Sans fleurs, ni couronnes
On touche le fond : Les Républicains ont renoncé à désigner eux-mêmes leur candidat pour 2022
Un article sur Atlantico les qualifie de « parti des morts-vivants ». On cherche les vivants !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Quand les baleines sentent leur dernière heure arriver, elles vont s’échouer sur les plages pour y rendre leur dernier souffle. Pour les mêmes raisons, les pachydermes se rendent vers le cimetière des éléphants. Les Républicains, eux, se suicident.
Réunis en conclave, les chefs de ce parti en fin de vie ont décidé de s’adresser au CEVIPOF pour choisir leur candidat. Afin d’y parvenir, l’organisme de Pascal Perrineau sondera, en deux vagues d’enquête, 15.000 personnes. Elles seront proches – selon les souhaits des Républicains – « de la droite et du centre ».
Nous, on croyait que le centre c’était Bayrou et son MoDem. Christian Jacob a une autre idée sur la question.
Ainsi meurent Les Républicains. Ce qu’ils sont devenus tient en quelques titres de Balzac : « Grandeur et décadence (de César Birotteau) ». « Les illusions perdues », « La peau de chagrin ».
Du temps de Sarkozy, il y avait encore un peu de grandeur et quelques illusions. Reste aujourd’hui la peau de chagrin. Pour rester avec Balzac il n’y a plus maintenant, à quelques exceptions près (Wauquiez, Lisnard), de Rastignac chez Les Républicains. Seulement des Pères Goriot, comme Larcher, que Macron va dépouiller.
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