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Affaire Jacqueline Sauvage : épuisée, elle renonce à faire appel de son maintien en prison
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Fatiguée

Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent, a renoncé à faire appel après le refus de la justice de lui accorder une libération conditionnelle.

Jacqueline Sauvage, 68 ans, avait été condamnée en appel en décembre à dix ans de prison par la cour d'assises du Loir-et-Cher pour le meurtre de son mari, qui la battait depuis des années et avait violé ses filles. Le chef de l'État lui avait accordé le 31 janvier une grâce "partielle", notamment de la période de sûreté, ce qui lui permettait de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle. Cependant, le 12 août, le tribunal d'application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne) avait refusé d'accorder une libération conditionnelle à cette femme devenue le symbole des violences conjugales.

Dans sa décision, le TAP de Melun avait reproché à Jacqueline Sauvage "de ne pas assez s'interroger sur son acte", selon ses avocates. Le TAP avait précisé que Jacqueline Sauvage "ne pouvait prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte tenu des soutiens dont elle bénéficie, et de la médiatisation des faits, risquerait de la maintenir dans une position victimaire".

Elle ne fera pas l'appel

Toutefois, la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, a précisé à l'AFP que Madame Sauvage "pourra déposer une nouvelle demande de libération conditionnelle si elle le souhaite." Ce jeudi 18 août,  Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta, les avocates de Jacqueline Sauvage ont déclaré que leur cliente renonce à faire appel de son maintien en prison. Elle "n'est pas dans cet état d'esprit", ont-elles ajouté. Jacqueline Sauvage serait "épuisée de l'acharnement judiciaire à son encontre". 

Lu sur Le Figaro

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