Scène d’horreur à Lyon
On a tenté de cambrioler Grégory Doucet !
Les voyous sont des misérables qui ne respectent plus rien…
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Dans l’ancienne capitale des Gaules, on ne parle que de ça. Les Lyonnais pétrifiés et saisis par une détresse sans nom répètent en frémissant : « ils ont tenté de cambrioler Grégory Doucet ». Qui sont les « ils » ? Qui sont ceux qui ont osé commettre ce forfait blasphématoire ? Nous avons notre petite idée sur la question.
Cambrioler le domicile du maire de Lyon c’est comme profaner l’autel de la basilique de Fourvière. Un geste horrible et impardonnable. Mais qu’est-ce qu’il y avait donc à voler au domicile de Grégory Doucet ? D’après ses engagements écologistes, il ne pouvait y avoir dans son appartement qu’une paire de tongs, des sachets de quinoa et une trottinette électrique.
Donc il faut y voir plutôt un avertissement. Le maire de Lyon avait, dans un moment d’égarement, annoncé qu’il envisageait d’augmenter les effectifs de la police municipale. Une forme de menace, une sorte de « à bon entendeur salut on sait où te trouver si tu ne te tiens pas tranquille ».
A l’heure qu’il est, nous ignorons si Grégory Doucet a porté plainte. A notre avis, il ne le fera pas. Pour ne pas stigmatiser ses amis de La Duchère et de La Guillotière qui sont ses administrés favoris et privilégiés.
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