Affaire Leonarda : le recours de la famille examiné ce mardi<!-- --> | Atlantico.fr
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La demande de titre de séjour des parents de Leonarda sera examinée ce mardi
La demande de titre de séjour des parents de Leonarda sera examinée ce mardi
©Reuters

Justice

Les parents de la collégienne expulsée fin octobre demandent en effet un nouveau titre de séjour en France.

Fin octobre 2013, l'affaire Leonarda éclatait en France. Du nom de cette jeune collégienne rom kosovare, Leonarda Dibrani, dont l'expulsion en pleine sortie scolaire, cette affaire avait agité le gouvernement. Pendant plusieurs semaines, cette histoire avait provoqué un séisme au sein de la classe politique toute entière. Ce mardi, cette affaire revient sur le devant de la scène. C'est en effet ce jour que la justice examinera le recours de la jeune fille en vue d’obtenir un titre de séjour en France.

L’audience aura lieu devant le tribunal administratif de Besançon, en l’absence des membres de la famille Dibrani qui avaient été reconduits au Kosovo début octobre. Cependant, il n'est pas certain que la situation évolue favorablement pour la famille Dibrani. En effet, jusqu’à présent, toutes les demandes d’obtention du droit d’asile, de titre de séjour ou de régularisation du couple au titre de la circulaire Valls du 28 novembre 2012 ont été rejetées.

Le père de famille, Resat Dibrani, et la mère, Gemilja, sollicitent, via leur avocate Me Brigitte Bertin, l’obtention d’un titre de séjour "vie privée et familiale" et demandent l’annulation du refus de titre de séjour, portant obligation de quitter le territoire français (OQTF) et fixant le Kosovo comme pays de retour, prononcé à leur encontre par le préfet du Doubs le 19 juin dernier.

Pour justifier la requête de ses clients, Me Bertin devrait faire valoir, entre autres, que six enfants du couple sont nés en Italie et un en France, et non pas au Kosovo où ils ont été renvoyés. En effet, de retour dans ce pays, Resat Dibrani avait affirmé avoir menti à l’administration française sur l’origine de sa famille afin d’être accueilli en France.

L’avocate soulignera également l’importance de la scolarisation des enfants : "sur le territoire français, sur le plan de leur scolarisation, ils avaient acquis une stabilité conforme à leur intérêt et qu’ils ne retrouveront pas au Kosovo". Mais pour Me Yves Claisse, avocat du préfet du Doubs, "il n’y a pas eu de réelle scolarisation des enfants", ni de "réelle volonté de s’intégrer dans la société française". La décision du tribunal sera rendue sous deux ou trois semaines.

lu sur Métronews.fr

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