terroriste hybride, semblable à Abdallah Ahmed-Osman, qui avait semé la mort à Romans-sur-Isère le 4 avril dernier.
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