Assassinat de Lola : le gouvernement reconnaît devoir « faire mieux » en matière d'expulsions des immigrés irréguliers<!-- --> | Atlantico.fr
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Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres, le 19 octobre.
Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres, le 19 octobre.
©LUDOVIC MARIN / AFP

OQTF

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a tenu à clarifier la position du gouvernement sur la question de l’expulsion des immigrés irréguliers. Olivier Véran a aussi tenu à saluer ce mercredi le « courage» des parents de l'adolescente de 12 ans qui a été tuée.

La mort de Lola a suscité une polémique politique et des échanges vifs à l’Assemblée nationale ce mardi. Le gouvernement a décidé de clarifier sa position sur ce sujet sensible.  Les ministres ont tenu à saluer ce mercredi 19 octobre le « courage » des parents de Lola. Cette adolescente de 12 ans a été tuée dans des conditions « qui font face à l'indicible », a rapporté le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, à l'issue du Conseil des ministres ce mercredi. Les parents « nous demandent de nous montrer collectivement en soutien de ce qu'ils traversent sans en rajouter », a-t-il précisé.

Elisabeth Borne et Eric Dupond-Moretti ont notamment accusé la droite et l'extrême droite d'instrumentaliser cette affaire.

L'exécutif a reconnu ce mercredi qu'il devait « faire mieux » sur les expulsions d'immigrés irréguliers, après avoir été mis en cause par la droite et l'extrême droite :

« Nous travaillons d'arrache-pied pour faire en sorte que les expulsions » soient « suivies d'effets », mais « nous devons évidemment faire mieux », a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran après le conseil des ministres.

La principale suspecte du meurtre de Lola, Dahbia B., une Algérienne de 24 ans, a été mise en examen lundi pour « meurtre » et « viol aggravé » et écrouée. Elle était entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour étudiant, mais faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis août dernier. 

Selon Olivier Véran, « le niveau de respect des OQTF (obligation de quitter le territoire français) aujourd'hui est le niveau maximal connu du temps du quinquennat du président Sarkozy », tout en estimant que ce n'est pas « satisfaisant » :

« On a multiplié par quasiment vingt le nombre d'OQTF à destination d'Algérie par rapport à l'année dernière, qui était une année assez exceptionnelle, compte tenu de la situation sur le Covid ». 

Le porte-parole a aussi invité ceux qui polémiquent au sujet de cette affaire à faire preuve de « dignité » : 

« Le moment n'est pas venu de faire un procès politique, de la surexploitation politicienne, comme nous le voyons faire depuis quelques jours, c'est le souhait de la famille ».

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