Vers une crise de régime ?
Pour empêcher Cahuzac de revenir siéger à l’Assemblée nationale, Hollande a une et une seule solution : la DI-SSO-LU-TION
L'ancien ministre du Budget a fait savoir au président de l'Assemblée nationale qu'il souhaitait retrouver son siège de député a-t-on appris ce vendredi 5 avril.
Serge Federbusch
Serge Federbusch est président du Parti des Libertés, élu conseiller du 10 ème arrondissement de Paris en 2008 et fondateur de Delanopolis, premier site indépendant d'informations en ligne sur l'actualité politique parisienne.
Il est l'auteur du livre L'Enfumeur, (Ixelles Editions, 2013) et de Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, (Ixelles Editions, 2014).
Visiblement, le député du Lot-et-Garonne a envie de s’amuser et de jouer avec les nerfs des petits camarades qui l’ont si aimablement agoni d’injures et d’opprobre ces derniers jours. Il a choisi la bonne stratégie : la dérision. A moins qu’il n’ait purement et simplement l’intention de provoquer un crise de régime pour pousser sa vengeance jusqu’au bout.
Moscovici, Ayrault et Hollande vont déjà devoir expliquer comment il se fait qu’ils n’ont posé aux autorités suisses que des questions auxquelles elles ne pouvaient répondre qu’en disculpant Cahuzac. Mais, avant même d’affronter ce sujet difficile, il y a désormais une urgence : empêcher le retour du grand brun avec des comptes au noir.
La meilleure solution et la seule juridiquement possible est la dissolution de l’Assemblée !
C’est peut-être ce que souhaite provoquer Cahuzac, non ? Sinon, le grotesque de chaque séance du parlement sera immense. On peut facilement prévoir que les tribunes seront prises d’assaut pour assister au spectacle.
En France, on n’a pas besoin de Beppe Grillo pour s’amuser en politique.
Si le réprouvé socialiste donnait à la République la dissolution qu’elle attend pour se débarrasser des clowns qui la gouvernent, nous pourrions tous crier : "Cahuzac, une chance pour la France !"
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